Les mouvements de révolution sexuelle
Publié le 22 Août 2015
La lutte pour la liberté sexuelle, impulsée notamment par le mouvement du 22 mars, est jugée particulièrement frivole. C’est pourtant cette révolte qui déclenche la plus importante grève du XXe siècle avec le mouvement de Mai 68. Un mouvement pour la révolution sexuelle s’amorce dans les années 1960. Les contre-cultures et l’imaginaire érotique irriguent la presse alternative, les arts, la musique et le cinéma. Des universitaires développent leur regard sympathisant pour les Révolutions sexuelles. Ils s’opposent au révisionnisme historique, incarné par François Furet, qui réduit les révoltes politiques à de simples processus de modernisation sociale. Les origines intellectuelles, culturelles et politiques des révolutions sexuelles doivent être analysées, avec leurs conséquences mais aussi leurs limites et leurs contradictions.
Alain Giami et Gert Hekma reviennent sur les débats et controverses autour de la révolution sexuelle. Un révisionnisme postmoderne consiste à nier la répression sexuelle en s’appuyant sur la réflexion de Foucault. Pourtant, si le philosophe insiste sur l’abondance des discours sur la sexualité, il ne nie pas la répression des comportements et des désirs. « La différence de traitement entre les sexualités reproductives et les sexualités perverses, les sexualités infantiles ou la sexualité féminine, objets de surveillance constante, laisse plutôt à penser qu’on a eu a faire à des formes de répression sélective des corps et des conduites », soulignent Alain Giami et Gert Hekma.
Pourtant des auteurs révisionnistes attaquent la portée d’une révolution sexuelle, à l’image du sociologue Michel Bozon. Les féministes bourgeoises et postmodernes, comme Clémentine Autain, estiment même de manière grotesque que les révolutions sexuelles ont accentué la « domination masculine ». Les conservateurs, comme Ferry et Renault, dénoncent le déclin de la famille et du couple monogame.
Les utopistes et les libertins proposent une première révolution sexuelle, mais plus pour les hommes des classes supérieures que pour les pauvres, les femmes ou les homosexuels. Charles Fourier attaque la monogamie et la famille nucléaire comme des institutions qui réduisent les besoins sociaux et les passions sexuelles. Fourier défend toutes les formes de sexualité, notamment le lesbianisme, et l’égalité entre les sexes. Chaque individu doit pouvoir trouver des partenaires qui partagent les mêmes goûts. « L’expression des passions était très importante pour Fourier, et les passions érotiques devaient être vécues quotidiennement, si possibles dans des bacchanales », précisent Alain Giami et Gert Hekma. L’activité sexuelle érotique doit être détachée des actes reproducteurs, des actes génitaux et de l’hétérosexualité. Les règles sociales doivent favoriser le plaisir sexuel.
Au début du XXe siècle, Alexandra Kollontaï et Wilhelm Reich placent l’émancipation sexuelle au cœur du combat révolutionnaire. Le freudo-marxisme attribue les causes de la misère sexuelle à l’organisation capitaliste de la société. La répression sexuelle de la jeunesse, à travers la famille autoritaire, permet de maintenir l’oppression sociale. Mais Reich conserve un côté moraliste qui dénonce des perversions comme l’homosexualité ou la pornographie. Mais il influence fortement le communisme libertaire de Daniel Guérin. Le philosophe Herbert Marcuse propose la suppression du travail aliéné pour augmenter le temps libre et permettre une érotisation des rapports sociaux.
Dans la France des années 1950, une littérature érotique émerge. Les Provos et le mouvement hippie associent sexe, drogue et rock & roll. En 1966, la revue Partisans consacre un numéro au thème « Sexualité et répression ». Des enquêtes sur la situation des jeunes et des femmes visent à dévoiler la misère sexuelle dans laquelle ils se trouvent. La répression de l’homosexualité est également dénoncée. La question sexuelle s’inscrit dans la perspective d’une société égalitaire et libertaire. Une période de libération sexuelle permet des changements radicaux dans la vie sexuelle des femmes. L’avortement et la contraception, tout comme la fin de l’obligation de virginité, permettent des améliorations majeures. Mais l’exhibition de la nudité dans les médias s’inscrit dans un imaginaire hétérosexuel.
