Les femmes et la littérature érotique
Publié le 1 Septembre 2014
La libération des femmes comporte une forte dimension érotique et sensuelle. La répression sexuelle, les normes et les contraintes sociales imposent un carcan auquel les femmes doivent se soumettre. Alexandra Destais évoque cette dimension à travers une étude sur la littérature érotique féminine au XXe siècle.
L’érotisme apparaît désormais comme un terme galvaudé, marchand et consumériste. Les salons de « l’érotisme » incarnent cette dérive vers une vulgarité affligeante et un espace commercial. La sexualité se réduit à une simple gymnastique, alors que le cerveau demeure le principal organe érotique et orgasmique. « L’élasticité actuelle du terme "érotisme" le prive de son caractère opérationnel, de sa force originelle, de sa belle histoire culturelle, de sa capacité à rendre compte de la richesse imaginative de l’être humain, de son inventivité concernant ses désirs, ses plaisirs, son rapport au corps », regrette Alexandra Destais.
L’érotisme peut se distinguer de la pornographie qui recherche davantage l’excitation immédiate. L’érotisme comporte une dimension poétique, artistique, mais aussi affective et psychologique. L’érotisme littéraire féminin s’attache à relier le plaisir et les sentiments amoureux avec leur pouvoir aphrodisiaque.
Après la seconde guerre mondiale, la période n’est pas vraiment à la jubilation amoureuse. Un érotisme noir se développe, incarné par Georges Bataille. Les sentiments amoureux et les plaisirs sensuels sont écartés par une approche intellectuelle et désenchantée du corps. La littérature érotique devient grave et sérieuse pour s’interroger sur la face sombre de la nature humaine. Après la découverte des camps d’extermination la libération joyeuse des désirs semble déplacée. Le surréalisme apparaît comme décalé. Henri Miller ne partage pas l’optimisme des surréalistes qui veulent relier l’esprit et la chair dans l’amour fou. Henri Miller s’oppose au sentimentalisme abusif pour privilégier la passion sexuelle, sans pour autant exclure la quête amoureuse.
Sade devient la référence de l’érotisme noir au XXe siècle. La surenchère de violence et de débauche chez Sade attise moins le désir que le dégoût et le rejet. Mais les surréalistes valorisent également cet écrivain, perçu comme libérateur des désirs et de l’imagination amoureuse contre les contraintes sociales. Même Simone de Beauvoir, pourtant féministe audacieuse, cède à cette mode. Dans les romans de Sade, les femmes demeurent des objets soumis à l’imagination cruelle des hommes. Dans ce contexte, l’érotisme féminin ne semble pas pouvoir exister. La dissociation du sentiment amoureux et du plaisir sexuel, mais aussi l’imagination et le libre jeu des forces sensuelles ne sont pas attribués aux femmes.
La jouissance et l’imaginaire érotique autonome des femmes semblent occultés. L’évocation de la sexualité féminine provoque le scandale. Le Deuxième sexe de Simone de Beauvoir ouvre une brèche, suivie par Pauline Réage. Son Histoire d’O présente le parcours d’une femme qui consent à la soumission et au masochisme avec viols, torture, esclavage. O devient un modèle repoussoir qui incarne la servitude volontaire à travers la soumission amoureuse. Ce sont les sentiments qui la conduisent au consentement et à l’esclavage.
Catherine Robe-Grillet, femme du célèbre écrivain, écrit également sous pseudonymes le récit de passions mortifères. Elle valorise le sado-masochisme et l’esclavage amoureux volontaire. Même si la dimension sentimentale semble moins mise en avant. Une littérature érotique brise également l’image angélique de la féminité, supposée douce et gentille. Des récits mettent en scène des femmes sadiques, dominatrices et cruelles.
Cet érotisme noir insiste sur la soumission amoureuse. La littérature érotique plus classique valorise également la femme à la sexualité passive qui se contente d’attendre les initiatives de son amant. Cette littérature s’oppose à l’émancipation des femmes. Beauvoir désire au contraire l’avènement d’une femme indépendante, qui s’émancipe de la tutelle masculine et maîtrise sa sexualité, ses désirs pour sa plus grande jouissance.
