Culture de masse et aliénation moderne
Publié le 7 Avril 2015
La revue Illusio n° 12-13 évoque la dimension culturelle de la crise. Les contributeurs s’appuient notamment sur une réactualisation des analyses de l’École de Francfort et de la critique de l’industrie culturelle. Adorno et Horkheimer attaquent une marchandisation des loisirs et de la culture qui impose une uniformisation et une standardisation des manières de penser et de vivre.
Jan Spurk évoque l’émergence de l’industrie culturelle. Le « temps libre », en dehors du travail, se trouve colonisé par les loisirs. L’art ne permet plus d’imaginer un dépassement de l’existant mais se réduit à des activités futiles et vides de sens. « La culture n’exprime plus le monde tel qu’il est et tel qu’il pourrait être. Elle traite du monde comme il est et elle cède sa place au divertissement », observe Jan Spurk. L’industrie culturelle doit se soumettre à la logique du profit et se conformer aux goûts uniformisés du plus grand nombre. Le « monde administré » permet d’imposer aux individus qu’ils s’adaptent au monde tel qu’il est.
Actualité de la critique de la culture
Gérard Briche évoque la démarche de l’École de Francfort. Cet Institut ne fait que prolonger la théorie critique de Marx pour analyser la société et le capitalisme après la guerre mondiale. L’interdisciplinarité, l’absence de dogmatisme et la volonté d’analyse concrète fondent une démarche commune au sein de l’Institut. En 1923, Georg Lukacs publie Histoire et conscience de classe. Cet ouvrage décisif reprend la réflexion de Marx sur l’aliénation, la réification et la marchandise. Adorno ne propose aucune analyse économique, contrairement au marxisme orthodoxe, mais reprend la démarche de Marx d’une critique de l’économie.
La forme marchandise s’étend sur toutes les relations humaines pour devenir un fétichisme. Tout tend à devenir une chose et toute chose tend à devenir une marchandise. Un objet est pris en considération uniquement lorsqu’il peut être échangé contre de l’argent. Adorno applique cette analyse à l’objet d’art qui devient inéluctablement une marchandise. L’industrie culturelle doit permettre de vendre de l’art pour des consommateurs passifs. La culture devient donc un produit formaté dont l’objectif unique reste celui d’être vendu. La circulation de la marchandise se développe sans tenir compte de la qualité propre du produit.
Robert Kurz revient sur l’actualité de la critique de l’industrie culturelle. Une tendance postmoderne dénonce à juste titre l’élitisme bourgeois d’Adorno et Horkheimer. Mais la promotion de la culture pop valorise la forme et les postures au détriment du contenu dont la frivolité n’est pas remise en cause. « En effet le culturalisme postmoderne attache plus d’importance aux vêtements, aux accessoires, au styling et à l’attitude qu’à ce qui s’y exprime », souligne Robert Kurz. La bourgeoisie cultivée valorise le postmodernisme et la pop culture qui se contentent de transgressions formelles et d’une superficialité souvent ennuyeuse. Le gauchisme postmoderne considère que tous les mouvements de masse demeurent positifs, même lorsqu’ils embrassent la marchandise et le capital. L’industrie culturelle permettrait alors des moments libérateurs dans le capitalisme. Mais une culture pour tous pourrait au contraire se développer sans intérioriser les principes dominants.
La Théorie critique doit se renouveler pour analyser les effets d’Internet et l’importance de la technologie dans l’émergence d’une nouvelle industrie culturelle. Internet et les réseaux sociaux intensifient la virilisation de la vie quotidienne. Les individus connectés semblent coupés de la réalité sociale et matérielle. Le débat et la critique disparaissent au profit d’une interactivité qui ne fait que relier artificiellement des individus atomisés. Chacun gère son blog et son compte facebook pour devenir son propre capitaliste, en croyant devenir sa propre star, son propre héros mais surtout son propre unique fan. « On pourrait dire : chacun est sa propre industrie culturelle faite maison et la plupart des produits seront, en conséquence, lamentables », ironise Robert Kurz. Pourtant, le propos du théoricien semble aussi exprimer la frilosité des intellectuels face aux nouvelles possibilités d’expression. Avec les nouvelles technologies, la pensée critique n’est plus le monopole d’une petite élite intellectuelle auto-proclamée. Même si les nouveaux médias renforcent davantage la séparation plutôt que la rencontre et la confrontation critique.
