Retour sur la révolte des Gilets jaunes
Publié le 13 Novembre 2023
Depuis la crise du capitalisme de 2008, des soulèvements éclatent à travers le monde. Les révoltes dans les pays arabes de 2011 sont suivies par de nouvelles explosions à la fin des années 2010. Algérie, Irak, Soudan, Chili, Liban, Hongkong sont secoués par des manifestations, des émeutes et des occupations de l’espace urbain. Ces soulèvements, sans représentants ni encadrement, luttent pour la dignité sociale et remise en cause du système politique. Le prolétariat et la classe moyenne en déclin veulent « dégager » les classes dirigeantes.
La révolte des Gilets jaunes s’inscrit dans ce mouvement mondial. Une taxe gasoil permet de laisser éclater le ras-le-bol généralisé. A partir du 17 novembre 2018 des ronds-points et des axes routiers sont occupés, des barrières de péages sont levées et des flux de transports sont bloqués. Après l’irruption de l’hiver, la lutte perdure avec une autre temporalité. C’est ensuite une gilet-jaunisation des luttes qui s’observe. La révolte spontanée s’est progressivement transformée en mouvement social.
Le collectif Ahou ahou ahou, composé de militants, propose ses réflexions sur ce mouvement inédit. Ils ont forgé leurs théories et leurs idées bien avant le 17 novembre 2018. Ce ne sont donc pas des Gilets jaunes qui se sont politisés pendant le mouvement. Ils avouent d’ailleurs leur scepticisme du début. A partir d’une expérience vécue et d’une documentation, le collectif Ahou ahou ahou propose ses analyses dans le livre Les révolte des Gilets jaunes. Histoire d’une lutte de classes.
Explosion sociale
En France, les mouvements sociaux ne cessent d’enchaîner les défaites. En 2010, la réforme des retraites est mise en place malgré des manifestations massives. Le mouvement contre la loi Travail de 2016 s’achève également par une défaite. La grève perlée à la SNCF en 2018 ne fait que montrer la faiblesse des syndicats. Mais une colère sourde commence à monter, très éloignée de la gauche et du mouvement social. Une protestation s’oppose à la limitation de vitesse. Mais c’est une taxe carbone qui provoque une multiplication d’appels sur Facebook.
Un événement propose de « bloquer l’économie » le 17 novembre 2018. La droite et l’extrême-droite entendent se saisir de ce mouvement qui dénonce davantage le « racket fiscal » que les inégalités sociales. Au cours de ses apparitions publiques, le président Macron se heurte à des protestations. Un ras-le-bol général face à l’impossibilité de boucler les fins de mois semble monter. Le 17 novembre des centaines de péages autoroutiers, de zones commerciales et de ronds-points sont occupés. Une force collective se forme et se construit. Le mouvement semble soutenu par la population et largement relayé par les médias.
Des prolétaires et des petits patrons se retrouvent dans cette protestation interclassiste. Un sentiment d’unité prédomine sans correspondre à une identité politique habituelle. « Ni classe sociale ni corporation, c’est un regroupement qui présente l’avantage de pouvoir agglomérer à peu près tout le monde, sauf la grande bourgeoisie et peut-être les catégories les plus urbaines qui, volontairement ou non, ont moins l’usage de la voiture », décrit le collectif Ahou ahou ahou. Les travailleurs de la campagne et des petites villes sont nombreux. Ce qui provoque le mépris de la gauche. Surtout, le vécu et les galères de la vie quotidienne priment sur les discours idéologiques. Les femmes sont également nombreuses. Les Gilets jaunes semblent adopter une critique libérale et anti-fiscale de l’État. Mais ils dénoncent surtout l’augmentation des taxes et la diminution des allocations. C’est donc bien le prix de la force de travail qui est attaqué à travers l’État.
