Le syndicalisme de la CNT espagnole
Publié le 6 Février 2025
La révolution espagnole de 1936 a marqué l’histoire mais reste méconnue. Cette révolte amorcée par des ouvriers et des paysans se heurte aux fascistes et aux staliniens. Les journalistes puis les historiens réduisent cet épisode à une « guerre civile » entre la démocratie et le fascisme. Les libéraux et les staliniens s’accordent pour effacer l’influence du courant anarchiste et la perspective d’une révolution sociale. Ensuite, la « Nouvelle gauche » des années 1968 délaisse l’histoire du mouvement ouvrier et de la révolution espagnole de 1936.
Murray Bookchin est d’abord militant communiste avant de se tourner vers le trotskisme. Il découvre le mouvement libertaire durant les années 1960. En 1967, il voyage en Europe pour découvrir l’influence des Provos aux Pays-Bas et des situationnistes en France. Surtout, Murray Bookchin se penche sur l’histoire du mouvement anarchiste et sur les pratiques libertaires des ouvriers et paysans espagnols. L’anarchisme apparaît comme un mouvement social organisé, et non pas une banale expression individualiste.
L’anarchisme espagnol s’appuie sur la spontanéité, la passion et les intitiatives à la base. Contrairement au marxisme, il s’oppose à l’autorité et à la hiérarchie sous toutes ses formes. Les anarchistes espagnols se soucient des aspects concrets d’une société libertaire future et s’attachent à transformer la vie quotidienne. La révolution espagnole de 1936 apparaît comme un moment d’apogée du mouvement ouvrier international. Murray Bookchin revient sur les origines politiques et syndicales de ce moment révolutionnaire dans le livre Les anarchistes espagnols.
Première Internationale
Guiseppe Fanelli, proche de Bakounine, contribue à diffuser l’anarchisme en Espagne en 1868. Ce courant politique s’oppose à l’État et à la hiérarchie pour favoriser l’auto-organisation. Contrairement au marxisme, son idéologie et son corpus théorique n’est pas clairement définie. « L’anarchisme est un vaste mouvement libidinal de l’humanité qui cherche à ébranler l’appareil répressif issu de la société hiérachique », décrit Murray Bookchin.
Michel Bakounine contribue à donner une cohérence théorique à l’anarchisme. Cet aristocrate russe assoiffé d’action participe aux insurrections de 1848. Il rallie les diverses conspirations et barricades dans plusieurs pays. Bakounine insiste sur la dimension collective de la liberté. « Si elles ne sont pas perverties par la propriété, l’exploitation et l’autorité, les collectivités tendent vers un équilibre coopératif et humaniste par pur intérêt commun », résume Murray Bookchin.
Bakounine reprend les analyses économiques de Karl Marx mais s’oppose à son courant au sein de l’Association internationale des travailleurs (AIT). Bakounine critique la centralisation imposée à travers les partis politiques. Il estime que la révolution doit détruire l’appareil d’État avec la police, l’armée et la bureaucratie. Il insiste sur la conformité des moyens et des fins, de la forme et du contenu.
La section de l’AIT de Barcelone est lancée en décembre 1868. Des ouvriers luttent pour la liberté d’association tandis que des libéraux aspirent à davantage de démocratie. Ces divers groupes se rejoignent dans l’appel à la création d’une « république démocratique et fédérale ». L’Alliance, proche de Bakounine, affirme des idées clairement anarchistes et vise à influencer les orientations théoriques de l’Internationale.
Le Congrès de 1870 de l’Internationale regroupe les délégués de 150 associations ouvrières présentent dans 36 villes. Le discours d’ouverture attaque directement l’État et la domination du capital. Les anarchistes de l’Alliance bénéficient d’un prestige important. Mais ils se heurtent aux syndicalistes qui insistent sur l’importance des luttes économiques pour l’amélioration des conditions de travail. L’organisation de l’Internationale préfigure celle du syndicalisme.
Des associations de métiers s’articulent avec des associations locales interprofessionnelles. Les anarchistes insistent sur le contrôle par la base et sur l’action directe pour éviter la bureaucratie syndicale. Ensuite, les anarchistes insuflent une intensité et une passion révolutionnaire qui tranche avec les autres syndicats ouvriers.
