Antonio Negri et le néo-opéraïsme

Publié le 1 Mai 2025

Antonio Negri et le néo-opéraïsme
Toni Negri s'est imposé comme une figure intellectuelle incontournable. De l'opéraïsme dans l'Italie des années 1968 jusqu'à l'altermondialisme, le philosophe s'attache à analyser les mutations du capitalisme. Il insiste également sur l'émergence de nouvelles sujectivités qui portent les luttes sociales et politiques. 

 

 

Le philosophe et militant Antonio Negri est né à Padoue en 1933. Son activité intellectuelle et militante commence dans l’après-guerre. La révolte éthique contre l’exploitation et la misère devient politique. Cette période se caractérise par des mutations politiques, économiques, sociales et culturelles. C’est aussi un contexte de Guerre froide et de tensions internationales.

Ce brillant étudiant en philosophie devient professeur en Sciences politiques à l’Université de Padoue dès les années 1960. Il enseigne notamment « la doctrine de l’État ». Mais il se démarque des autres professeurs. C’est aussi un militant qui lutte aux côtés des ouvriers. Il est présent aux portes des usines du Nord de l’Italie. Il s’épanouit dans les milieux politiques et sociaux les plus effervescents. Il participe à des groupes politiques qui renouvellent le marxisme avec le mouvement opéraïste. Il fonde le groupe Potere operaio (Pouvoir ouvrier) qui participe au puissant mouvement automome des années 1960 et 1970.

Antonio Negri acquiert une reconnaissance internationale dans les milieux intellectuels et militants avec la publication d’Empire, co-écrit avec Michael Hardt. Les deux auteurs publient ensuite Multitude (2004), Commonwealth (2009) et Assembly (2017). Ces livres contribuent à créer de nouveaux concepts et renouvellent la pensée politique. Ils contribuent au développement intellectuel de la mouvance altermondialiste dans les années 2000. Cependant, la pensée d’Antonio Negri s’inscrit dans une trajectoire singulière à travers sept décennies.

Antonio Negri estime que les analyses et les pratiques politiques doivent partir de la base, des mouvements, des luttes et des résistances. Cette démarche tranche avec une tradition marxiste qui cultive la défaite. La classe ouvrière reste souvent considérée comme passive face à une domination du capital écrasante. Pour Antonio Negri, la lutte des classes ne disparaît pas mais se transforme. De nouvelles formes de résistance et de luttes surgissent. Roberto Nigro revient sur cette trajectoire politique et intellectuelle dans le livre Antonio Negri. Une philosophie de la subversion. 

 

 

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Nouvelles luttes ouvrières

 

Le bouillonnement des années 1968 permet une éclosion politique et intellectuelle.De nouvelles subjectivités s’affirment et contribuent à transformer le processus de production. Le capitalisme fordiste n’évolue pas uniquement à travers le développement technologique, mais aussi sous l’effet de la lutte des classes. Ces mutations historiques se traduisent par des évolutions des rapports de force et de pouvoir. Pour les opéraïstes, la classe ouvrière et la subjectivité révolutionnaire jouent un rôle décisif dans l’histoire du capitalisme.

Les thèses d’Antonio Negri émergent dans le contexte de l’autonomie ouvrière en Italie. Dans les années 1950, l’Italie du Nord connaît une forte industrialisation. Les ouvriers qualifiés sont fiers de leur travail et se rallient au Parti communiste italien (PCI). Mais les syndicats acceptent les conditions de travail à l’usine au nom de l’effort de reconstruction après la guerre. Dès le début des années 1960, l’industrie italienne entend se développer davantage. Des jeunes de l’Italie du Sud, souvent d’origine paysanne, sont recrutés dans les usines du Nord. Ces jeunes ouvriers sont relégués au niveau le plus bas de la structure productive.

Surtout, ils considèrent le travail comme une « peine » et non comme une émancipation. « Le caractère abrutissant du travail industriel et la discipline sans espoir qu’il exigeait devaient lui apparaître comme un nouvel esclavage, inhumain et inutile », indique Roberto Nigro. Le refus du travail devient une réaction immédiate qui forge une conscience de classe clairvoyante dans cette nouvelle génération d’ouvriers. Le rejet de la discipline d’usine débouche vers l’invention d’actes de sabotage et de résistance à un travail pénible et répétitif.