Les Gilets jaunes manifestent pour la première fois. Ils expriment peu de références politiques et historiques, en dehors de la Révolution française sous sa version scolaire. Mais ils sont portés par un sentiment de légitimité. Ils se considèrent comme le peuple qui proteste dans son bon droit. Les élites doivent donc être à l’écoute des revendications. Les Gilets jaunes semblent indifférents à la répression, contrairement aux militants chevronnés qui s’y sont déjà confrontés. « C’est avec ce même sentiment de légitimité qui les fait refuser d’obéir aux tentatives de canalisation policière et aux injonctions à se disperser : avec une insolence de sales gosses, les gens ne se laissent pas faire, et l'insubordination qui se fait jour ce samedi est destinée à durer », observe le collectif Ahou ahou ahou.
Blocages et insurrections
Le blocage et les occupations continuent le 18 novembre et toute la semaine. Les supérettes de fruits et légumes et les stations-services sont difficilement approvisionnées. La police évacue les points de blocages. Mais d’autres endroits sont à nouveau bloqués. Le pouvoir s’appuie sur une répression discrète, avec des arrestations et des peines de prison. Son discours abandonne le paternalisme pour tenter de discréditer un mouvement présenté comme raciste et antisémite. Néanmoins, les Gilets jaunes sont déterminés à faire céder le pouvoir. Ils ne veulent pas arrêter la lutte avant d’avoir obtenu une victoire.
Des piquets mobiles bloquent des ports, des dépôts de carburant et des zones industrielles. Les ronds-points deviennent des espaces d’occupation permanente. Ces bases arrière du mouvement favorisent les rencontres et la sociabilité. C’est un endroit qui permet de s’organiser et de partir en action. « Rapport de force et sociabilité fusionnent ainsi dans un même espace, provoquant pour les Gilets jaunes en lutte un basculement soudain et profond du quotidien », souligne le collectif Ahou ahou ahou.
Le 24 novembre, une manifestation à Paris débouche vers des affrontements avec la police. Pourtant, les Gilets jaunes refusent de dénoncer les « casseurs » comme le lui ordonnent le pouvoir et les médias. Les petits chefs et porte-paroles autoproclamés veulent représenter le mouvement pour négocier avec l’État. Mais ils sont discrédités par les Gilets jaunes qui se radicalisent par la lutte. Par ailleurs, les petits patrons abandonnent progressivement un mouvement qui valorise le blocage économique.
Le 1er décembre éclate une émeute sur les champs élysées. Les manifestants dressent des barricades. Des véhicules et des magasins sont incendiés. Des groupes éparpillés saccagent joyeusement les quartiers les plus bourgeois de la capitale. Le débordement se propage dans de nombreuses villes du pays. La préfecture du Puy-en-Velay est incendiée. Même dans un village comme Le Pouzin éclatent des affrontements avec la gendarmerie. Le péage de Narbonne-sud est incendié sous les ovations de dizaines de Gilets jaunes. Même les locaux de la gendarmerie sont saccagés, pillés et incendiés.
Les actions se multiplient au mois de décembre. De nombreux lycées sont bloqués. Des péages et des radars sont saccagés par des petits groupes. « Proche ou lointaine des sociabilités du mouvement, l’action directe en gilet jaune, blocage ou sabotage, organisée sur messagerie ou autour d’un verre, est en tout cas rétive à toute absorbtion par un collectif de lutte constitué », observe le collectif Ahou ahou ahou. Les manifestations du 8 décembre débouchent vers de nouveaux débordements. Des groupes de Gilets jaunes déambulent dans les centre-villes, avec des actes de pillage.
Reflux du mouvement
Malgré une tournure insurrectionnelle, le mouvement se contente de porter des revendications sociales dans une perspective unitaire. Les blocages montrent pourtant les contradictions et les intérêts divergents qui traversent la société. Mais les Gilets jaunes refusent de s’inscrire dans une perspective de rupture révolutionnaire. « L’au-delà des blocages de marchandises, des saccages et des pillages, l’approfondissement révolutionnaire de la crise consisterait, pour les travailleurs, à se retourner contre leurs propres conditions d’existence, à s’en prendre au travail, à leur travail, à mettre en jeu leur propre reproduction matérielle et sociale », analyse le collectif Ahou ahou ahou. Mais ce saut dans l’inconnu porte le risque de mettre en danger ses revenus voire d’une guerre civile.
