Le militantisme ouvrier de Roland Szpirko
Publié le 20 Juin 2024
Dans un contexte de reflux des luttes sociales, il semble important de se pencher sur les pratiques de solidarité de classe. L’analyse des conflits sociaux issus d’un passé récent peuvent permettre d’impulser des dynamiques nouvelles. Dans un contexte d’affaiblissement des pratiques de lutte, il devient incontournable de se pencher sur ce qui permet la victoire dans les grèves et les luttes ouvrières locales.
Roland Szpirko, militant communiste révolutionnaire, a participé à de nombreux mouvements de grèves. Il transmet son expérience de lutte à partir de son parcours militant. Il a participé à de nombreuses luttes victorieuses dans lesquelles des ouvriers parviennent à tenir tête à des patrons et à des multinationales. Néanmoins, il n’existe aucune recette miracle à donner. Il semble important de s’adapter au contexte. La situation diffère avec l’environnement économique, social et politique. La taille de l’entreprise et le nombre de salariés restent un critère majeur. La situation évolue également selon les enjeux de la lutte, mais aussi les stratégies de la direction et des syndicats.
La détermination et la mobilisation des travailleurs demeurent le facteur central. Les luttes sociales permettent à la classe ouvrière de prendre conscience de sa force et de sa capacité à renverser le cours des choses. Des modifications radicales peuvent s’opérer en quelques jours, comme durant le mouvement de Mai 68. En quelques minutes, les travailleurs de Continental se politisent, dans le feu de la grève et de l’action collective. Les militants accumulent souvent les défaites, cultivent les rancœurs et le repli sur soi. Ils sombrent dans le pessimisme. Au contraire, les moments de lutte permettent d’envisager l’avenir avec optimisme dans la perspective d’une transformation sociale. Roland Szpirko revient sur son parcours et ses moments de lutte dans le livre Passage de témoin.
Roland Szpirko grandit dans une famille communiste. Son père participe à la résistance juive à travers les FTP-MOI. Roland Szpirko grandit dans la ville ouvrière d’Aubervilliers. Il s’inscrit dans une sociabilité communiste. Mais il observe le nationalisme et la discipline des colonies de vacances encadrées par le Parti communiste. L’adolescent est également marqué par la guerre d’Algérie et la violence de la répression policière. Roland Szpirko rencontre des militants de Voix ouvrière et de l’organisation Union communiste internationaliste. Ces militants dénoncent la dérive réformiste et autoritaire du PCF. Ils critiquent également le stalinisme en URSS.
Grève de Mai 68
En 1968, un contexte de contestation sociale peut s’observer à travers le monde. La lutte contre la guerre du Vietnam et le mouvement afro-américain se développe. La jeunesse allemande multiplie les manifestations. Ce contexte relance le débat sur la construction du parti révolutionnaire. La LCR et le PCI se développent surtout dans le milieu étudiant. Au contraire, Voix ouvrière favorise l’implantation dans les usines.
Le mouvement du 22 mars secoue l’université de Nanterre et provoque sa fermeture. La contestation se propage à la Sorbonne et dans le quartier latin. La jeunesse affronte la police dans la rue et affirme sa détermination à renverser le pouvoir gaulliste. Les ouvriers soutiennent les manifestations étudiantes. Ils sont peu sensibles à la propagande de la CGT et du PCF. Les communistes considèrent alors le pouvoir gaulliste comme une force inébranlable. La CGT privilégie les grèves perlées par atelier, ce qui renforce le corporatisme et la division des travailleurs. Au contraire, les étudiants démontrent qu’il est possible de faire trembler le pouvoir gaulliste.
Une majorité de la population se solidarise avec les étudiants face à la répression policière. Les centrales syndicales se sentent obligées de relayer l’émotion générale du pays et de leur base ouvrière. Elles appellent à une journée de grève générale et de manifestation le 13 mai. La CGT espère canaliser la contestation et reprendre la main sur le mouvement. Mais une vague de grèves se propage dans de nombreuses entreprises. La CGT décide alors de prendre le contrôle des usines et appelle les travailleurs à rentrer chez eux, comme à Renault-Billancourt. La CGT maintient un mouvement morcelé et verrouillé. L’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale devient un prétexte à la reprise du travail pour mieux chasser le pouvoir gaulliste par les urnes. Mais les élections débouchent vers une victoire écrasante de la droite.