La contre-culture tente d’attaquer l’industrie culturelle. Des mouvements s’opposent au capitalisme pour exprimer une forme intellectuelle et artistique aux existences marginalisées et aux modes de vie non-conformistes. Ces cultures protestataires refusent toute dimension « commerciale ». Mais ces contre-cultures semblent trop marginales pour inquiéter la culture marchande, « notamment parce que leur critique demeurait phénoménologiquement limitée, socialement particularistes et acritiques quant aux formes capitalistes, et qu’elles étaient donc incapables de saisir la vie sociale dans son intégralité », souligne Robert Kurz. Les mouvements contestataires et leurs revendications limités sont récupérés par l’étatisme capitaliste. De même, la contre-culture devient une nouvelle ressource pour l’industrie culturelle. La transformation des comportements et des styles de vie doit s’accompagner d’une révolution sociale pour ne pas se réduire à devenir une nouvelle mode.
Critique de la modernité marchande
Jordi Maiso évoque l’importance de l’analyse de l’industrie culturelle qui permet une critique de la culture, mais aussi de la société. Le capitalisme ne se réduit plus au travail et à l’exploitation. La marchandise colonise tous les moments de la vie sociale selon Guy Debord. Désormais, même le temps libre doit se soumettre à la logique marchande. La culture, les loisirs, les divertissements, le sport, la télévision participent à l’aliénation dans la vie quotidienne et renforcent les formes de séparations. La consommation et les produits de l’industrie culturelle « s’imposent sur le marché comme emplois du temps socialement organisés », observe Guy Debord.
La consommation devient un critère majeur d’identification individuelle. Sur facebook, la personne se décrit à travers les livres, la musique, les films et les séries qu’elle consomme. La culture devient « à la fois le résultat et le projet du mode de vie existant », souligne Guy Debord. L’industrie culturelle répond à un besoins substantiel né de la frustration dans notre société. « Elle planifie et exploite le besoin de bonheur », résume Adorno. La culture permet aux désirs individuels de se conformer aux normes et à l’ordre social.
Aujourd’hui, la consommation et l’industrie culturelle semblent omniprésentes à travers la multiplication des écrans. Une vidéo peut être vue instantanément, avec un simple clic. Les contenus se dégradent en simples stimuli, excitants, générateurs d’ambiance. Un clip est posté sur un mur facebook, non plus pour la qualité musicale, mais pour simplement exprimer son humeur du moment. Le consommateur n’est plus passif. Il doit participer activement à son aliénation et à son abrutissement. Les nouveaux médias imposent même une addiction lorsqu’à chaque moment de libre, les individus ne peuvent s’empêcher de consulter leurs mails ou leur compte facebook.
Dans le contexte d’une vie mutilée et d’une individualité niée et humiliée au quotidien, les médias sociaux permettent d’inventer une existence propre et d’affirmer sa personnalité. L’industrie culturelle s’appuie sur les peurs et les désirs pour fonder de nouvelles formes de socialisation. L’amusement devient un prolongement du travail. La fête, le fun, le jeu doivent être mis en scène dans l’objectif d’une valorisation professionnelle. « Le moindre jeu, le moindre moment de détente, le moindre échange fusionnent avec le networking stratégique et l’autopromotion ; tout est soumis à l’impératif de conserver ses chances sur le marché du travail, car la situation n’est jamais assez sûre ou satisfaisante, il faut rivaliser, s’améliorer en permanence, et la moindre compétence en matière de savoir-être ou de vie sociale pourrait s’avérer utile », observe Jordi Maiso. Chacun devient son propre capitaliste et son propre travailleur.
