Barbara Stiegler, une philosophe en grève

Publié le 8 Avril 2021

Barbara Stiegler, une philosophe en grève
Un renouveau des luttes sociales secoue la France depuis 2018. Une philosophe et universitaire est emportée par cette vague contestataire qui devient un moment de politisation. Mais il semble important d'appliquer la réflexion critique à l'observation des luttes sociales auxquelles on participe. 

 

Un nouveau cycle de lutte s’est ouvert en France le 17 novembre 2018, avec la révolte des Gilets jaunes. Pourtant, la gauche intellectuelle semble se tenir à distance de ce mouvement sauvage et spontané. Peu de personnalités ont témoigné de leur soutien. Les intellectuels se sont contentés de débattre sur les interprétations à donner à ce mouvement. Mais rares sont ceux à y avoir participé directement.

Le petit milieu intellectuel préfère le confort de l’entre soi et du débat académique en vase clos. La recherche universitaire suppose de se couper du monde pour mieux prendre du recul. Dans le meilleur des cas, l’abstraction théorique prime sur l’analyse des luttes et de la situation concrète.

La philosophe Barbara Stiegler fait pourtant le choix de participer aux luttes sociales et de ne pas se contenter d’apposer son nom sur une liste de pétition. Elle décide de sortir de son laboratoire pour descendre dans la rue. Elle décrit son parcours et sa politisation récente dans le livre Du cap aux grèves.

 

                    

 

Politisation d’une philosophe

 

La philosophe confie préférer la tranquillité du sanctuaire académique plutôt que l’agitation de la rue. Elle a déjà rejoint quelques manifestations, mais elle n’a jamais participé à des formes d’organisation collectives. « Rien d’étonnant non plus à ce que je n’aie, à ce jour, presque jamais connu de lutte sociale, et que je ne sache pas grand-chose de l’organisation d’une assemblée générale, d’un piquet de grève ou d’une manifestation », indique Barbara Stiegler.

La philosophe intériorise la division sociale du travail entre manuels et intellectuels. Les luttes sociales sont considérées comme l’apanage des ouvriers. L’écriture de livres devient une spécialisation et un engagement politique en soi. L’universitaire évoque également les contraintes de la vie quotidienne comme frein sérieux et compréhensible à l’engagement. « Le simple fait de devoir mener à bien mes livres tout en m’acquittant des tâches quotidiennes de mon propre foyer était déjà si épuisant », précise Barbara Stiegler.

Mais son récit évoque surtout sa politisation à travers sa participation aux luttes sociales. « Il raconte surtout comment ce basculement soudain m’a obligé à me transformer, accomplissant au fond ce qu’on peut rêver de mieux quand on écrit un livre », décrit Barbara Stiegler. Elle publie en janvier 2019 un livre sur le néolibéralisme intitulé « Il faut s’adapter ». Sur un nouvel impératif politique. Mais cette plongée dans l’histoire des idées se garde bien de jeter un regard sur le présent. Ce livre évoque l’impératif de l’adaptation et de la soumission à la compétition mondiale. L’universitaire tient à présenter ce livre dans les médias malgré ses appréhensions.

 

  Des manifestants devant la raffinerie de Feyzin, près de Lyon, le 18 décembre 2018.

 

Gilets jaunes contre le néolibéralisme

 

C’est dans ce contexte que se multiplient les gilets jaunes à l’avant des voitures. Le 17 novembre 2018, un soulèvement populaire éclate. Pourtant, les intellectuels de gauche semblent particulièrement frileux. Ils se méfient de la vulgarité et de l'irrévérence du bas peuple. « Il faut dire que cela fait cinquante ans que les classes populaires et les universitaires ne se parlent plus et qu’ils s’ignorent réciproquement », observe Barbara Stiegler.

L’universitaire se sent d’abord honteuse d’enfiler le gilet jaune, en raison de son statut relativement privilégié. Surtout, l’intellectuelle se considère comme au-dessus de la mêlée et ne veut pas être associée à ce mouvement. Elle approuve cette révolte dans ses passages médiatiques, mais tient à masquer son engagement. Elle participe à des manifestations à Bordeaux, réprimées de manière violente. Didier Lallement, unanimement détesté, est récompensé pour la sale besogne avec une promotion à la préfecture de Paris le 20 mars 2019.