Érotisme solaire et révolution sexuelle
Dans les années 1950 l’image du bonheur au foyer, avec son petit couple bourgeois, commence à s’effriter. Le travail salarié des femmes n’est pas perçu comme une libération, car il ne fait que rajouter de nouvelles contraintes. C’est dans le domaine de la sexualité que les nouvelles féministes tentent de créer un espace de liberté. La contraception et l’avortement doivent permettre le plaisir sexuel sans conséquences irréversibles.
L’éducation nie et répudie la jouissance féminine. Les religieux et les communistes rejettent toute forme de sensualité qui détourne du nécessaire sacrifice. Ceux et celles qui défendent la contraception n’évoquent pas la libération sexuelle mais l’équilibre du bonheur familial. L’individualisme libertaire semble beaucoup moins valorisé que les valeurs familiales et patriarcales. Mais l’érotisme ne se réduit plus à l’assujettissement des femmes. « Il devient peut-être désormais possible d’envisager un rapport ludique, joyeux, décomplexé à la sexualité, de libérer les consciences en même temps que les corps, en tout cas, d’apporter un certain vent de légèreté », décrit Alexandra Destais.
L’érotisme féminin s’attaque au mythe de l’amour passionnel, et surtout à celui de la femme objet. L’amour doit être délivré de sa pesanteur tragique et de sa valeur sacré. Le mythe de Grisélidis symbolise la soumission féminine au sein du mariage. L’amour apparaît comme un instrument du patriarcat et de la dépossession de soi. Contre l’aliénation du mariage, la vie sexuelle doit se libérer. Beauvoir attaque le statut de la femme objet. L’épanouissement érotique devient un enjeu central. « C’est sous les draps que les femmes doivent s’émanciper, conquérir leur dignité de sujet, acquérir une maîtrise consciente de leurs désirs », résume Alexandra Destais. Un rapport de réciprocité doit s’instaurer dans la sensualité.
Les femmes doivent sortir de la passivité et devenir plus offensives dans leur vie sexuelle en prenant des initiatives. Beauvoir invite les femmes à sortir de la soumission et de l’aliénation. Françoise D’Eaubonne, fondatrice du Front d’Action Homosexuel Révolutionnaire (FHAR), cherche à déculpabiliser la chair. Elle attaque la morale sexuelle et sa culpabilisation. Au contraire, les femmes doivent adopter un comportement actif dans la société comme dans leur intimité. Pourtant Françoise D’Eaubonne semble moins audacieuse que Beauvoir. Elle appelle à rééquilibrer le couple mais ne va pas jusqu’à valoriser le libertinage. Mais Françoise D’Eaubonne insiste sur la nécessité d’une révolution sociale pour se libérer des contraintes afin de permettre un épanouissement érotique et psychique.
Les littérature érotique présente progressivement des femmes qui assument leurs désirs en dehors de tout attachement amoureux. Le langage des auteures se libère contre les précautions chastes et leurs illusions. Le roman Emmanuelle décrit une femme qui multiplie les expériences sexuelles avec hommes et femmes. Les plaisirs érotiques sont associés au voyage exotique en Thaïlande car la jeune femme part rejoindre son mari diplomate. « L’arrivée dans un nouvel espace libère des contraintes de la vie ordinaire et favorise de nouvelles rencontres », souligne Alexandra Destais. L’érotisme devient même un art de vivre et la voie d’accès au bonheur humain. La plaisir sensuel et la rencontre des corps doivent s’affranchir du carcan du couple et des contraintes sociales. « Temps passé à autre chose qu’à l’art de jouir, entre des bras toujours plus nombreux, est un temps perdu », tranche dans son récit Emmanuelle Arsan. D’autres conceptions amoureuses s’expérimentent en rupture avec le modèle traditionnel et patriarcal du couple exclusif et de sa routine.