Le courant socialiste tente de prendre le contrôle de la Fédération régionale espagnole de l’Internationale. Les futurs fondateurs du PSOE, soutenus par Paul Lafargue, veulent transformer cette organisation en parti politique qui se présente aux élections. Les socialistes tentent une scission mais s’enlisent dans la marginalité. La Fédération reste majoritaire. Elle regroupe des anarchistes et des syndicalistes pragmatiques qui privilégient l’action directe face à un patronat intransigeant. La Fédération s’effondre en 1880, à l’image de l’AIT et de l’Alliance de Bakounine.
Syndicalisme révolutionnaire
Les socialistes lancent le PSOE en 1881. Le syndicat UGT qui devient la courroie de transmission des socialistes est créé en 1888. Ce courant ne subit pas la répression mais reste minoritaire. Tandis que les ouvriers se tournent vers les anarchistes, les travailleurs qualifiés préfèrent les républicains aux socialistes. La disparition de l’Internationale débouche vers l’éclatement des anarchistes en petits groupes isolés sans perspective de transformation sociale. Ils rejettent le mouvement socialiste qui se développe mais demeure réformiste et autoritaire.
Tandis que l’Europe est secouée par les attentats anarchistes, l’Organizacion Anarquista est lancée en 1888. Ce groupe puriste s’appuie surtout sur la propagande pour tenter de s’élargir. Le mouvement syndical se concentre sur les luttes économiques mais reste dirigé par des militants anarchistes. Par ailleurs, les attentats à la bombe se répandent à Barcelone mais aussi en Andalousie avec la Mano Negra. La période du terrorisme anarchiste des années 1890 débouche vers une brutale répression.
Les anarchistes se tournent à nouveau vers la lutte des classes à travers le syndicalisme révolutionnaire. Les luttes sociales pour améliorer les conditions de travail des ouvriers doivent s’accompagner d’une perspective de rupture avec le capitalisme. Ensuite, ce sont les travailleurs de chaque entreprise qui doivent gérer la production pour réorganiser la société depuis la base. Les décisions s’appliquent du bas vers le haut, contrairement au modèle hiérarchisé.
« Démocratiques, décentralisés et fédérés, les organes économiques du prolétariat s’y substitue à l’État », indique Murray Bookchin. Pour le syndicalisme révolutionnaire, le pouvoir est économique. Les élections et le parlementarisme sont jugés inutiles. L’action directe, avec les grèves et le sabotage, entretient l’esprit de révolte et stimule le sens de l’initiative individuelle. C’est dans l’usine, avec l’affrontement direct entre exploiteurs et exploités, que se construit la lutte contre le capitalisme.
Une grève éclate dans l’industrie textile à Barcelone en 1901. Les ouvriers développent des pratiques d’action directe qui favorisent cette conflictualité sociale. « Cette grève aura lieu précisément parce que le prolétariat de Barcelone, formé à l’action directe et aux tactiques anarchistes, a développé un remarquable sens de l’intitiative, en l’absence duquel elle serait impossible », souligne Murray Bookchin. Les métallurgistes rejoignent le mouvement. Le 17 février 1902, la Fédération des sociétés de résistance déclare la grève générale dans toute la ville. Le conflit dure une semaine. Le patronat prend conscience de la puissance du mouvement ouvrier et parvient à écraser divers mouvements de grève.
En 1906 est lancée Solidaridad Obrera, une organisation axée sur des revendications immédiates. Mais ce syndicat est traversé par des conflits entre courants politiques. Les socialistes veulent intégrer Solidaridad Obrera à leur syndicat de l’UGT. Mais les anarchistes parviennent à imposer la stratégie de la grève générale sur le modèle de la CGT française. En 1909, un nouveau conflit éclate dans l’industrie textile de Barcelone. Solidaridad Obrera veut élargir le mouvement vers la grève générale. Une insurrection éclate du 26 juillet au 1er août de manière spontanée. La répression violente de cette Semaine tragique renforce l’influence de l’anarcho-syndicalisme.
Développement de la CNT
L’anarcho-syndicalisme parvient à se développer en Espagne. La stratégie des soulèvements locaux et de la grève générale, avec l’action directe individuelle ou collective, permet la construction d’une organisation syndicale. Les anarchistes espagnols parviennent à développer des modes d’organisation capables d’englober une diversité de tactiques. En 1910, une nouvelle confédération ouvrière nationale est créée : la CNT. Contrairement à sa rivale socialiste de l’UGT, la CNT rejette toute tendance à la bureaucratisation et à la centralisation. Son activité repose sur l’initiative de ses instances locales et régionales. La CNT favorise les débrayages brefs pour alimenter l’esprit de révolte.