 

La logique néolibérale s’appuie sur l’Etat qui impose des réformes. « Non pas "laissez-faire", comme dans le libéralisme classique, mais imposer à la société la direction qu’elle doit prendre », constate Barbara Stiegler. Les gilets jaunes dénoncent les inégalités sociales et les injustices, mais aussi l’autoritarisme de l’Etat qui impose ses réformes sans aucune délibération collective. Ce mouvement remet en cause les théorisations du néolibéralisme. Michel Foucault insiste sur le pouvoir pastoral qui se veut bienveillant et gouverne par le consentement. Les politiciens insistent sur la pédagogie de la réforme.

Avec la révolte des gilets jaunes, la démocratie libérale montre son visage autoritaire et brutal dès qu’une résistance se manifeste. Ensuite, certains théoriciens perçoivent le néolibéralisme comme une force qui s’impose face à des masses apathiques. Les gilets jaunes sont pourtant des personnes peu politisées qui se révoltent et commencent à penser et à s’organiser par elles-mêmes.

 

  Manifestation du jeudi 5 décembre, à Toulouse.

 

Mouvement contre la réforme des retraites

 

En décembre 2019, la réforme des retraites déclenche un mouvement social. Dans ce contexte, Barbara Stiegler est invitée à débattre sur le sujet dans l’émission Le Temps du débat sur France Culture. Son livre n’aborde pas directement la réforme des retraites. Mais sa critique du néolibéralisme englobe l’ensemble de la politique du pouvoir en place. « Je réalise alors quelque chose : la suite logique de ce livre ne pourra être que l’engagement dans les innombrables batailles politiques qui s’annoncent. Il va falloir quitter le masque qui m’a protégée jusque là », confie Barbara Stiegler.

La question des retraites pose celle du monde du travail. L’accélération, la multiplication des tâches, les impératifs de rentabilité et de compétitivité sont diffusés par le modèle néolibéral. Les conditions de travail ne cessent de se dégrader. Par exemple, les travailleurs des hôpitaux ne se consacrent plus au soin, mais à la comptabilité des actes. « Du côté des personnels, cette mutation imposée du sens de leur métier produit une souffrance au travail toujours plus grande, conduisant elle-même à une crise massive des vocations », observe Barbara Stiegler.

 

C’est cette évolution du monde du travail qui explique la colère sociale. La mobilisation ne se contente pas de protester contre la réforme des retraites. « Elle m’apparaît surtout comme le symptôme d’un courage nouveau, celui d’affirmer une autre vision des rythmes de la vie, du sens de l’évolution et de l’avenir de notre vie sur terre », indique Barbara Stiegler. Ce mouvement renoue avec l’histoire des luttes sociales, avec des défilés massifs et des appels à la grève.

Pourtant, la révolte des gilets jaunes influence aussi cette mobilisation. De nouvelles pratiques de lutte doivent s’inventer. « Portée plus ou moins confusément par l’insurrection de novembre 2018, la colère qui se lève dans nos métiers est inédite et elle devra elle aussi imposer ses couleurs et inventer des formes de lutte radicalement nouvelles », souligne Barbara Stiegler.

 

Des étudiants en assemblée générale à l'université de Nanterre, au nord de Paris, le 2 mai 2018

 

Mouvement dans les universités

 

En décembre 2019, une mobilisation de l’enseignement supérieur et de la recherche émerge également. Cette protestation rappelle celle de 2009. Mais le contexte social semble différent, avec un mouvement inter-professionnel qui peut permettre de sortir de revendications corporatistes. La philosophe assiste à d’impressionnantes assemblées générales qui réunissent plusieurs centaines de personnes. Elles regroupent des gilets jaunes, des ouvriers, des syndicalistes, des enseignants, des étudiants et des employés. Toutes les composantes du mouvement social sont également présentes. « Les tensions et les rancœurs s’étalent au grand jour en même temps que le désir immense de se reparler enfin », ironise Barbara Stiegler.