Des mouvements intellectuels contribuent à politiser la vie privée, la subjectivité, la culture et d’autres fronts considérés comme secondaires par rapport aux objectifs du mouvement ouvrier. Au cours des années 1968, la sexualité, la folie, la médecine ou les prisons deviennent des questions politiques. La révolution sexuelle alimente un nouvel imaginaire culturel et permet de séparer le plaisir de la reproduction. Les transformations de la sexualité doivent déboucher vers une émancipation individuelle et vers des transformations globales de la société. Mais les idéaux de la révolution sexuelle sont récupérés par la société spectaculaire marchande. De plus, la sexualité est vidée de son contenu politique au profit des analyses formulées en termes de genre et d’intersectionnalité.
Avec la révolution sexuelle, ce n’est plus l’inégalité sociale qui stimule le désir. C’est au contraire l’égalité sociale qui devient le fondement des relations amoureuses et sexuelles. Des résultats ambigus découlent cette révolution sexuelle. Mais ce mouvement permet une émancipation des femmes, la reconnaissance de droits pour les gays et lesbiennes, des droits pour les personnes célibataires, les jeunes et les personnes âgées. L’activité sexuelle érotique peut se dissocier de l’activité reproductive et de l’obligation conjugale. Mais la révolution sexuelle demeure inachevée.
La question du plaisir est remplacée par les rapports sociaux de genre considérés comme l’unique problème politique. « L’autonomie sexuelle et l’expression des désirs sexuels est encore souvent reconnue de façon limitée pour les femmes », observent Alain Giami et Gert Hekma. Les gays et lesbiennes, malgré quelques avancées en leur faveur, subissent toujours des discriminations. Ensuite, l’amour et la sexualité demeurent toujours associés, même si les sentiments amoureux et les émotions érotiques peuvent différer.
L’historienne Dagmar Herzog évoque les résistances à la révolution sexuelle. Les partisans de l’avortement, qui défendent le droit des femmes au plaisir sexuel sans les conséquences en termes de reproduction, se heurtent à d’importantes difficultés. La libération sexuelle subit l’opposition des forces conservatrices et religieuses.
La liberté sexuelle des femmes, favorisée par la pilule, est perçue comme une « menace » pour le « rôle dominant » des hommes. Avant la contraception, la vie sexuelle semble plus source de crainte que de désir. Les femmes doivent alors se soumettre aux critères de l’érotique masculine et se sacrifier pour satisfaire les besoins d’autrui. C’est la multiplication des avortements illégaux qui permet une légalisation de cette pratique.
Sylvie Chaperon évoque le renouveau de la sexologie dans les années 1950. Une loi censure les écrits sur la sexualité à partir de 1949. Dans ce contexte de puritanisme, catholiques et communistes s’accordent pour défendre une sexualité traditionnelle. René Guyon, sexologue resté fidèle aux idéaux libertaires de l’amour sans exclusivité, ne parvient pas à être publié. Le Deuxième sexe de Simone de Beauvoir déclenche un véritable scandale. La philosophe ose évoquer le droit à l’avortement, l’homosexualité féminine et l’initiation sexuelle des femmes. Le rapport Kinsey passe davantage inaperçu. Cette étude sur la sexualité féminine se heurte aux réactions des psychanalystes. C’est Daniel Guérin, militant révolutionnaire et communiste libertaire, qui insiste sur le potentiel libérateur de l’enquête. Daniel Guérin dénonce la criminalisation de l’homosexualité et demeure un actif partisan de la libération sexuelle.
« Dans le sillage de Kinsey, des pratiques autrefois jugées déviantes, voire pathologiques, telles la masturbation et l’homosexualité, sont réévaluées. L’idée d’égalité entre sexes ou entre orientations sexuelles progresse nettement ; l’idée de liberté sexuelle, dans le respect des partenaires également », observe Sylvie Chaperon. La contestation des années 1968 permet l’émergence des mouvements de la jeunesse, des homosexuels, des femmes qui luttent contre la répression sexuelle. Les médecins sont obligés de prendre en compte les critiques de ces mouvements et institutionnalisent la sexologie.