En 1919, la CNT devient une redoutable force révolutionnaire de plus de 600 000 membres. L’intransigeance de la bourgeoisie catalane favorise le développement de la CNT. L’échec des tactiques politiques des socialistes alimente le recours à l’action directe. Des syndicats industriels regroupent les ouvriers et non qualifiés d’une même usine. En janvier 1919 s’amorce une grève générale de 44 jours qui paralyse l’économie de Barcelone. Ce qui permet d’obtenir la journée de 8 heures. Cependant, la force de la CNT inquiète la bourgeoisie.
Des syndicalistes sont réprimés et même assassinés. Des groupes anarchistes de pistoleros répliquent avec des attentats et des assassinats de patrons. Le courant modéré de la CNT, incarné par Salvador Segui, collabore avec les socialistes et tente d’écourter la grève de 1919. Cette modération de la CNT débouche vers les groupes armés qui deviennent la tendance inverse avec les anarchistes en quête d’action. Los Solidarios, incarné par Durruti et Ascaso, multiplient les expropriations de banque pour planifier une insurrection. Cependant, le mouvement anarchiste subit une violente répression.
En 1923, Primo de Rivera impose une dictature militaire. Ce nouveau régime prétend incarner la stabilité après les crises parlementaires et la corruption des politiciens. Les Cortès sont suspendus et la presse est censurée. Cependant, la dictature consent à des réformes sociales avec des augmentations de salaires. Ce qui suffit aux socialistes pour collaborer avec le nouveau régime. Au contraire, la CNT lance un appel à la grève générale après le coup d’état militaire. Mais le mouvement reste minoritaire et devient facilement réprimé par l’armée. Après une vague importante d’arrestations, la CNT rentre en clandestinité.
Dans ce contexte, les divisions entre révolutionnaires et modérés s’accentuent. La FAI veille à maintenir les principes anarchistes au sein de la CNT. Ce groupe affinitaire s’apparente à une avant-garde éclairée. Cependant, la FAI ne procède pas à des exclusions et ses dissidents peuvent librement critiquer les dirigeants. Mais la FAI vise à reprendre le contrôle de la CNT pour influer sur ses orientations. Ce qui attire les « centristes » de la centrale syndicale. En revanche, des jeunes ouvriers ne se préoccupent pas de la CNT mais rejoignent la FAI pour multiplier les braquages et les tentatives d’insurrection.
Grèves insurrectionnelles
Un débat majeur surgit pendant la dictature. Les modérés estiment que le renversement du régime et l’instauration d’une République deviennent un préalable à la révolution sociale. Leur stratégie gradualiste les rapproche des socialistes. Au contraire, les anarchistes affirment une politique d’opposition à l’État, qu’il soit dictatorial, monarchique ou républicain. Néanmoins, ces positions peuvent évoluer. Les modérés peuvent se montrer intansigeants tandis que la FAI accepte des concessions pour servir ses objectifs à court terme. En 1930, avec l’effondrement de la dictature militaire, la CNT devient à nouveau légale et peut diffuser sa presse. Avec la crise économique, la base de la CNT semble plus proche de la FAI que de la direction modérée.
Les socialistes dirigent le gouvernement de la nouvelle République. Ils veulent affaiblir la CNT considérée comme la principale rivale de leur syndicat de l’UGT. Le gouvernement réprime une grève de standardistes. La FAI lance alors un appel à la guerre totale contre le régime de la République qui semble aussi répressif que la dictature. Les modérés de la CNT, qui ne pensent pas possible la perspective d’une révolution, ne cessent de s’isoler. Au contraire, les anarchistes de la CNT doivent démontrer un optimiste volontariste et ne cessent de lancer des tentatives d’insurrection.
La crise économique creuse les clivages politiques. La bourgeoisie glisse vers la droite tandis que les ouvriers et les paysans se tournent vers les anarchistes. En 1933, la CNT lance la vague de grèves la plus massive de son histoire. Le mouvement pour l’amnistie des prisonniers politiques débouche vers une grève générale à Barcelone et dans tout le pays. Les anarcho-syndicalistes lancent également une puissante campagne pour l’abstention électorale. Les délégués de la FAI insistent sur la nécéssité de préparer l’insurrection après les élections. La CNT adopte une résolution similaire.