 

« Chaque jour, les usines étaient le théâtre d’actes de résistance, d’insoumission et de sabotage », décrit Roberto Nigro. Cette lutte contre l’exploitation et l’organisation du travail fordiste entraîne la transformation des modes de production. Des luttes éclatent dans les usines de Milan, Turin ou Porto Marghera. Ces nouvelles formes de luttes émergent en dehors des partis et des syndicats. Les jeunes ouvriers refusent les rapports de pouvoir et de domination dans l’usine. Leur insubordination exprime un refus du travail et s’oppose à l’idée d’une libération par le travail.

Durant cette période, le Parti communiste cherche à s’ancrer dans le champ politique institutionnel. La spontanéité de ces nouvelles luttes est considérée comme une régression politique. Le PCI reste attaché à une stratégie et un programme pour l’instauration du socialisme. Ensuite, les jeunes qui luttent sont peu politisés et ne participent pas aux réseaux de la sociabilité ouvrière contrôlée par les communistes. « Leurs luttes – immédiates, autonomes – prennent souvent des formes qui échappent à la logique classique des luttes ouvrières », observe Roberto Nigro. Ces jeunes ouvriers révoltés sont considérés par les communistes comme apolitiques, réactionnaires voire fascisants.

 

 

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Opéraïsme et autonomie ouvrière

 

C’est dans cette conjoncture sociale et politique que se développe l’opéraïsme. Ce courant intellectuel n’est pas une idéologie structurée ou un dogme figé. C’est un réseau d’intellectuels et de militants qui analysent les transformations du capitalisme et de la subjectivité ouvrière. Le prolétariat n’est pas un simple sujet passif de l’exploitation. Au contraire, c’est le développement du capitalisme qui est subordonné à la lutte de la classe ouvrière. « La logique est inversée. Les mouvements, les résistances individuelles et collectives obligent le capital à résister, à inventer de nouvelles formes d’exploitation et de nouvelles formes d’organisation du travail pour brider la force du travail vivant », précise Roberto Nigro.

La revue Quaderni Rossi lance des enquêtes ouvrières dans les usines. Elle observe les caractéristiques sociologiques des jeunes ouvriers et les nouvelles formes de résistances au travail. Ce nouveau prolétariat insiste sur le refus du travail, mais aussi sur le rejet de la représentation politique et syndicale. La résistance silencieuse précède souvent l’explosion d’un conflit ouvert. Les opéraïstes mettent en évidence les diverses formes de lutte : refus du travail, sabotage, résistance individuelle et collective à la discipline d’usine. Ces observations démontrent que les ouvriers détestent leur travail et refusent leurs conditions de travail.

L’usine impose une activité aliénante et répétitive. Ce refus du travail ne provient pas d’une élaboration théorique, mais du rejet de la discipline du travail imposée dans les usines. Franco Piperno affirme que « même si nous avons hérité de la tradition anarcho-syndicaliste, la différence sur ce point était toutefois nette : pour nous (pour le dire de façon schématique) le but de la lutte était la destruction de la condition ouvrière, non sa généralisation comme élément moral positif ».

 

Le courant opéraïste reste traversé par des clivages stratégiques. Mario Tronti se tourne vers le Parti communiste italien. Antonio Negri considère cette organisation comme dépassée et centrée sur la défense des ouvriers qualifiés. Antonio Negri participe à la fondation du groupe Potere operaio en 1969. Cette organisation s’inspire des analyses opéraïstes issues des revues Quaderni rossi et Classe operaia. Ce groupe extra-parlementaire regroupe divers collectifs actifs dans les usines et à l’Université. Avec la dissolution de Potere operaio en 1973, ses militants participent à l’émergence de l’autonomie ouvrière.