Mais la mobilisation des universitaires respire une ambiance de défaite. Aucun élan ne vise à se tourner vers les autres secteurs en lutte. Les universitaires se contentent de pleurnicher sur leur sort et partent battus d’avance. Le gouvernement qui ne se préoccupe pas de l’Université devient l’excuse pour ne rien faire. « Plus que l’indifférence, ce sentiment d’isolement et d’impuissance est l’affect dominant qui envahit mes collègues et qui les entrave », observe Barbara Stiegler. L’échec cuisant de 2009 pèse également sur les plus militants. Une journée de mobilisation est prévue le 5 mars sous le mot d’ordre « l’Université s’arrête ». Mais, après cette journée de grève, tous les enseignants envisagent de reprendre le travail dès le lendemain.

 

La philosophe observe depuis les studios de radio à l’effondrement du débat politique dans les médias. Elle est invitée à la matinale de France culture pour un débat avec une députée macroniste. Mais l’émission est déprogrammée. La confrontation d’idées est remplacée par un dispositif classique d’experts qui commentent sérieusement les pitreries du régime. Dans ce nouveau dispositif, Barbara Stiegler doit se contenter d’intervenir quelques minutes. Elle est moquée pour sa participation au mouvement social. Elle décide alors d’attaquer Pascal Perrineau qui ne connaît rien au néolibéralisme, ni de ce dont il parle.

Un débat avec Philippe Poutou, militant du NPA , est proposé avant d’être annulé à cause du contexte social. Le public se rassemble et s’indigne de cette annulation. Les discussions seront enregistrées et diffusées sur France Inter. Les institutions fuient le débat et redoutent une évolution du type Nuit debout. « Quelle drôle d’époque que celle où une discussion entre universitaires, étudiants, employés, retraités et ouvriers, qui parleraient de démocratie et de question sociale, suffit à inquiéter les pouvoirs », ironise Barbara Stiegler.

 

 

Réinventer nos grèves

 

La philosophe observe le règne de l’atomisation et les limites de la contestation sociale. Les réunions militantes ne permettent pas de dresser des bilans critiques pour ouvrir des perspectives nouvelles. « Les comités de mobilisation, qui ont besoin de se donner du courage et de recruter, ont-ils pour fonction de produire du doute et du questionnement ? », interroge Barbara Stiegler. Les militants ont intériorisé la logique néolibérale qui suppose d’être efficaces plutôt que de se lancer dans des polémiques perçues comme une perte de temps.

La mobilisation à l’université semble traversée par un conflit entre étudiants et enseignants. Les universitaires sont perçus comme des individus qui se mobilisent uniquement pour défendre leur statut. Mais ils ne se préoccupent pas de la précarité étudiante. La philosophe ironise sur les assemblées étudiantes avec leur formalisme démocratique. « Mais d’où viennent ces règles ? Et en a-t-on même discuté ? Y avons-nous consenti ? », interroge Barbara Stiegler. Ce formalisme se développe dans une période de dépolitisation et de pacification sociale. La bienveillance et les moulinets de poignets doivent remplacer les débats passionnés. Le bavardage prime sur l’organisation de la lutte.

« Et puis toujours, au bout d’une heure trente, le même constat dépité : on parle, on parle, on juxtapose patiemment les opinions de X et de Y, mais on n’a toujours rien décidé », ironise Barbara Stiegler. Le formalisme et la codification débouchent vers la démobilisation, avec des AG qui se vident progressivement. La culture pacificatrice du consensus et de la bienveillance permet d’étouffer le débat et la conflictualité. « Il faut alors se demander où est la véritable violence. Dans ce chaos atomique régi par les règles de la bienveillance, de la parité et de la symétrie, ou dans le conflit ouvert et résolu des puissances ? », interroge Barbara Stiegler.

 

Les militants gauchistes et syndicalistes dénoncent un ennemi lointain, comme le gouvernement ou le néolibéralisme. Leur combat semble incantatoire et déconnecté des problèmes de la vie quotidienne. « La réalité c’est que le néolibéralisme se joue d’abord en nous et par nous, dans nos propres manières de vivre », observe Barbara Stiegler. La lutte doit briser la routine de la vie quotidienne. La grève permet de bloquer l’exploitation du travail. « L’idée est de bloquer une partie de ce qui nous arrive, sans nous bloquer nous-mêmes et pour débloquer tout le reste, à commencer par notre imaginaire, pétri de stéréotypes », propose Barbara Stiegler.