L’Alianza Obrera (alliance ouvrière) permet l’unité entre l’UGT et la CNT sur le modèle des « fronts unis » contre la montée du fascisme. En 1934, des grèves générales sont lancées par l’Alianza Obrera à Madrid et à Barcelone. Mais les socialistes de l’UGT ne fournissent pas les armes nécéssaires pour permettre la victoire de cette grève insurrectionnelle. Les accords d’appareils ne débouchent pas vers une coordination réelle dans le mouvement.
La grève dans les Asturies est lancée par une unité ouvrière à la base des mineurs de l’UGT et de la CNT. Les casernes sont attaquées. Les insurgés s’emparent de la ville d’Oviedo. Cependant, le mouvement ne prend pas la forme de soviets et de structures auto-organisées. Les « comités révolutionnaires » restent centralisés et contrôlés par des milices marxistes. Néanmoins, les anarchistes lancent des structures plus décentralisées qui organisent le ravitaillement et la satisfaction des besoins immédiats.
Ces mêmes dynamiques se développent à une large échelle durant la révolution de 1936. La gauche de gouvernement refuse de livrer des armes aux anarchistes qui affrontent les franquistes. Les communistes et les socialistes sont davantage attachés à combattre les anarchistes plutôt que le coup d’état militaire. Néanmoins, les pratiques d’auto-organisation et de socialisation de l’économie se développent. L’insurrection des Asturies préfigure également la violente répression et l’écrasement de la révolution dans un bain de sang. En 1934, c’est déjà le général Franco qui est envoyé dans les Asturies. De nombreux anarcho-syndicalistes sont tués ou emprisonnés avant le coup d’état de 1936.
Pratiques syndicales
La CNT demeure la plus puissante organisation révolutionnaire de l’histoire du mouvement ouvrier. Ce syndicat de masse parvient à diffuser des pratiques de lutte et à lancer des grèves insurrectionnelles. Il semble indispensable de se pencher sur cette histoire pour renouveller les pratiques syndicales et les luttes sociales. Certes, la révolution de 1936 éclate de manière spontanée. Mais elle demeure impulsée par des ouvriers et des paysans qui baignent dans le syndicalisme révolutionnaire. La CNT incarne également les forces et les limites de ce courant politique.
Murray Bookchin montre bien les divisions qui traversent cet appareil anarcho-syndicaliste. La direction de la CNT aspire à une alliance avec les socialistes puis avec le pouvoir républicain. Même quand les anarchistes les plus puristes de la FAI dirigent la CNT, les syndicalistes finissent dans des ministères. En revanche, cette confédération reste décentralisée et laisse une importante autonomie à ses structures locales. Ce qui permet de diffuser des pratiques d’actions directes et de grèves sauvages. Ces multiples luttes permettent de forger une solide conscience révolutionnaire au sein de la classe ouvrière.
La CNT reste souvent associée à son idéologie anarcho-syndicaliste. Néanmoins, les débats restent vifs au sein de la confédération. La CNT ne propose aucune véritable idéologie précise et homogène. Néanmoins, sur les autres questions stratégiques, la CNT reste divisée. L’alliance avec la gauche et le rapport à l’État reste un clivage majeur. L’opposition traditionnelle entre anarchistes puristes et modérés se brouille en 1936. Dans le feu de l’action, et selon les intérêts du moment, les anarcho-syndicalistes peuvent rallier le pouvoir. Le mouvement anarchiste reste suffisament confus pour jongler entre dogmatisme et opportunisme.
La décentralisation et l’autonomie des syndicats de base fondent le consensus le plus précieux. C’est cette organisation qui permet de diffuser des pratiques de lutte et de multiplier les grèves. Le syndicalisme révolutionnaire ne doit pas se réduire à une idéologie fossilisée ou à un dogmatisme idéologique. Les militants qui se réfèrent à la CNT peuvent parfois se recroqueviller dans un folklore désuet avec une idéalisation du passé. Se draper dans des principes puristes et dogmatiques semble moins pertinent que de s’organiser avec les autres prolétaires. Le principal atout des syndicalistes de la CNT consiste à développer des luttes avec leurs collègues ouvriers. L’action directe et les grèves sauvages priment sur les grands appels idéologiques vides et incantatoires.