Le 10 décembre, le président Macron s’exprime directement. Il se plie au rapport de force et accorde dix milliards pour apaiser la colère. Contrairement aux syndicats, le mouvement montre sa force et l’efficacité immédiate de l’insurrection. Mais les mesures du pouvoir restent conjoncturelles. Les salaires ne sont pas augmentés. Les primes visent à dissuader les salariés des grandes entreprises de rejoindre la révolte. Mais aucune mesure ne concerne les plus pauvres. Le pouvoir reprend la main. Les ronds-points sont évacués. Macron se montre moins méprisant et ouvert à la discussion. Cette manœuvre doit permettre de distinguer les « citoyens » des « sauvages ». C’est dans cette démarche que s’ouvre le Grand débat. Ce contexte favorise l’éclosion de revendications burlesques, comme le RIC qui devient emblématique.
Les manifestations et les blocages déclinent. Des associations de Gilets jaunes s’inscrivent dans une logique de collaboration avec les institutions. Mais une autre tendance du mouvement ne veut pas abandonner la lutte. Les actions de blocages perdurent. A partir de janvier 2019, le mouvement évolue avec la perte des ronds-points. Les manifestations deviennent plus importantes dans les grandes villes. La jeunesse urbaine, avec sa composante « cortège de tête », mais aussi les militants traditionnels rejoignent le mouvement. C’est la manifestation du samedi qui devient le cœur de la lutte. Des assemblées se créent. Le mouvement se trouve de nouveaux alliés, avec les classes moyennes progressistes jusqu’ici circonspectes voire méprisantes.
A Montpellier, la dynamique du mouvement se retrouve dans les manifestations qui deviennent plus importantes. Les Gilets jaunes qui participaient aux actions de blocage sur les péages rejoignent les manifestations pour leur donner une énergie nouvelle. Une assemblée est lancée pour réunir des militants, des syndicalistes et des Gilets jaunes. Ce cadre reste formaliste mais permet des rencontres. Même si cet espace de discussion ne débouche pas vers des actions communes en dehors des manifestations du samedi.
La lutte contre la répression et le soutien aux prisonniers permet aux militants de mieux se fondre dans le mouvement et d’abandonner progressivement leur position d’extériorité. Des pratiques se diffusent, comme les rassemblements devant les tribunaux et les prisons. La formalisation des groupes locaux en assemblées permet également aux militants de donner leur propre tonalité au mouvement. L’assemblée de Commercy et la Maison du peuple de Saint-Nazaire deviennent emblématiques de cette mouvance gauchiste. Une Assemblée des assemblées est impulsée dans cette dynamique. Même si le formalisme horizontal tranche avec la spontanéité prolétarienne.
Poursuite du mouvement
A partir de janvier 2019, le mouvement perdure mais ne parvient pas à s’amplifier. « Alors que le nombre de manifestants du samedi recommence à baisser, il est palpable que durer ne suffit pas : pour faire ployer le pouvoir, il faudrait agréger, s’étendre, grossir, se dissoudre dans un ensemble plus vaste de colère sociale », observe le collectif Ahou ahou ahou. Les militants reprennent le discours de la « convergence des luttes ». Les syndicats lancent une grève pour le 5 février. La CGT se méfie d’un mouvement qu’elle ne parvient pas à encadrer et à contrôler. Mais de nombreux Gilets jaunes sont syndiqués. Pourtant, le 5 février ne parvient pas à élargir le mouvement.
Les Gilets jaunes organisent des actions de blocages, mais qui ne mobilisent que le noyau dur. La CGT parvient surtout à réunir des salariés des grandes entreprises et les fonctionnaires. Le lendemain, c’est la reprise du travail. Les Gilets jaunes exercent des métiers manuels qui les rapprochent de la classe ouvrière traditionnelle. Mais ils travaillent souvent dans les petites entreprises et dans la sous-traitance. Le patron est souvent un voisin ou un ami. D’autres sont des « indépendants » même si leur travail dépend d’entreprises capitalistes. « Dans ce monde où les rapports d’exploitation semblent dissous, ce ne sont donc pas ces rapports qui produisent du commun », analyse le collectif Ahou ahou ahou.