La grève doit permettre des échanges et des débats pour repenser de manière critique l’organisation du travail et de questionner les pratiques professionnelles. La grève apparaît également comme un moment de joie avec le plaisir de la lutte et l’intensification de la vie quotidienne. « La grève, c’est le moment par excellence où l’on s'éprouve, où l’on se rencontre, où nous relations se transforment et se chargent en intensité », souligne Barbara Stiegler.

 

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Regard percutant sur les luttes

 

Le livre de Barbara Stiegler reste une belle surprise. Le témoignage personnel s’entrecroise avec les analyses des luttes sociales. C’est d’abord le récit de la politisation d’une philosophe, avec un regard sur les luttes qui sort du dogmatisme militant. La révolte sociale apparaît comme un moteur de la réflexion qui permet d’affiner les recherches théoriques.

La grande qualité du livre de Barbara Stiegler demeure ce lien entre théorie et pratique. La critique du néolibéralisme devient moins abstraite et s’appuie sur l’observation des évolutions du monde du travail et des discours portés par les grévistes. La participation aux mouvements sociaux devient plus réflexive pour sortir des discours formatés et s’interroger sur les pratiques de lutte. Cette approche semble suffisamment rare et importante pour être soulignée.

 

Barbara Stiegler propose des analyses précieuses. Son regard de nouvelle militante tranche avec la vieille routine du milieu gauchiste. Elle montre bien les limites des mouvements sociaux. Elle n’hésite pas à critiquer le corporatisme de ses collègues universitaires. Les luttes restent cloisonnées et focalisées sur des revendications sectorielles. Ce qui ne permet pas un élargissement du mouvement. L’entre-soi corporatiste et militant cultive également une culture de la défaite et de la résignation qui débouche vers une impuissance.

Barbara Stiegler critique également les programmes des partis politiques. Elle invite à s'organiser à partir des conditions de travail, dégradées par le néolibéralisme, pour élaborer un nouveau discours. Surtout, loin des postures incantatoires, la grève doit permettre de briser la routine du quotidien et d’interroger les pratiques professionnelles. Cette approche de lutte qui part du quotidien et des conditions de travail semble particulièrement pertinente.

 

Barbara Stiegler ironise sur les formes de lutte traditionnelles. Les AG étudiantes ne font que singer la démocratie représentative avec un folklore de démocratie directe. Sa description de ces rituels reste particulièrement savoureuse. Ce sont toujours les mêmes bureaucrates qui prennent la parole. Mais le pouvoir et la conflictualité sont masqués derrière des processus qui se cachent sous un pseudo-consensus. Barbara Stiegler insiste sur l’importance du débat pour faire vivre les discussions et éclairer les prises de décision. Ces AG ne permettent pas d’organiser la lutte. Elles visent surtout à brider l’action directe et la spontanéité.

Barbara Stiegler appelle à renouveler la grève pour bouleverser la vie quotidienne. La grève sort du rituel de la journée de mobilisation chère aux syndicats pour retrouver sa force première. Arrêter de travailler doit permettre de s’interroger sur son entreprise et sur le sens de ses activités professionnelles. Barbara Stiegler insiste également sur le plaisir de la lutte contre le sacrifice militant.

 

 

Perspectives limitées

 

En revanche, il semble plus difficile de suivre Barbara Stiegler dans son désir de « structuration ». Certes, la juxtaposition de paroles isolées et l’absence de prise de décision restent des limites sérieuses. Cependant, la structuration ne doit pas déboucher vers une bureaucratisation classique avec des représentants et une délégation de pouvoir qui débouche tout autant vers l’impuissance. Une auto-organisation des luttes doit permettre de s’appuyer sur la spontanéité et la créativité pour étendre le mouvement.

Barbara Stiegler insiste également sur la « miniaturisation » des luttes. Elle rejoint alors la mode alternativiste ou la glorification du localisme chère à Laurent Jeanpierre. Certes, les luttes doivent s’ancrer dans la vie quotidienne et le monde du travail. La dimension locale permet d’avoir une prise sur la réalité. Néanmoins, il semble important de s’attacher à une perspective globale. Les micro-résistances ne permettent pas de remettre en cause l’ordre capitaliste et la logique marchande qui s’étend sur tous les aspects de la vie. Face à une logique institutionnelle globale, la riposte ne doit pas se contenter d’une miniaturisation des luttes. La remise en cause de l’exploitation et de toutes les hiérarchies doit rester un objectif.