Olivier Voirol évoque les diverses interprétations sur la théorie de l’industrie culturelle qui analysent, dans les années 1930-1940, le développement du divertissement de masse avec la radio et le cinéma. Une approche élitiste insiste sur la dénonciation d’un public de consommateurs passifs et élude la réception critique. Une autre approche insiste sur la dimension économique et sur la marchandisation de la culture. L’interprétation la plus intéressante attaque également une culture marchande mais pour dénoncer la médiocrité esthétique des produits formatés et standardisés. Cette approche se centre sur l’esthétique mais élude l’aliénation subit par chaque individu.
La Théorie critique tente d’expliquer les échecs des révoltes prolétariennes. La classe ouvrière, malgré sa position inférieure au sein de la structure de production, n’adopte pas pour autant une attitude révolutionnaire. L’explication marxiste ne suffit pas sans un recours à la psychanalyse. L’analyse des mutations de la culture et des formes de conditionnement social doivent compléter l’analyse de classe. La séparation entre la théorie et la pratique explique également l’échec du mouvement ouvrier. Surtout, la spécialisation dans différents domaines contribue à fragmenter la réflexion. Une recherche interdisciplinaire doit permettre de s’inscrire dans une critique de la totalité, et non pas dans la critique de tel ou tel aspect spécifique de la marchandise.
La famille contribue à la sociabilité et à la formation d’une personnalité autoritaire. La figure patriarcale impose l’obéissance, comme le propriétaire ou la patron. Les institutions imposent également une soumission à l’autorité et ne permet pas à l’individu de développer un sens de l’autonomie. L’analyse de l’industrie culturelle implique donc une critique de la société dans son ensemble. Elle s’inscrit dans le contexte d’une mutation de la famille et de la socialisation. Économie, sociologie et psychanalyse doivent s’articuler pour comprendre la structuration de la personnalité.
Nuit industrielle et ordre festif
Martin Benoist, Ronan David et Fabien Lebrun observent la fête contemporaine pour analyser la société dans son ensemble. La fête impose des comportements dans de nombreux pans de la vie quotidienne. L’industrie culturelle et le divertissement comprennent la fête, même si l’École de Francfort évoque peu ce phénomène. La critique de la fête suppose une critique du travail. L’amusement « est recherché par celui qui veut échapper au processus du travail automatisé pour être à nouveau à mesure de l’affronter », observent Adorno et Horkheimer. Mais la fête et les loisirs reproduisent cette automatisation et s’apparentent au travail. La rationalité instrumentale guide également la vie nocturne. Clubs, dancings, bars et discothèques imposent une succession automatique d’opérations standardisées. L’amusement et le ludique permettent une adaptation des comportements et peuvent même participer au travail avec le développement des technologies et de la vie robotisée. Le capitalisme colonise les consciences et le travail semble observable partout. Le travail ludique côtoie alors l’amusement laborieux.
La fête n’est plus subversive et destructrice mais permet au contraire de pacifier l’ordre social à travers le fun, le divertissement et autres anesthésiants. Les médias numériques et les réseaux sociaux imposent l’entertainement et l’immédiateté permanente à travers le règne des écrans. Les selfies, qui accompagnent désormais toutes les fêtes, incarnent le narcissisme avec son autoreprésentation et son infantilisation. N’importe quel événement festif impose d’y être, d’y avoir été, mais pas d’être. Les fêtes modernes, comme les « apéros facebook » ne permettent pas de rompre avec l’isolement et la routine de la vie quotidienne. Lors de ce type d’événement, « ce n’est pas sortir de la solitude ou de l’ennui ; mais un moment de l’ennui qui est censé être amusant », selon la formule de Guy Debord. Les sites de rencontres imposent une communication par écrans interposés et participent à cette destruction des relations humaines, amoureuses et sensuelles.