Les réseaux de la contre-culture et le mouvement féministe participent également à cette aire de l’autonomie. Aucune organisation centralisée ou unitaire ne dirige cette constellation de collectifs. L’autonomie exprime un refus du travail mais aussi de toutes les formes de hiérarchies qui traversent les rapports sociaux. Les grèves dans les usines s’accompagnent de luttes dans le secteur des services. Ensuite, les précaires et les marginaux s’expriment avec des émeutes qui éclatent face à la violence d’État.

 

 

            

 

 

Dépassement du marxisme

 

Ces divergences stratégiques entre Tronti et Negri reposent sur des débats sur l’analyse de la société de classe. La figure de l’ouvrier-masse tend à disparaître à partir des années 1970. Le patronat observe que les grandes usines permettent aux ouvriers de se rassembler et de s’organiser pour lutter. Les lieux de production sont alors davantage éclatés et disséminés. Antonio Negri observe alors l’émergence de l’ouvrier social qui ne s’organise plus à l’échelle de l’usine, mais aussi du quartier. Ensuite, le post-fordisme favorise le développement du secteur tertiaire avec des emplois de service. Avec la société de l’informatisation, la production devient davantage immatérielle.

Les connaissances, les savoirs, les codes prennent de l’importance. Mario Tronti considère que l’explosion des années 1968 demeure la dernière expression de la classe ouvrière. La lutte des classes laisse place au crépuscule. Au contraire, Antonio Negri estime que la désagrégation de l’ancienne figure ouvrière permet l’émergence de nouveaux conflits. « Mais sur ces ruines surgit un monde nouveau, où de nouveaux espaces de liberté se mêlent à de nouvelles formes d’exploitation », précise Roberto Nigro. Durant les années 1970, Antonio Negri tente d’analyser l’émergence d’une nouvelle subjectivité ouvrière, qu’il désigne comme « l’ouvrier-social ».

 

Antonio Negri se réfugie en France en 1983, après plusieurs années de prison, pour fuir la répression en Italie. Il est accusé d’insurrection armée contre l’autorité de l’État. Il est même considéré comme le chef des Brigades rouges. Antonio Negri délaisse le militantisme pour se centrer sur son activité intellectuelle. Dans Marx au-delà de Marx, il se penche sur les Grundrisse. Ces textes tranchent avec Le Capital qui repose sur une analyse scientifique de l’économie. Negri estime que l’objectivation des catégories du Capital bloque l’activité de la subjectivité révolutionnaire.

Au contraire, dans les Grundrisse, Karl Marx insiste sur les capacités du prolétariat et sur la révolution par le bas. Ces textes tranchent avec le marxisme réformiste qui considère que les luttes ouvrières, encadrées par les syndicats, doivent permettre au parti social-démocrate de mieux gérer le capitalisme.Avec le déclin du marxisme, Negri se tourne vers la philosophie de Spinoza. Mais il insiste toujours sur l’importance de la subjectivité révolutionnaire. Spinoza permet d’apporter une fondation ontologique à la puissance d’agir des multitudes et à leur force d’être ensemble.

La philosophie de Negri s’oppose au marxisme rigide de Louis Althusser et au structuralisme qui domine l’Université française. Negri attribue aux êtres humains une tendance à orienter leur existence vers la liberté et la coopération. « La puissance de la multitude est ainsi la base et la limite de toute forme de gouvernement : la liberté ne peut jamais être tout à fait annihilée », précise Roberto Nigro. Des philosophes estiment que Negri conserve une vision optimiste de l’être humain. Il occulte les passions tristes évoquées par Spinoza.

 

 

                    

 

 

Capitalisme cognitif et nouvelles luttes

 

Negri développe la notion de commun dans le livre Commonwealth co-écrit avec Michael Hardt. L’appropriation privée ou publique restent des modes de gestion différents de la propriété. Cependant, la propriété n’est pas remise en cause même quand elle est détenue par l’État. Le commun renvoie à une production sociale comme des formes de connaissances, des codes, des informations, des langues, des affects. Le commun comprend également des pratiques d’interaction, de soin, de vivre ensemble. Ce commun ne doit pas faire l’objet d’une appropriation par le capital.