Publié en 1959, Emmanuelle propose déjà un nouvel art de vivre et d’aimer. Ce texte annonce l’explosion libertaire de la fin des années 1960. Mais Emmanuelle Arsan ne s’inscrit pas dans la perspective du freudo-marxisme de Wilhelm Reich ou de la révolution sexuelle évoquée par Herbert Marcuse. L’écrivaine ne propose pas de détruire l’ordre social pour expérimenter une solution collective. Elle se contente de promouvoir un mode de vie et un état d’esprit en dehors du conformisme des « masses ». Cet érotisme s’apparente alors à un bonheur élitiste. Les théories de Wilhelm Reich participent fortement à ce climat de libération sexuelle. Le psychanalyste conserve une conception conformiste du plaisir, limité à une sexualité génitale et hétérosexuelle. Mais il insiste sur l’importance de l’orgasme féminin, constamment ignoré.
Le mouvement de libération sexuelle débouche vers la banalisation du cinéma pornographique. La sexualité n’est plus le prétexte à un discours ou à une esthétique pour devenir une pratique censée attaquer l’ordre moral. Alexandra Destais estime que « le "porno" cherche à contester les valeurs dominantes et à libérer le corps de ses entraves, non seulement par une pratique désinhibée mais surtout par la mise en visibilité intégrale de cette pratique ». Si le "porno" semble aujourd’hui normalisé et banalisé, il représente un véritable choc culturel à la fin des années 1960.
La pornographie, et plus généralement la libération sexuelle, divise le mouvement féministe. Le féminisme radical des années 1970 défend coûte que coûte la libération sexuelle contre le schéma patriarcal d’une union monogame et hétérosexuelle. Mais un féminisme « culturel », plus réformiste, dénonce la révolution sexuelle avec l’argument, certes pertinent, d’un risque de l’alignement des désirs des femmes sur ceux des hommes. Ce féminisme réformiste s’oppose donc à la pornographie. Mais, avant le règne d’une industrie qui valorise la performance, c’est la libération des corps contre les tabous et les interdits qui guide la pornographie. « En montrant le jeu libre du sexe indépendamment du sentiment, de la passion, du désir d’enfanter, elle est un geste de révolte contre la longue oppression exercée par les curés, le législateur, la bourgeoisie », rappelle Alexandra Destais.
Le film Gorge profonde (Deap Throat) déclenche un débat. Le film montre une femme en quête d’orgasmes, ce qui valorise l’autonomie de la sexualité féminine. Le président Nixon dénonce ce film pour préconiser un retour à l’ordre moral. La féministe Catharine McKinnon fustige également ce film. Mais Luce Irigaray s’oppose à la représentation de la sexualité proposée par la pornographie comme une mécanique répétitive . Les femmes doivent au contraire explorer leur corps pour suivre leurs propres désirs. La pornographie révèle aussi les dérives de la révolution sexuelle. La vision de la femme émancipée est utilisée pour perpétuer la domination masculine. Contre le phallocentrisme et la phallocratie, de nouveaux désirs doivent s’expérimenter. Un érotisme féminin peut émerger à travers une jouissance non soumise aux paramètres masculins. La littérature érotique développe donc un courant féministe, et même homosexuel et lesbien.
Régine Deforges, avant de devenir une vedette du monde littéraire, publie des livres érotiques. Elle subit la censure et la répression. L’édition érotique semble encore moins tolérée lorsqu’elle provient d’une femme. Mais, dans les années 1980, le journal conservateur Le Figaro prend la défense de la littérature érotique pour mieux dénoncer la permissivité et l’hédonisme supposé. L’érotisme noir permet de montrer une sexualité inquiétante et angoissante. Régine Deforges dénonce le porno hardcore, jugé misogyne et puritain en rabaissant la sexualité. Ses écrits proposent au contraire un érotisme littéraire et ludique qui repose sur l’imagination. Dans ses textes, l’éléments érotique le plus fort ne provient pas de la personne la plus séduisante. Une patronne de bar routier, éloignée des canons de beauté en vigueur, se révèle très sensuelle. La liberté érotique est associée à l’amour.
En 2001, Catherine Millet parvient à nouveau à choquer à travers un livre érotique. Sa description semble froide et clinique, sans la moindre sensualité. La réalité prime sur l’obscénité. En revanche, elle valorise la sexualité multiple et ouverte à tous les possibles, avec le plus grand nombre de partenaires. « Le faire l’emporte sur le dire, le descriptif sur le narratif. Le sexe constitue le ressort de l’action, son principe et sa finalité », observe Alexandra Destais. Le récit se rapproche alors de la pornographie. La critique d’art dissocie le plaisir sexuel du sentiment amoureux.