Alain Giami revient sur les thérapies de la libération sexuelle en France. Le Laboratoire d’Orgonomie Générale (LOG) propose des sessions de psychothérapies émotionnelles et corporelles inspirées par les méthodes de Wilhelm Reich. « Le bien-être ressenti au cours d’une ou de plusieurs sessions de ce type devait contribuer à la transformation radicale de soi-même et susciter le désir de révolution sociale », décrit Alain Giami. Ce n’est pas la souffrance mais l’expression du bonheur et du bien-être qui doit rendre insupportable l’oppression et l’ennui au quotidien. Reich pense que la misère sexuelle détourne du combat politique et que le plaisir sexuel renforce la combativité. Mais les psychothérapies, loin de renforcer la révolte sociale, défendent progressivement un bien-être dans le cadre de la société marchande.
Les thérapies corporelles insistent sur la découverte du bien-être et du plaisir pour traiter les névroses et autres maladies mentales. Wilhelm Reich abandonne le freudo-marxisme et la libération sexuelle. Son intérêt pour la biologie et l’orgone débouche vers une séparation entre la psychanalyse et la politique. Le LOG s’inspire également des communautés hippies qui expérimentent l’amour libre. La revue Sexpol : sexualité et politique s’inscrit dans le sillage d’une presse alternative. La politisation des questions sexuelles débouche vers une politisation des questions générales de la vie quotidienne.
Les animateurs du LOG proviennent de l’extrême gauche. Ils dénoncent la répression mais surtout la misère sexuelle et émotionnelle. Ils ne proviennent pas des milieux de la psychothérapie. La découverte de l’énergie vitale doit permettre d’intensifier le plaisir et doit déboucher vers une prise de conscience politique. L’épanouissement personnel reste relié à la transformation sociale.
La thérapie s’appuie sur les jeux bio-énergiques, la mobilisation du corps, la respiration en profondeur, le cri. Le séjour doit également favoriser les rapprochements entre les individus. Le bien-être et le bonheur sont devenus des critères dominants de la réussite sociale. Mais c’est la logique individuelle qui prime sur la perspective d’une transformation radicale de la société.
Rostom Mesli évoque Daniel Guérin, un des théoriciens majeurs de la révolution sexuelle en France. Ses écrits associent histoire et politique. Il introduit les écrits de Reich, Kinsey et Fourier. Surtout, il articule révolution sexuelle et révolution sociale pour devenir une des figures majeures de la lutte des homosexuels. La libération du désir passe par une émancipation politique et sociale. Les autobiographies de Daniel Guérin, « politiques et charnelles », montrent l’importance du désir sexuel dans la conscience révolutionnaire.
Daniel Guérin insiste sur la cohérence de ses engagements. Issu de la bonne vieille bourgeoisie, il embrasse la cause révolutionnaire en raison de son attirance pour les ouvriers. Les homosexuels semblent plus libérés dans les classes populaires. Mais cette sexualité naturelle des ouvriers, sans contrainte ni préjugés, apparaît surtout comme un fantasme.
Mais Daniel Guérin semble également rallier le combat révolutionnaire pour échapper à l’étouffoir du conformisme social. Pourtant, la lutte sociale prime sur la libération sexuelle. Daniel Guérin évoque ces deux révoltes de manière hiérarchisée, « l’une prioritaire, visant à une mutation radicale de la société ; l’autre, complémentaire, tout aussi pressante, tendant à l’amour des garçons ». La libération sexuelle apparaît légitime uniquement lorsqu’elle s’inscrit dans une perspective socialiste et révolutionnaire. Daniel Guérin critique les dérives du ghetto homosexuel et de sa culture consumériste. Mais cette critique semble conserver une vision dépréciative du plaisir et de l’homosexualité. Malgré cette observation, Rostom Mesli semble militer pour une séparation de la révolution et du plaisir dans une optique de dépolitisation de la vie quotidienne et d’acceptation de l’ordre existant.