Après la grève, Roland Szpirko est recruté à l’usine de la SIFA, à la Plaine Saint-Denis. Il lance un Comité d’action révolutionnaire dans son entreprise. Il est alors soutenu par les responsables de la CGT et de la CFDT. Les centrales syndicales ont déçu beaucoup de militants en Mai 68. Cependant, la cellule entreprise du PCF rappelle à l’ordre les militants de la CGT qui se tournent alors des initiatives de Voix ouvrière, devenue Lutte ouvrière après la dissolution des groupuscules d’extrême-gauche. Néanmoins, la période des années 1968 est marquée par de nombreuses grèves qui permettent des victoires locales mais aussi des avancées dans le droit du travail.
Contestation des années 1968
Au printemps 1969, Roland Szpirko travaille à l’usine Ideal Standard à Aulnay-sous-Bois. La grève de mai-juin 1968 a permis un véritable basculement dans les consciences ouvrières. Les travailleurs ont appris dans cette longue grève l’expérience de la force collective. Les travailleurs immigrés, fortement majoritaires, ont vécu un sentiment de respect et de dignité. Roland Szpirko participe à un petit groupe qui distribue un bulletin dans l’entreprise. Ces militants se heurtent aux cadres du PC et de la CGT. Mais les gauchistes peuvent s’appuyer sur le soutien des travailleurs immigrés qui ne tolèrent pas les méthodes staliniennes. La CGT remplace alors la violence physique par la calomnie. Même si les travailleurs ne croient pas les rumeurs improbables lancées par les staliniens.
Entre 1969 et 1975, la vie de l’usine est secouée par de nombreuses grèves. Un mouvement est lancé pour protester contre l’insulte raciste proférée par un chef d’atelier. Cette grève surgit dans l’indifférence voire l’hostilité des syndicats. Mais elle paralyse toute l’usine en quelques heures. Après trois jours de grèves, les travailleurs obtiennent entière satisfaction. Le chef d’atelier est obligé de présenter ses excuses devant des centaines d’ouvriers. De nombreuses grèves sectorielles, dans différents ateliers, permettent d’obtenir des augmentations de salaires.
Roland Szpirko rejoint le syndicat de la CFDT qui se renforce à travers les nombreuses grèves. Cette organisation favorise le principe des assemblées générales pour décider des revendications, des actions et de leur conduite. Roland Szpirko participe à l’union locale de la CFDT. Le syndicat soutient la grève de Girosteel. Les travailleurs occupent l’usine pour interdire le travail aux quelques non-grévistes. Un Comité de grève est créé pour s’organiser en dehors des étiquettes syndicales. Cette structure permet d’exprimer l’union des travailleurs dans la lutte. L’État décide d’envoyer les CRS. Mais les grévistes restent déterminés. Leurs pratiques d’auto-organisation permettent de faire de Girosteel une lutte emblématique qui s’appuie sur un soutien populaire important. Les grévistes obtiennent toutes leurs revendications, notamment des augmentations de salaires.
Une grève éclate le 20 octobre 1972 dans un atelier d’Ideal Standard. Il regroupe 120 ouvriers qui permettent le montage des chaudières. Un comité de grève soumet ses propositions à l’assemblée quotidienne des grévistes. Les travailleurs de l’atelier tentent d’étendre le mouvement à l’ensemble de l’usine. Ils organisent des rassemblements réguliers dans l’entreprise pour garder le lien avec leurs camarades et maintenir la pression sur la direction. Face à la combativité des grévistes, la direction accepte un compromis.