Ovidie, travailleuse du sexe, estime que le sentiment participe à nouvelle répression sexuelle, qui remplace le devoir de reproduction. « Étant donné la rareté de la véritable rencontre amoureuse, le sexe détaché de tout autre considération demeure selon elle une valeur sûre et ce d’autant plus qu’il est une source bénéfique d’épanouissement individuel », commente Alexandra Destais. Ovidie se rapproche alors des théories de Wilhelm Reich.
Une véritable libération des femmes doit s’appuyer sur une libération sexuelle, « dont-elles seraient les principales artisanes et bénéficiaires et qui les conduiraient à accepter d’éprouver sans honte du plaisir sexuel, à aimer leur corps, à en extraire tout le potentiel de jouissance auprès de complices hédonistes », précise pertinemment Alexandra Destais. Mais cette libération sexuelle des femmes ne doit pas s’appuyer sur le modèle agressif et masculin de la pornographie. Des féministes pro-sexe tentent de sortir la pornographie de ses stéréotypes masculins. Des profils diversifiés d’acteurs et d’actrices, une complicité ludique et séductrice entre les personnages, de la douceur, de la sensibilité et des caresses permettent de perturber la froide mécanique pornographique.
L’appel à la jouissance n’attaque pas toujours l’ordre existant. Un hédonisme consumériste incite surtout à acheter de nouvelles marchandises pour satisfaire des désirs qui ne font que renforcer la logique capitaliste. Dans les magazines, la jouissance devient même une injonction. Pourtant, notre époque se caractérise surtout par une grande misère sexuelle et affective. « La sexualité de la plupart des mâles contemporain se réduit très souvent à un rapport brutal, austère univoque », souligne Alexandra Destais. La pornographie peut réduire la sexualité à une froide mécanique sans inventivité dans laquelle la femme demeure un simple objet sexuel. La séparation, l’isolement et l’absence de rencontre caractérise la période moderne.
La répression sexuelle empêche toujours l’abandon au plaisir et l’ouverture à l’inconnu. « En proie à une peur archaïque vivifiée au spectacle de l’émancipation des femmes, les hommes osent de moins en moins les solliciter tandis que la plupart d’entre elles n’osent pas encore aborder frontalement les hommes qui leur plaisent par crainte d’être étiquetées comme des catins des temps modernes », résume Alexandra Destais. Face aux nouvelles normes sociales et au culte de la performance, le désir de réenchanter le sexe demeure décisif.
La volupté, les caresses, la sensualité permettent de réinventer le plaisir sexuel en dehors des normes sexistes et pornographiques dominantes. Une littérature érotique féminine insiste sur l’imagination et le désir pour créer un climat sensuel, contre le plaisir immédiat. Cette conception de la sexualité semble aussi plus réaliste que les scénarios érotiques qui occultent les relations humaines, avec leurs frustrations et leurs contrariétés. Dans la littérature érotique traditionnelle, les individus se livrent au plaisir sexuel sans même se rencontrer et se connaître.
Virginie Despentes, dans son livre intitulé Baise moi, brise de nombreux tabous. Les femmes ne sont pas réduites au statut de pauvres petites choses inoffensives. Elles assument la violence et leurs besoins sexuels. Le livre décrit deux jeunes femmes, de milieu populaire, qui sèment de nombreux morts sur leur passage. Le sadisme devient prolétaire et non plus réservé à une élite aristocratique. « Nadine et Manu sont quant à elles des femmes de rue qui chassent dans les bars et instrumentalisent des hommes afin d’assouvir des besoins sexuels aussi exigeants que ceux de leurs partenaires », résume Alexandra Destais. Mais le sexe ne renvoie pas ici à la sensualité et au désir, mais plutôt à un besoin indispensable.