Michael Sibalis revient sur le mouvement de libération gay. A partir de 1971, le Front d’Action Homosexuel révolutionnaire (FHAR) attaque l’ordre moral. Radical et spontané, il multiplie les provocations politiques. Les assemblées générales aux Beaux-arts deviennent des espaces de débats, mais aussi de rencontres amoureuses et sexuelles. Mais le FHAR, trop peu structuré, se heurte à la répression.
Le Groupe de Libération Homosexuel (GLH), plus modéré, entend construire une véritable organisation. Le GLH - Politique et Quotidien (GLH-PQ) apparaît comme la tendance la plus radicale. La misère sexuelle est associée à la misère sociale. Le GLH-PQ entend sortir du ghetto homosexuel pour se tourner vers le mouvement ouvrier. Mais le GLH-PQ se rapproche de l’extrême-gauche et de la gauche pour lancer des candidatures aux élections.
Le mouvement gay se transforme progressivement en lobbie politicien inoffensif Les bars et les clubs se multiplient et débouchent vers un simple consumérisme. Le « communautarisme » consiste à défendre les intérêts de la communauté gay à travers des revendications réformistes et politiciennes.
Janine Mossuz-Lavau montre que les femmes demeurent les principales bénéficiaires de la révolution sexuelle. Avec l’avortement, le plaisir sexuel est déconnecté de la reproduction. Les conservateurs s’opposent à l’avortement qui permet à la femme d’échapper à l’emprise de son mari et risque de devenir un « objet de volupté stérile ».
Les femmes semblent avoir davantage de rapports sexuels et de partenaires au cours de leur vie. Mais la révolution sexuelle semble inachevée. La sensualité et le plaisir liés au clitoris ne semblent pas toujours très connus. Ensuite, les femmes continuent de relier plaisir sexuel et relation affective voire conjugale, davantage que les hommes. La contrainte sociale semble ainsi peser plus fortement sur les femmes. Elles doivent en permanence se justifier, avoir une bonne raison de faire l’amour, au risque d’être mal jugées. La masturbation semble également moins développée chez les femmes. Ces contraintes sociales visent à imposer l’idée absurde selon laquelle les femmes auraient moins de désir et de besoin sexuel que les hommes.
Gert Hekma évoque la libération sexuelle aux Pays-Bas. Ce pays demeure profondément puritain, avec une importance de la religion catholique et protestante. En 1965-1967, le mouvement Provo secoue l’ordre moral. Des happenings ludiques apparaissent comme de véritables provocations face aux autorités policières. La promotion de l’écologie, des squats, des drogues douces s’inscrivent dans une démarche anti-autoritaire. Surtout, le mouvement Provo attaque la famille nucléaire et la monogamie pour promouvoir l’amour libre. Les filles, les jeunes et les homosexuels doivent accéder au plaisir sexuel.
La littérature et les arts contribuent également à valoriser la libération sexuelle, les gays et les lesbiennes, contre l’ordre moral. A partir de 1970, des féministes radicales organisent des manifestations ludiques. Un mouvement important de féministes pro-sexe défend la pornographie, la prostitution et le sado masochisme pour attaquer l’ancienne morale sexuelle. Même si ces sujets ne font pas consensus. Les féministes actuelles estiment même que ce sont les dérives de la libération sexuelle.
Amsterdam est devenue la ville du sexe, de la drogue, de la musique pop. Les cultures alternatives insistent sur l’importance du plaisir sexuel. La morale traditionnelle a subit un déclin important. Même si les Pays-Bas favorisent aujourd’hui davantage la consommation du sexe que la libération sexuelle.
Matt Cook décrit le mouvement de révolution sexuelle qui agite la Grande-Bretagne entre 1965 et 1970. La musique et la drogue accompagnent les hippies et l’amour libre. La contre-culture grandissante reflète une contestation à la base. « Beaucoup avaient le sentiment que tout était possible, que quelque chose de nouveau avait pris un tournant radical dans les mouvements féministes et de libération gay », souligne Matt Cook.