Chausson-Creil
En 1978, Roland Szpirko est recruté à l’usine Chausson à Creil qui comprend 5000 travailleurs. Un bulletin de Lutte ouvrière est créé depuis une grève spontanée des ouvriers de la chaîne en 1973. Ce mouvement a été combattu par la CGT. Le bulletin repose sur le secrétaire de la CFDT, impliqué aux côtés des grévistes et sympathisant de l’extrême-gauche.
Une grève éclate en 1982 pour la négociation des 39 heures sans perte de salaire. Après plusieurs débrayages et rassemblements, les ouvriers décident de lancer la grève. La CGT soutient le mouvement pour ne pas paraître débordée. Mais le PC décide de prendre un autre virage. La CGT abandonne le mouvement et tente de briser la grève. Le PC participe alors au gouvernement Mauroy. Mais la combativité des ouvriers décline lorsqu’ils s’aperçoivent que la gauche au pouvoir ne les soutient pas mais préfère imposer une politique néolibérale.
En 1992, après plusieurs vagues de licenciements, la direction prépare la fermeture de l’usine de Creil. Chausson est alors contrôlé par Renault et Peugeot. Les dirigeants de l’usine sont alors des spécialistes des fermetures d’usines. C’est dans ce contexte que les travailleuses du nettoyage lancent une grève importante. Elles obtiennent des augmentations de salaire. Elles deviennent un exemple de combativité pour tous les travailleurs de l’usine.
Les ouvriers viennent aux assemblées organisées dans les ateliers. Mais ils restent attentistes.300 ouvriers se lancent dans un débrayage. Dès lors, le climat de l’usine et la tonalité des discussions changent. Une manifestation devant le siège de Peugeot est organisée le 18 novembre 1992. Une visite aux ouvriers de Renault à Flins est également organisée. Ensuite, une grande manifestation se déroule à Creil. Cependant, la CGT et FO préfèrent se tourner vers les élus plutôt que de préparer un mouvement de grève.
Pourtant, c’est une grève de cinq semaines qui se lance. La direction, après avoir tenté de forcer l’entrée, décide de quitter l’usine. Les grévistes se réunissent tous les matins devant l’entreprise pour une assemblée générale quotidienne. Pour élargir le mouvement au-delà de l’usine, une manifestation bloque le trafic ferroviaire qui passe par Creil.
Lutte contre les licenciements
Seul 400 grévistes sont actifs et participent aux initiatives du comité de grève. 800 salariés se déclarent non-grévistes contre la promesse d’être payés et protégés. 1300 salariés font grève mais restent chez eux. Malgré une participation importante à l’assemblée générale, les grévistes se contentent de déléguer la lutte au comité de grève. Néanmoins, plusieurs actions sont lancées comme l’occupation de la Bourse de Paris ou de la Délégation à l’Emploi qui aide financièrement les plans de licenciements.
Les médias d’État négligent ce mouvement qui s’oppose au pouvoir socialiste. Les grévistes décident alors d’envahir le plateau du journal de 13h sur Antenne 2. Ils font également irruption au salon automobile du Bourget. La lutte permet d’obtenir une augmentation des indemnités de licenciements et une prime qui couvre les jours de grève. Néanmoins, après une grève intense, il est difficile de reprendre le travail. Entre les licenciements et les départs volontaires, l’usine de Creil atteint son objectif de supprimer 1120 emplois.
Un nouveau plan de licenciements est prévu en 1993. La lutte regroupe désormais les usines Chausson de Creil et de Gennevilliers. Le contexte social se ranime avec des mouvements à Air France et à EDF-GDF. Les salariés de Chausson rejoignent le rassemblement des grévistes d’Air France. Ils y retrouvent la joie de la lutte collective.
Gérard Longuet, ministre de l'Industrie, ne tient pas ses engagements de débloquer une somme pour verser des indemnités de licenciement. 1300 salariés de Chausson attaquent et saccagent le tribunal de commerce de Nanterre. Le mouvement monte en puissance et une manifestation de soutien à la lutte de Chausson est organisée dans la ville de Creil.