Mais une giletjaunisation des luttes s'observe dans les entreprises. Des actions sont organisées pour soutenir des grévistes. Surtout, il suffit d’évoquer les Gilets jaunes pour faire peur au patron et pour ouvrir des négociations. Néanmoins, les syndicats veulent garder la main et les Gilets jaunes ne servent que de force d’appoint ponctuelle. Les syndicats restent perçus comme des bureaucraties intégrées au monde des politiciens. La routine du milieu militant et les vieux discours idéologiques tentent de contaminer les Gilets jaunes. « Ceux-ci continuent de refuser le langage codifié de la politique entendue comme moment de délibération séparé de la vie et des sociabilités de lutte », précise le collectif Ahou ahou ahou. Les militants de gauche sont souvent des enseignants et appartiennent aux classes moyennes intellectuelles. Ils gardent une méfiance et un mépris pour les prolétaires du coin.
En l’absence de grèves et de blocages, les manifestations du samedi deviennent le moteur du mouvement. Ces rassemblements permettent de montrer une force collective et perturbent l’ordre urbain. La répression policière tente vainement de défendre le commerce et la consommation. « Les samedis des Gilets jaunes ont ainsi un aspect d’inversion carnavalesque. Durant ces moments, la bourgeoisie se barricade, râle, tempête », ironise le collectif Ahou ahou ahou. Les gilets jaunes se rapprochent du cortège de tête et de la mouvance autonome. L’incendie du Fouquet’s le 16 mars 2019 semble soutenu parmi l’ensemble des manifestants.
Une gilet-jaunisation des mouvements sociaux s'observe. Dans différents pays du monde, la lutte des classes prend une forme spontanée, en dehors de l’encadrement des partis et des syndicats. Néanmoins cette dimension ne doit pas se limiter à l’émeute, mais doit aussi se propager dans le monde du travail. « Pourtant, derrière les flics, derrière le gouvernement, derrière l’État qui redistribue l’argent, il y a un rapport social structuré autour de l’exploitation du travail », souligne le collectif Ahou ahou ahou. Des luttes autonomes, en dehors de l’encadrement syndical, seraient le prolongement du mouvement des Gilets jaunes.
Retour de la lutte des classes
Ce livre collectif permet de se pencher sur le mouvement des Gilets jaunes qui reste intense et marquant. Une chronologie précise est proposée avec différentes phases et temporalité du mouvement. Après l’intensité des débuts, la révolte n’est pas parvenue à rebondir et à s’élargir. Même si la détermination et la politisation s’inscrit dans la durée. Le collectif Ahou ahou ahou assume son point de vue militant. Ce sont des personnes qui ont participé au mouvement des Gilets jaunes mais qui s’étaient déjà politisées auparavant.
Le livre présente d’ailleurs bien les difficultés pour les militants chevronnés d’intervenir dans un mouvement qui échappe à leur routine habituelle. La sociabilité sur les points de blocage et les manifestations prime sur la légitimité de la prise de parole dans les réunions. Même si les militants ont tenté de reprendre la main à travers des assemblées. Néanmoins, ces réunions sont souvent désertées par les Gilets jaunes les plus actifs qui déplorent une palabre sans conséquences concrètes.
C’est sans doute la force de ce mouvement de privilégier l’action directe et la spontanéité plutôt que l’idéologie creuse. Mais il faut également regretter l’absence de clarification théorique dans ce mouvement. Les livres sur les Gilets jaunes sont écrits par des militants ou des universitaires. Peu de personnes qui sont directement politisées dans ce mouvement ont exprimé directement leurs idées en dehors des réseaux sociaux.