Dans les années 1970, les classes dirigeantes ne peuvent plus gouverner une société traversée par divers conflits sociaux comme l’insubordination ouvrière, les révoltes antiracistes, les luttes des femmes et des étudiants. La crise de gouvernementalité est provoquée par la multiplication de ces luttes. Pour perdurer, le capitalisme doit briser le pouvoir de la classe ouvrière dans les usines. De nouvelles stratégies et technologies de gouvernement se développent.

La gestion néolibérale des entreprises insiste sur « l’autonomie » et la « responsabilité » des individus. Chacun doit apprendre à maîtriser ses comportements et ses émotions mais aussi à développer ses compétences. « La société post-fordiste répond aux luttes de la décennie 1960-1970 en les pliant à de nouveaux impératifs d’exploitation », souligne Roberto Nigro.

 

Le mouvement étudiant de 1986 révèle la force de la jeunesse intellectuelle. Negri observe cette révolte et insiste sur le rôle central du prolétariat intellectuel. Le capitalisme cognitif s’appuie davantage sur la production de savoirs. Les avancées scientifiques et technologiques deviennent déterminantes, tout comme la coopération, l’échange d’information et les interactions sociales. Ce capitalisme cognitif s’appuie sur les capacités intellectuelles des travailleurs. Ces réflexions fondent le néo-opéraïsme incarné en France par les revues Futur antérieur puis Multitudes.

Negri analyse le mouvement de 1995 comme portée par un salariat diplômé qui remplace la classe ouvrière traditionnelle comme sujet de lutte. Les conflits sociaux se développent dans les services publics, les transports et les télécommunications. Ensuite, la lutte de 1995 s’organise avec des assemblées de base où se décident ses objectifs, sa durée et ses formes. 

Après l’effondrement de l’altermondialisme, les mouvements Occupy ouvrent un nouveau cycle de luttes qui secouent différents pays. Le renouveau du féminisme ou encore Black Lives Matter s'inscrivent dans cette même dynamique. Les auteurs du livre Assembly estiment que ces mouvements ont besoin d’un projet politique pour s’organiser. Ces diverses luttes qui explosent de manière spontanée ne parviennent pas à se structurer sur la durée.

 

 

             

 

 

Limites du néo-opéraïsme

 

Le livre court et stimulant de Roberto Nigro revient sur la trajectoire politique et intellectuelle de Negri. Il permet de présenter la pensée du philosophe italien et surtout de la restituer dans son contexte historique. Ce qui permet de mieux appréhender une littérature souvent abstraite et nébuleuse. Surtout, Roberto Nigro revient sur les origines politiques de la pensée de Negri qui émerge dans le contexte de l’opéraïsme et de l’autonomie ouvrière. Ces racines intellectuelles permettent à Negri de se démarquer d’un marxisme universitaire englué dans le structuralisme. Les opéraïstes insistent sur l’importance des luttes ouvrières qui restent motrices dans les restructurations économiques. L’expression de la subjectivité ouvrière prime sur l’idéologie qui considère la classe ouvrière comme engluée dans la domination.

L’autre grande qualité des théories de Negri consiste à appréhender l’évolution du capitalisme et les mutations du monde du travail. Beaucoup de philosophes et de sociologues considèrent les structures économiques comme immuables. Ils estiment que le néolibéralisme se réduit à une banale idéologie. En revanche, le développement du secteur tertiaire et les nouvelles techniques de gouvernement des entreprises comme le management restent rarement appréhendés. De plus, dans la tradition opéraïste, Negri estime que le capitalisme n’est pas une simple idéologie abstraite mais s’ancre dans le monde du travail et ses évolutions. Il semble important de comprendre et d’analyser les évolutions du capitalisme pour mieux le combattre.

En revanche, Roberto Nigro n’évoque jamais les critiques adressées à Negri et au néo-opéraïsme. Elles sont pourtant nombreuses et il serait pertinent de les évoquer, même pour les débattre et les réfuter du point de vue de Negri. L’analyse du capitalisme cognitif reste particulièrement contestable. Negri semble exagérer les nouveautés du capitalisme. Certes, le secteur tertiaire se développe et le salariat devient plus diplômé. Néanmoins, une large majorité des salariés demeure des ouvriers et des employés qui restent assignés à des postes subalternes.