Le fun et le pseudo-amusement colonisent tous les aspects de la vie quotidienne, y compris le travail. Si l’École de Francfort observe bien que l’amusement est un prolongement du travail, désormais le travail est aussi un prolongement de l’amusement. Le divertissement devient un moyen productif. Pire, les salariés sont obligés de sourire en permanence et faire semblant de s’amuser. Plus le travail est insupportable, plus il doit paraître cool et convivial. Le rendement, la compétition, la guerre de tous contre tous, passent désormais par l’amusement et le jeu.
La fête, la nuit industrielle, adopte les principes capitalistes de rendement et de rationalisation du corps qui pèsent sur les individus pendant leur temps de travail. Le monde de la nuit permet aux individus de libérer, de façon particulièrement violente, les pulsions sexuelles refoulées et méprisées. Ce phénomène débouche vers « la défonce », avec drogues et alcools, et autres pratiques mortifères. Les boissons énergisantes, comme le Red Bull, deviennent communes à la fête et au travail pour imposer le règne de la performance permanente. « La nuit industrielle n’est ainsi pas le temps de la création, de l’envoûtement, du mystère et de l’érotisme mais se trouve être le temps de la brutale décharge, d’un Éros domestiqué et condamné à se manifester dans un univers érotique restreint, localisé et fonctionnalisé », analysent les trois universitaires. Les affiches des fêtes étudiantes se soumettent aux codes esthétiques les plus conformistes. La sexualité est associée à la performance et à la consommation, sans érotisme ni sensualité.
Lutter contre la culture et la marchandise
Jean-Marc Lachaud évoque l’héritage de l’École de Francfort. Adorno estime que la musique se soumet à la logique marchande décrite par Marx, au détriment de l’écoute. La culture de masse impose une standardisation et une uniformisation de l’art. La production culturelle se soumet à la rationalité technique et à la domination capitaliste. Cette uniformisation culturelle détruit l’originalité de l’art et assèche l’expérience esthétique. Le moment artistique se réduit à un divertissement et à un plaisir sans surprise qui sera rapidement oublié.
Si Adorno semble attaché à une culture élitiste, Herbert Marcuse valorise les contre-cultures. Pourtant, les deux philosophes partagent le même constat. Marcuse observe une société unidimensionnelle avec une culture massifiée et un amour sans érotisme. L’exploitation et la répression s’accompagnent de l’intégration. Une fausse conscience recherche la satisfaction de besoins factices. Un bonheur conforme repose sur la frustration des consommateurs. La révolution contre-culturelle doit alors nier l’ordre établi mais aussi affirmer de nouvelles possibilités d’existence. Face au conformisme, l’imagination doit permettre de raviver les aspirations à la liberté et au bonheur.
Walter Benjamin recherche les aspects émancipateurs de l’art. Il insiste sur la photographie, la radio ou le cinéma qui peuvent ouvrir de nouvelles perspectives. Arjun Appadurai rejette le pessimisme de l’École de Francfort. Pour lui, l’imagination, individuelle et collective, peut devenir une arme aux mains des dominés pour sortir des logiques de sujétion. Le jeu et l’imagination peuvent attaquer la discipline imposée sur les consciences et les corps. Richard Hoggart estime que les classes populaires ne sont pas dupes et prennent leurs distances face aux injonctions idéologiques portées par les industries culturelles. Il observe également des « bricoleurs populaires » qui inventent de nouvelles pratiques culturelles. Raymond Williams insiste sur la possibilité de récupérer des pratiques culturelles alternatives ou oppositionnelles. Le champ culturel demeure un espace de conflits et de luttes.
Gabriel Ferreira Zacarias observe l’influence du philosophe Herbert Marcuse sur Guy Debord, le penseur situationniste. Les écrits de l’universitaire alimentent les réflexions autour de La société du spectacle. Les deux auteurs proposent une critique de la culture et de la vie quotidienne comme colonisées par la marchandise. Marcuse observe une tendance à l’uniformisation et au conditionnement. « La promotion des activités de loisirs abêtissantes, l’organisation monopoliste de l’information, l’anéantissement de toute véritable opposition au système établi, le triomphe des idéologies anti-intellectuelles sont des exemples de cette tendance », observe Marcuse. La société marchande digère et récupère toute forme de contestation.