Les mouvements féministes et homosexuels articulent le personnel et le politique et lutte pour une auto-réalisation individuelle en dehors de la norme couple, de la matrice hétérosexuelle et de la famille nucléaire. Cette dynamique doit permettre une transformation radicale de la société. Une révolution sexuelle et sociale doit bouleverser les relations familiales, sexuelles et émotionnelles pour favoriser l’exploration de soi.
La contre-culture permet de mêler le sexe, la politique et le personnel. « Les squats, la vie en commun, le sexe expérimental et les coming-out constituaient autant d’expériences que de nombreuses personnes ne pensaient pas possibles ou désirables, voire même effrayante, dénotant une rupture radicale par rapport aux "normes" confortables et rassurantes », décrit Matt Cook. Mais ces changements ne touchent que quelques marges. La majorité de la population demeure réactionnaire, comme le révèle l’élection de Thatcher en 1980. Le mythe des swinging sixties doit être relativisé.
Ce livre collectif distingue finement libération sexuelle et révolution sexuelle. Le terme de libération sexuelle renvoie à une simple évolution des mœurs, autonome de toute lutte politique. La libération sexuelle apparaît alors comme un phénomène naturel. Au contraire, la révolution sexuelle insiste sur la dimension politique des changements. Ce sont des mouvements de lutte, notamment féministes et homosexuels, qui ont contribué à transformer la société. C’est évidemment cette lecture de l’histoire qui semble la plus pertinente. L’étouffoir du conformisme et de l’ordre moral a été attaqué par des mouvements de lutte. La période des années 1968 a permis d’ouvrir de nombreuses brèches.
Si la révolution sexuelle semble évidemment inachevée, il semble important de défendre ce mouvement contre les gauchistes, les réactionnaires et les féministes postmodernes. Un nouveau puritanisme vise à relativiser l’importance du plaisir sexuel. La famille et l’ordre moral sont même considérés comme des refuges confortables. La révolution sexuelle a permis davantage d’égalité pour les femmes et les homosexuels, même si ce combat est loin d’être terminé. En revanche, une conception quantitative de la sexualité perdure, avec les statistiques pour sociologues. La sensualité et le plaisir demeurent encore peu valorisés par la société.
Il semble important de continuer cette révolution du plaisir qui devient abandonnée voire étouffée. Les gauchistes sérieux et puritains rejettent cette politisation du plaisir. Les questions économiques doivent prédominer, le reste n’est que superficialité et coquetterie petite bourgeoise. Par ailleurs, les libéraux défendent la sexualité comme un problème privé. Pourtant, le personnel reste politique. Le plaisir et la sensualité demeurent des expériences centrales de la vie quotidienne. Seule une révolution sociale et sexuelle peut permettre de généraliser la sensualité, le plaisir, la jouissance.
Source : Alain Giami et Gert Hekma (dir.), Révolutions sexuelles, La Musardine, 2015
Lilian Mathieu, Note de lecture, publiée sur le site Lectures le 8 septembre 2015
Quentin Girard, Révolutions sexuelles, révolutions tout court, publié dans le journal Libération le 27 février 2015
Philippe Brenot, Révolutions sexuelles, publié sur le blog Liberté-Egalité-Sexualité le 17 avril 2015
Révolutions sexuelles – Alain Giami et Gert Hekma, publié sur le site Mille & Une Pages
Radio : La sexualité et son histoire 3/4, Histoire de l’éducation sexuelle, diffusée dans l'émission La Fabrique de l'histoire le 24 avril 2013
Vidéo : Colloque Femmes, féminisme, recherches, 30 ans après, réalisé le 14 décembre 2012
Radio : Sylvie Chaperon, "Féminisme et socialisme, une histoire conflictuelle", conférence-débat organisée par l’Université Populaire de Toulouse le 26 novembre 2012
Alain Giami, La banalité sexuelle, publié dans la revue Le Passant Ordinaire de juin-décembre 2003
Articles d'Alain Giami publiés sur le portail Cairn
Articles de Sylvie Chaperon publiés sur le portail Cairn