Charlotte Roche, dans Zones humides, situe son récit dans un hôpital. Elle explore son propre corps, y compris dans sa dimension répulsive. Comme Sade, elle privilégie les excès et l’outrance. Mais une touche d’humour la rapproche de Rabelais. La littérature érotique, en dehors du monde occidental, conserve toute sa charge subversive. Dans des sociétés patriarcales soumises aux contraintes religieuses, le plaisir féminin demeure niée. Les femmes permettent de renouveler la littérature érotique, pour briser tous les codes et les rapports de domination. Des récits présentent des femmes qui assument leurs désirs et ne se contentent plus d’une posture passive. Elles multiplient les amants et se livrent à l’adultère sans culpabilité.
Le roman Cinquante nuances de Grey décrit une petite étudiante amoureuse d’un beau et riche trentenaire qui se soumet à toutes ses fantaisies sadomasochistes. Ce récit lisse propose un plaisir qui ne peut s’accompagner que de souffrances et de soumission consentie. Le primat du couple demeure, et personne ne rejoint les deux petits amants. Le porno s’adresse désormais aux femmes aux foyers frustrées. Les codes de l’érotisme noir se banalisent mais s’affadissent, très loin de la folie de Sade ou de Guillaume Apollinaire.
Le schéma pornographique occulte le raffinement, la multiplicité des désirs et des plaisirs féminins. La sensualité et la volupté disparaissent. « L’érotisme a perdu ses lettres de noblesse au profit de la transparence pornographique, du culte de l’organique direct qui dépoétise, appauvrit et déshumanise le rapports aux choses de l’amour », regrette Alexandra Destais. Bonne mère et épouse modèle, la femme se doit également de devenir performante au lit. Une nouvelle culpabilisation se développe avec les normes morales modernes. L’abandon au plaisir et la jouissance n’est plus toléré.
Pourtant Alexandra Destais enferme le plaisir sexuel dans le cadre du sentiment amoureux, désormais régit par des codes marchands. Le freudo-marxisme ou les féministes pro-sexe ont raison de vouloir séparer plaisir et sentiment pour sortir des normes de la séduction imposées par la société marchande. Même si le sentiment amoureux peut aussi renforcer la sensualité et le désir.
Surtout, Alexandra Destais se réfère à Michel Onfray. Son individualisme hédoniste comprend des aspects sympathiques, mais aussi plusieurs limites. Les femmes évoquées, qui écrivent et vivent dans l'érotisme, appartiennent toutes à la classe de la bourgeoisie. Elles disposent du temps et de la possibilité pour s'adonner librement aux plaisirs érotiques. Il semble plus difficile pour des prolétaires de s'abandonner aux joies de la sensualité. L'érotisme apparaît comme un mode de vie, un simple choix. L'affranchissement des contraintes sociales et morales semble déccouler d'une simple volonté individuelle. Mais l'ordre capitaliste et le conditionnement patriarcal ne permettent pas d'embraser la vie avec volupté. Seule une destruction de la civilisation marchande et une révolution affective et sexuelle peut permettre un véritable épanouissement des individus.
Source : Alexandra Destais, Éros au féminin. D’Histoires d’O à Cinquante nuances de Grey, Klincksieck, 2014
Vidéo : Alexandra Destais,"Femmes et société : quelle nouvelle donne ?"
Radio : Emission Une femme de plume avec Alexandra Destais sur Radio TSF98
Radio : Europe 1 Social Club du 6 février 2014
Radio : Histoire d’O, vue par la déléguée départementale aux droits des femmes et à l’égalité, publié sur le site Observatoire du bonheur le 27 avril 2014
Radio : conférences d'Alexandra Destais sur le site Vents contraires
Radio : Alexandra Destais sur France Culture
Radio : Martin Quenehen, Dominique Aury, Histoire d'O, émission diffusée sur France Culture le 17 janvier 2015
Alexandra Destais, "L’érographie littéraire féminine : la frénésie sexuelle maîtrisée ?", revue @nalyses, hiver 2008
Alexandra Destais, The Story of O, Pauline Réage
Alexandra Destais, Emmanuelle. Une nouvelle énigme, publié sur le site Emmanuelle Arsan
Germinal Pinalie, Radicale slut : entretien avec Ovidie, mis en sur le site L'En Dehors le 3 juin 2002
Interview d'Ovidie, mis en sur le site L'En Dehors le 17 octobre 2004