Debord et Marcuse s’attachent à la libération des énergies ludiques et libidinales. Mais la libération sexuelle ne peut pas aboutir dans le cadre de la société capitaliste. Marcuse propose au contraire une société dans laquelle « les pulsions sexuelles, sans rien perdre de leur énergie érotique, dépassent leur objet immédiat et érotisent les relations non érotiques et anti-érotiques entre les individus, entre eux et leur milieu ». Debord critique la séparation et l’isolement entre les gens. Il s’inscrit dans cette perspective d’une érotisation de la vie quotidienne à travers « un changement qualitatif des besoins humains » pour inventer de « nouveaux désirs ».
Ces réflexions sur la culture de masse permet une analyse critique de l'ensemble de la société. Les loisirs, le divertissement, la consommation et la culture révèlent l'aliénation dans la vie quotidienne. Cette réflexion s'inscrit dans une démarche marxienne, inspirée des théories sur la conscience de classe de Georg Lukács et Karl Korsch. Pourtant, cette pensée se distingue des diverses variantes du marxisme autoritaire (trotskiste, maoïste, bordiguiste) qui imposent un réductionnisme économique. Les problèmes de la conscience de classe et de l'aliénation dans la vie quotidienne sont résolus par une avant-garde intellectuelle qui doit guider et encadrer le prolétariat. Pour les anarchistes, c'est une pédagogie libertaire menée par des militants qui doit remplir ce même rôle d'avant-garde.
En revanche, si l'Ecole de Francfort soulève des questions originales, sa réflexion occulte l'exploitation économique et les rapports de production capitaliste. La Théorie critique permet de penser l'oppression marchande, mais surtout en dehors du monde du travail. Les luttes des précaires, des chômeurs et des salariés n'intéressent pas du tout ce courant. Ce qui peut expliquer le pessimisme de l'Ecole de Francfort. Les consommateurs s'enferment dans l'aliénation, mais ce sont aussi des exploités qui peut lutter et s'organiser. L'Ecole de Francfort, comme la critique de la valeur, peut alors sombrer dans un mépris du bas peuple content de son abrutissement par la marchandise. La critique de l'aliénation déconnectée de la lutte des classes occultent alors les capacités d'auto-organisation et de révolte des exploités.
En revanche, l'Ecole de Francfort peut enrichir la lutte des classes par une critique de la vie quotidienne. Il devient alors possible d'articuler la lutte sociale avec l'invention d'un imaginaire et d'une sensibilité nouvelle pour ouvrir de nouvelles possibilités d'existence.
Source : Revue Illusio n° 12-13, Théorie critique de la crise (Volume II). Du crépuscule de la pensée à la catastrophe, Le Bord de l’eau, 2014
La critique de l'industrie culturelle
La Théorie critique pour penser la crise
Axel Honneth et l'Ecole de Francfort
Aliénation marchande et libération sexuelle
Herbert Marcuse, philosophe radical
Vidéo : Olivier Voirol, CEMTI, Colloque Territoires critiques, 3 juin 2014
Vidéo : Gérard Briche, Eloge du vandalisme, enregistré le 18 avril 2014
Gabriel Ferreira Zacarias, « Lettristes, situationnistes et terrorisme d’avant-garde », TRANS, 15 | 2013
Gabriel Ferreira Zacarias, « La vedette, "représentation spectaculaire de l’homme vivant" », Revue Ad Hoc, n°1, « Le Spectaculaire », publié le 02/07/2012
Olivier Voirol, "(Re)découvrir la théorie critique", propos recueillis par Michaël Foessel le 16 décembre 2008 dans le site Non fiction