La CNT permet de diffuser un esprit de révolte qui dépasse le corporatisme syndical. Certes, les anarcho-syndicalistes lancent des grèves pour améliorer les salaires et les conditions de travail. Mais ils s’attachent à inscrire ses luttes dans une perspective de rupture avec le capitalisme. Ensuite, la CNT tente de généraliser les mouvements de grèves à différents secteurs. Même si sa zone d’influence privilégiée reste Barcelone. La révolte ne parvient pas à se propager à l’ensemble du territoire espagnol avant le coup d’état de 1936. Néanmoins, l’articulation des luttes pour des revendications immédiates avec une perspective révolutionnaire reste un modèle incontournable et particulièrement actuel.
Murray Bookchin critique en creux l’idéologie anarcho-syndicaliste, mais n’approfondie pas cette limite décisive de la CNT. Ces militants exemplaires cultivent l’abnégation et le dur labeur. Leur éthique rigoriste, l’obligation du travail bien fait et le mépris des plaisirs de la chair semble relier l’anarchisme et l’esprit protestant du capitalisme. L’historien Michael Seidman montre au contraire que les ouvriers espagnols luttent pour le refus du travail et s’opposent au modèle de l’usine.
En revanche, l’anarcho-syndicalisme se présente comme une forme de gestion de la production plus rationnelle. En 1936, la CNT prétend organiser le travail et se heurte à l’hostilité des ouvriers. L’encadrement anarcho-syndicaliste n’est pas mieux accepter que la hiérarchie patronale. La réorganisation de la société ne doit pas être imposée par le modèle anarcho-syndicaliste mais doit s’appuyer sur la pérénisation des structures de base qui émergent dans la lutte. Une révolution sociale et libertaire doit également permettre aux prolétaires de jouir pleinement de la vie.
Source : Murray Bookchin, Les anarchistes espagnols. Les années héroïques (1868-1936), traduit par Nicolas Calvé, Lux, 2023
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Vidéo : Apprendre un peu, La PLUS puissante organisation espagnole ? La CNT, diffusée le 27 novembre 2022
Vidéo : AL Gard, 1936-2016 : Actualité de la révolution espagnole, diffusée en 2018
Radio : Série « Histoire des Anarchies » Épisode 3/4 : Les anarchistes espagnols, diffusée sur France Culture le 30 août 2017
Dominique Sureau (UCL Angers), Lire : Murray Bookchin, Les anarchistes espagnols, Les années héroïques (1868-1936), publié dans le journal Alternative Libertaire n°344 de décembre 2023
Claude Moro, Note de lecture publiée dans Hebdo L’Anticapitaliste N°685 du 30 novembre 2023
Christophe Patillon, Bookchin et les anarchistes espagnols, publié dans Le Club de Mediapart le 24 octobre 202
Éric, Note de lecture publiée sur le site Hugues Lenoir le 16 décembre 2023
Sylvain Boulouque, Cinq lectures pour mieux comprendre la guerre civile espagnole, publié sur le site Slate le 4 février 2024
Patrick Schindler, Mars : "Un pas, une pierre, un rat noir qui bouquine...", publié sur le site du journal Le Monde Libertaire le 29 février 2024
José Peirats, Brève histoire de la CNT espagnole, publié sur le site Socialisme libertaire le 25 Décembre 2017
Miguel Chueca, 1910 : La CNT, naissance d’une légende, publié dans le journal Alternative Libertaire N° 200 en novembre 2010
Guillermo (AL Angers), Avril 1931 : La CNT espagnole entre république et révolution, publié dans le journal Alternative Libertaire N° 205 en avril 2011
Jérémie Berthuin (AL Gard), 1936 : la Révolution espagnole sous le signe du communisme libertaire, publié dans le journal Alternative Libertaire N°263 (juillet-août 2016)
Les contradictions de la CNT dans l’Espagne du début des années 1930, publié sur le site Matérialisme dialectique
David Wingeate Pike, Les anarchistes et la guerre d'Espagne : apports nouveaux, publié dans la revue Guerres mondiales et conflits contemporains n° 247 en 2012