Néanmoins, les Gilets jaunes expriment très souvent un désir de rupture avec le capitalisme. Ils se méfient des aménagements à la marge qui ne changent pas leur quotidien comme des réflexes de délégation politique. Les Gilets jaunes apportent un souffle nouveau qui permet de sortir des routines du milieu militant. Les pratiques de lutte priment sur les programmes politiques et les revendications. L’action prime sur la parole.
Le collectif Ahou ahou ahou pointe également les limites du discours interclassiste. Le mouvement des Gilets jaunes a permis de faire peur à la bourgeoisie et de sortir de l’atomisation individuelle. Mais une recherche d’unité prédomine, contre l’affirmation d’une identité de classe. Le peuple, qui apparaît comme un terme interclassiste, exprime l’unité d’une communauté de lutte. Pourtant, les clivages de classe s’expriment dans la pratique. Des catégories sociales quittent le mouvement avec les actions de blocage et les manifestations sauvages. Les formes de sociabilité et les pratiques de luttes portées par les Gilets jaunes permettent d’exprimer un clivage de classe plus clair que des discours militants.
Les Gilets jaunes sombrent également dans une forme de confusion théorique. La clarification des perspectives semble difficile au-delà du renversement du pouvoir en place. Les discours des Gilets jaunes évoquent surtout la justice fiscale. Beaucoup semblent demander à l’État une meilleure répartition des richesses. Pourtant, le mouvement n’attaque pas directement les rapports sociaux capitalistes et à la production. « L’exploitation est perpétuée sans grands dommages, les marchandises ont continué à être produites et acquises, la plus-value à être extorquée », pointe le collectif Ahou ahou ahou.
Le mouvement des Gilets jaunes surgit dans un contexte de restructuration industrielle, avec des petites unités de production et des statuts divers. Le modèle de l’usine avec ses syndicats puissants est devenu minoritaire. La classe ouvrière et les travailleurs manuels sont désormais atomisés et éclatés sur différents sites de production. La classe des exploités s’étend et se recompose. Le secteur tertiaire subit également le flicage, l’évaluation et les bas salaires. C’est dans ce nouveau contexte que surgit le mouvement des Gilets jaunes. Les syndicats et les militants, enfermés dans la marginalité et dans une situation professionnelle stable, ne parviennent pas à saisir ces nouveaux enjeux. Les Gilets jaunes ont permis une révolte des exploités, mais sans parvenir à attaquer la production économique. Cependant, le mouvement des Gilets jaunes ouvre de nouvelles perspectives d’insubordinnation sociale.
Source : Collectif Ahou ahou ahou, Les révolte des Gilets jaunes. Histoire d’une lutte de classes, Niet éditions, 2020
Extrait publié sur le site Lundi matin
Extrait publié sur le site Information Anti Autoritaire Toulouse et Alentours
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Pour aller plus loin :
Vidéo : L’Histoire des gilets jaunes par nous, documentaire diffusé sur le site TV Bruits le 19 novembre 2022
G.D., LPR / La Révolte des Gilets jaunes. Histoire d’une lutte de classes, publié sur le site DDT21 en septembre 2020
Émilien Bernard, Gilets jaunes : bilan avant reprise ?, paru dans le journal CQFD n°191 en octobre 2020
Rob Grams, Gilets Jaunes : 4 ans après, quelles leçons ?, publié sur le site Frustration le 13 Juin 2023
Gérard Mauger, Gilets jaunes. « Horizontalité », « manifs-émeutes » et « insurrection », publié sur le site de la revue Savoir/Agir le 9 février 2021
Sébastien Boistel, 50 nuances de jaune, publié sur le site du journal Le Ravi en Août 2020
Note de lecture publiée sur le site Bibliothèque Fahrenheit 451
Théorie Communiste n°27 « à propos de la révolte dite des "Gilets jaunes" », publié sur le site DNDF le 10 août 2022
Jean-Laurent Cassely et Jérôme Fourquet, Les tubes et les sketches des «gilets jaunes»: l'univers culturel fragmenté de la France populaire, publié sur le site Slate le 26 février 2019
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