 

Certes, le nombre de cadres augmente. Mais ce sont justement pour la plupart des managers qui visent à imposer une discipline subtile. Certes, des métiers intellectuels comme les ingénieurs et les informaticiens n’exercent aucune fonction hiérarchique. Mais la base sociale de ce capitalisme cognitif reste bien étroite. Néanmoins, Negri souligne pertinemment l’émergence d’intellectuels précaires. Le niveau d’études augmente tandis que les conditions de travail se dégradent. Ce qui peut alimenter des frustrations et un sentiment d’injustice qui débouche sur des révoltes.

Ensuite, l’analyse du capitalisme cognitif se démarque de l’opéraïsme qui s’appuie sur des enquêtes ouvrières pour mieux comprendre la réalité des rapports sociaux dans les entreprises. Negri délaisse cette approche pour se tourner vers une philosophie plus spéculative et plus abstraite. Son analyse du capitalisme cognitif repose davantage sur des intuitions que sur une réelle observation depuis les entreprises. Ainsi, Negri n’évoque plus l’exploitation qui demeure structurante. Les rapports de subordination et l’extorsion de la majorité de la richesse produite par les travailleurs demeurent pourtant incontournables.

Ensuite, Negri semble délaisser la question du revenu pourtant centrale dans sa période opéraïste. Il développe la théorie interclassiste de la multitude. Ce magmat englobe le chômeur, le travailleur intellectuel déclassé mais aussi l’ingénieur informatique. Inutile de préciser que les revenus et les conditions de vie de ces différents sujets ne sont pas identiques. Negri abandonne la fine analyse de classe de l’opéraïsme qui permet de comprendre les révoltes des jeunes ouvriers mais aussi l’inertie des ouvriers qualifiés inféodés au PCI. Les évolutions du capitalisme et des techniques managériales doivent toujours être analysées depuis la réalité des entreprises et de la lutte des classes.

 

Roberto Nigro, Antonio Negri. Une philosophie de la subversion, Amsterdam, 2023

 

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Pour aller plus loin :

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Vidéo : Remarques sur le terrorisme – Entretien avec Toni Negri, Yan Ciret et Michel Deutsch, diffusée le 23 janvier 2022

Vidéo : Negri, Rouillan, Merteuil et Starita - L'autonomie s'organise, diffusée le 23 mars 2017

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Radio : émissions avec Antonio Negri diffusés sur Radio France

Roberto Nigro, De la lutte des classes aux antagonismes diffus, publié sur le site Ici et Ailleurs le 18 avril 2014

Michael Löwy, Toni Negri : pour la multitude, publié dans la revue en ligne En attendant Nadeau le 18 décembre 2023

Jean-Marie Durand, Antonio Negri, philosophe de la subversion, est mort, publié dans le magazine Les Inrockuptibles le 18 décembre 2023

Yann Moulier Boutang, Actualité de l’opéraïsme italien, publié dans la revue Multitudes n° 83 en 2021

Le Bon, la Brute et le Militant : un hommage à Toni Negri paru dans lundimatin#412, le 28 janvier 2024

Olivier Doubre, Toni Negri, de l’opéraïsme à l’exil, publié sur le site du magazine Politis le 11 janvier 2024

Sintomer Yves, Pour Toni Negri, philosophe, intellectuel et militant, publié sur le site de la revue Mouvements le 27 décembre 2023

Jean Baptiste Thomas, Toni Negri (1933-2023), histoire d’un communiste, publié sur le site Révolution Permanente le 18 décembre 2023

Claudio Albertani, Empire et ses pièges. Toni Negri et la déconcertante trajectoire de l’opéraïsme italien, publié sur Infokioques le 21 février 2008

Collectif, Negrisme & Tute bianche : une contre-révolution de gauche, publié sur Infokioques le 16 septembre 2004

Publié dans #Pensée critique

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