Mais il est possible que Barbara Stiegler ne partage pas vraiment cette perspective de rupture révolutionnaire. Elle défend l’université, voire même son statut d’intellectuelle. Mais l’éducation vise à reproduire l’ordre existant, avec la séparation des rôles sociaux et la sélection sociale. La grève doit aussi remettre en cause tous les statuts et les hiérarchies existantes. L’universitaire ne semble pas comprendre la défiance des étudiants précaires à l’égard des enseignants. Pourtant, une lutte sociale doit faire voler en éclats toutes les positions sociales pour créer des rapports égalitaires.

 

Ensuite, Barbara Stiegler propose une critique percutante du néolibéralisme. Mais elle n’évoque pas les rapports sociaux d’exploitation et les hiérarchies qui traversent les entreprises. Sa critique du néolibéralisme ne semble pas rejoindre une remise en cause de l’exploitation capitaliste. Barbara Stiegler continue d’observer le monde depuis son vécu d’universitaire. Elle insiste bien sur les nouvelles contraintes liées au management néolibéral.

Néanmoins, elle évoque moins les rapports de subordination entre le salarié et son patron. Cette conflictualité reste centrale dans le monde du travail d’aujourd’hui. Le management peut même apparaître comme un vernis du pouvoir patronal. Ses observations sur le néolibéralisme qui reste adossé à la répression d’Etat peuvent se prolonger dans le monde du travail. La bienveillance managériale tombe le masque lorsque la soumission aux normes néolibérales s’efface. Le rapport d’exploitation et de subordination entre patrons et salariés reste l’angle mort de cette critique du néolibéralisme. Il semble au contraire indispensable d’affirmer la perspective d’une société sans classes et sans État.

 

Source : Barbara Stiegler, Du cap aux grèves. Récit d’une mobilisation 17 novembre 2018 – 17 mars 2020, Verdier, 2020

 

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Pour aller plus loin :

Vidéo : Barbara Stiegler - Du cap aux grèves, mis en ligne par la Librairie Mollat le 7 novembre 2020

Vidéo : Barbara Stiegler - La Manufacture d'idées 2020, conférence mise en ligne le 15 septembre 2020

Vidéo : Macronisme et néo-libéralisme : "Il faut s'adapter, d'accord, mais à quoi ?, émission Arrêt sur images mise en ligne le 15 mars 2019 

Vidéo : Barbara Stiegler : S'adapter à une société malade ?, émission Thinkerview mise en ligne le 17 mai 2019 

Radio : Le bordeaux est une couleur qui tend vers le rouge sombre, émission diffusée sur France Inter le 18 janvier 2020

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François Spinner, Blog Luttes-et-ratures : Débloquer la puissance imaginative, publié sur le site Questions de classe le 7 octobre 2020e

La rédaction, Barbara Stiegler : “On assiste à un basculement spectaculaire dans l’arbitraire”, publié sur le site du magazine Les Inrockuptibles le 16 novembre 2020

Alexandre Chollier, Les grèves d’abord, publié sur le site du journal Le Courrier le 25 septembre 2020

Jocelyn Daloz, Note de lecture publiée sur le site Liens Socio le 12 novembre 2020

Barbara Stiegler : "Grève ne veut pas dire cesser le travail, mais cesser le travail qu’on nous impose", publié sur le site RTBF La Première le  30 septembre 2020

Claudine Galea, Un nécessaire engagement avec Barbara Stiegler, publié sur le site Remue.net le12 janvier 2021   

 

Guillemette Magnin et Vincent Ortiz, Barbara Stiegler : « Refuser d'abandonner les sciences de la vie et de la santé aux experts, publié sur le site Le Vent Se Lève le 21 décembre 2020

Pascal Greboval et Sabah Rahmani, Barbara Stiegler : «Qui décide en démocratie ?», publié sur le site de la revue Kaïzen le 28 décembre 2020

Pablo Maillé, « Pour alimenter sa propre pensée politique, il faut être dans l’action », publié sur le site de la revue Usbeck & Rica le19 décembre 2020

Nidal Taibi, Barbara Stiegler : "En mimant une gestion du virus à la chinoise, les néolibéraux nous ont dit enfin clairement ce qu’ils pensaient", publié sur le site du magazine Marianne le 9 novembre 2020

Publié dans #Actualité et luttes

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