En octobre 1995, après avoir subi les nombreux mensonges du gouvernement, les salariés de Chausson sont particulièrement déterminés. Plusieurs centaines de travailleurs lancent une grève et attaquent la préfecture. Le gouvernement doit alors reculer et accepter de négocier.
Continental Clairoix
Roland Szpirko, après avoir arraché sa pré-retraite par la lutte, est appelé par des salariés qui souhaitent également mener un combat contre un plan de licenciement. La lutte de Chausson incarne une lutte emblématique et une victoire exemplaire. En 2009, Roland Szpirko vient soutenir les ouvriers de Continental à Clairoix. Xavier Mathieu, militant de la CGT, ressent chez ses camarades le désir d’en découdre.
Même si la CFTC demeure le syndicat majoritaire, l’état d’esprit des travailleurs change radicalement pour se tourner vers la lutte. L’usine est à l’arrêt complet, personne ne travaille et des groupes de discussion se multiplient. Le directeur venu annoncer la fermeture de l’usine est accueilli par une volée d’œufs. Cette scène reprise par les télévisions fait écho au sentiment de colère de tous les travailleurs devant leurs postes. Tout le monde déteste son patron.
Un comité de lutte est lancé pour regrouper les salariés qui veulent s’organiser et agir. C’est un organe de débat et de décision. Il soumet ses propositions aux assemblées qui regroupent la majorité du personnel. Cependant, il est difficile d’élargir la lutte à l’échelle locale. Un plan de licenciement est également prévu à l’usine Goodyear d’Amiens. Mais le dirigeant de la CGT, Mickaël Wamen, préfère négocier avec la direction.
Le comité de lutte de Continental lance une manifestation le 25 mars à Paris. Une délégation est reçue par Raymond Soubie, le conseiller social de Sarkozy. Mais les bureaucrates syndicaux des fédérations de la Chimie sont également conviées. Les travailleurs de Continental chassent les bureaucrates pour ne pas se faire déposséder de leur lutte par les grandes confédérations syndicales.
Mouvement de lutte
Les travailleurs de Clairoix se rendent à l’usine Continental de Sarreguemines également touchée par le plan de licenciements. Le responsable de la CFTC, syndicat majoritaire, confie qu’une assemblée des actionnaires de Continental doit se dérouler le 23 avril à Hanovre. Le comité de lutte continue de s’adresser aux autres travailleurs de Clairoix pour tenter de les entraîner dans la lutte. Des rassemblements sont organisés, mais aussi des distributions de tracts devant toutes les entreprises de la région. Une équipe Continental démarre la course du mythique Paris-Roubaix. Le discours de Xavier Mathieu relie les forçats de la route avec le labeur des ouvriers de Continental.
Le comité de lutte décide d’occuper la sous-préfecture pour interpeller un gouvernement silencieux. Au même moment, un rassemblement se tient au tribunal pour contester le plan de licenciements. Cependant, la justice ne s’oppose pas au patronat. La colère des occupants explose dans la sous-préfecture, avec des tables renversées. Au journal télévisé, David Pujadas demande des excuses et des remords. « Vous plaisantez j’espère. Qu’est-ce que vous voulez qu’on regrette ? Quelques carreaux cassés, quelques ordinateurs ? Face aux milliers de vies brisées ? », réplique en direct Xavier Mathieu.
Le comité de lutte se rend en Allemagne pour l’assemblée des actionnaires. Un grand rassemblement est organisé avec les travailleurs allemands. Ensuite, un déplacement est prévu à l’usine d’Aix la Chapelle. Mais la présence policière détourne le convoi vers Sarreguemines. La direction décide de fermer l’usine avec les ouvriers à l’intérieur. Mais les travailleurs décident d’ouvrir les fenêtres et accueillent avec enthousiasme leurs camarades de Clairoix. L’occupation de l’usine de Sarreguemines affirme la détermination des travailleurs de Continental. La direction de l’entreprise décide alors d’ouvrir les négociations.
Ce moment de lutte permet de développer la solidarité et la conscience de classe. Les travailleurs peuvent arrêter de subir et devenir acteurs de leur destin. « Sur ce terrain, ils avaient énormément appris, peut-être plus que les militants syndicaux traditionnels, et bien compris la politique des appareils syndicaux et du gouvernement, bref de tous leurs ennemis, ouverts ou déguisés », observe Roland Szpirko.
Syndicalisme de base
Le livre de Roland Szpirko redonne le goût de la lutte et de la victoire. Alors que de nombreux récits gauchistes se complaisent dans la défaite face à un pouvoir répressif, Roland Szpirko évoque des grèves victorieuses. Il insiste sur la politisation rapide des ouvriers dans un contexte de lutte. Les pratiques d’auto-organisation et d’action directe peuvent alors rapidement se répandre. Ensuite, les luttes dans les entreprises semblent souvent délaissées par les nouveaux militants qui privilégient les causes morales et l’expression d’une opinion. C’est pourtant dans les entreprises que s’exprime le rapport de classe qui structure la société capitaliste. La lutte des classes entre exploiteurs et exploités demeurent le moteur de l’histoire.
Néanmoins, le livre de Roland Szpirko dévoile également les limites du syndicalisme de base et du militantisme en entreprise. Déjà, les luttes évoquées restent essentiellement défensives. Les ouvriers se contentent de réagir face à des licenciements. Même si des grèves offensives parviennent encore à arracher des augmentations de salaires au XXIe siècle. Ensuite, ce monde ouvrier semble avoir disparu. Non pas la classe ouvrière évidemment, mais la grande usine qui concentre une masse impressionnante de travailleurs sur un même site. Désormais, les ateliers sont éclatés en petites unités sur différentes régions. Les multinationales se déploient même sur plusieurs continents. L’unité de la classe ouvrière à l’échelle d’une entreprise semble moins pertinente et efficace qu’aux grandes heures des usines automobiles.
Surtout, ce syndicalisme d’entreprise ne vise pas un embrasement général. Roland Szpirko décrit des processus qui peuvent pourtant se diffuser à une large échelle. La politisation rapide des ouvriers face au mépris du patronat et de l’État, mais surtout les pratiques d’auto-organisation et d’action directe, peuvent se propager plus largement. Cette démarche de la généralisation de la grève et de la conflictualité sociale au-delà de son entreprise semble pourtant un aspect décisif dans une perspective révolutionnaire.
Néanmoins, il semble important d’insister sur ces luttes dans les entreprises. La révolte des Gilets jaunes mais aussi les soulèvements à travers le monde s'emparent de la rue mais rarement des entreprises et des entrepôts. Pour faire trembler le capital, il semble pourtant indispensable de s’attaquer à la production par la grève et le blocage. Roland Szpirko montre bien que les luttes dans les entreprises permettent de forger une conscience de classe et de diffuser des pratiques offensives. C’est bien la multiplication des grèves locales et la propagation de la grève active qui peuvent permettre d’arracher des victoires sociales et d’ouvrir des perspectives nouvelles.
Source : Roland Szipirko, Passage de témoin. Une vie de militant ouvrier révolutionnaire, Les Bons Caractères, 2022
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Vidéo : Roland Szpirko à propos de son livre "Passage de témoin" aux éditions Les Bons Caractères, diffusée par Lutte ouvrière le 26 septembre 2022
Vidéo : Roland Szpirko revient sur une vie de lutte à retrouver dans son livre "Passage de témoin", diffusée par Lutte ouvrière le 3 octobre 2022
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Bénédicte Agoudetsé, Roland Szpirko « au nom des travailleurs », publié dans le journal Le Parisien le 30 mai 2002
David Dufresne, Trente ans de fidélité à Marx-Lénine-Trotski. Élu de l'Oise, Roland Szpirko parle de «ténacité» et jure que LO n'est pas «figée», publié dans le journal Libération le 14 avril 1998
Philippe Darantière, La stratégie du comité de grève, publié sur le site Institut Supérieur du Travail le 12 octobre 2012