Cornélius Castoriadis contre le capitalisme

Publié le 8 Juin 2023

Cornélius Castoriadis contre le capitalisme
Cornélius Castoriadis propose une analyse marxiste du capitalisme. Il insiste sur les rapports d'exploitation dans les entreprises et sur les clivages de classes. Surtout, le militant révolutionnaire s'appuie sur une analyse des luttes sociales. Il valorise les pratiques d'auto-organisation qui se développe à la base en dehors des appareils bureaucratiques. 

 

 

Rares sont les penseurs qui permettent de bien comprendre la société moderne. Cornélius Castoriadis est de ceux-là. Intellectuel et philosophe unanimement reconnu, il a été un militant révolutionnaire proche du communisme de conseils. Cet économiste à l’OCDE mène une double vie de théoricien révolutionnaire à travers des textes publiés dans la revue Socialisme ou Barbarie. Il commence à rédiger des articles en 1945, après la Seconde Guerre mondiale et dans le contexte de la guerre froide entre les États-Unis et l’URSS. Le capitalisme connaît alors une phase de croissance désormais désignée comme les Trente glorieuses.

Malgré ce contexte daté, les analyses de Cornélius Castoriadis restent pertinentes. La période actuelle se caractérise par la crise économique et les mutations du capitalisme. Il semble donc indispensable de se pencher sérieusement sur ces questions. Ensuite, la gauche radicale abandonne toute critique du capitalisme pour se contenter de s’indigner contre le néolibéralisme. Cornélius Castoriadis propose une analyse des dynamiques du capitalisme qui n’occulte pas l’exploitation et la lutte des classes. Ces textes sont recueillis dans le volume Sur la dynamique du capitalisme et autres textes.

 

 

                       Ecrits Politiques 1945-1997 - Volume 8, Sur La Dynamique Du Capitalisme Et Autres Textes Suivi De L'impérialisme Et La Guerre   de cornelius castoriadis  Format Beau livre

 

 

Analyse du capitalisme

 

Le texte Sur la dynamique du capitalisme est publié dans la revue Socialisme ou Barbarie en 1953. Karl Marx analyse l’essence sociale et dynamique des phénomènes économiques dans son livre Le Capital. Il observe les deux processus de l’accumulation et de la concentration du capital. La phase d’accumulation permet un développement du capitalisme. En revanche, la concentration débouche vers la constitution d’une minorité de bourgeois qui s’oppose à l’immense majorité de la population. Les capitalistes intensifient l’exploitation pour maintenir leur taux de profit.

Le conflit entre la bourgeoisie et le prolétariat révèle les contradictions du capitalisme. Cependant, cette analyse mérite d’être nuancée au regard des évolutions économiques. Une société de consommation se développe à côté de la sphère productive. Surtout, le capitalisme ne débouche pas vers la prolétarisation de l’ensemble de la population. La concentration du capitalisme permet aussi l’émergence de nouvelles couches et catégories sociales.

Ensuite, l’évolution du capitalisme découle de la lutte des classes. Les augmentations de salaires ne sont pas toujours liées aux progrès économiques. Ce sont les ouvriers qui luttent pour augmenter leur part du produit social. L’évolution du taux d’exploitation ne dépend pas de la bonne volonté des patrons. C’est l’intensité de la lutte des classes qui prime sur l’économie proprement dite. Même si la situation économique influence également le cours de la lutte des classes.

 

L’économie repose sur la quantification des activités humaines à travers la monnaie ou l’heure de travail. L’imaginaire du capitalisme repose sur une pseudo-rationalité du calcul et de la bureaucratie. Le capitalisme ne se réduit pas à l’économie productive. La guerre, l’administration, la culture, la propagande, la religion participent également au bon fonctionnement de l’exploitation capitaliste.

Les économistes, qu’ils soient libéraux ou marxistes, insistent sur un capitalisme avec une logique propre. La concurrence ou la loi de la valeur semblent écraser les dynamiques sociales. Même les économistes marxistes évoquent peu les conflits dans les entreprises qui opposent les dirigeants et les exécutants. La direction des entreprises n’est pas une pure instance de rationalité économique mais semble, au contraire, secouée par des conflits sociaux.

 

 

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Débats avec les trotskistes

 

En 1948, la tendance de Cornélius Castoriadis propose un « Rapport politique pour le Ve congrès du PCI ». Ce texte livre une critique interne de la direction du parti trotskiste. Il reproche aux dirigeants de se focaliser uniquement sur la dernière lutte sans ouvrir de nouvelles perspectives révolutionnaires. Les trotskistes se contentent d’ânonner leur idéologie figée sans tenter d’analyser les mutations politiques et sociales. La direction du parti impose sa position « sans aucune perspective générale, sans une conception d’ensemble de la perspective actuelle et sans capacité d’intégrer les phénomènes particuliers dans cette conception », souligne le Rapport. Le parti trotskiste s’englue alors dans la routine du défaitisme.

La perspective révolutionnaire consiste à ne pas se focaliser uniquement sur la dernière grève  pour mieux la replacer dans un contexte plus général. Les trotskistes considèrent l’URSS comme un « État ouvrier dégénéré ». Selon cette analyse, le prolétariat de ces pays ne doit pas remettre en cause la propriété de la bureaucratie d’État. Ainsi, les trotskistes se contentent de s’aligner sur les partis staliniens sans proposer de nouvelles perspectives.

L’analyse de l’histoire du mouvement ouvrier fonde le marxisme révolutionnaire. Les trotskistes en proposent une lecture romanesque, avec des « trahisons » et des « erreurs ». Il semble plus important d’observer le niveau de conscience du prolétariat, notamment lorsqu’il accepte de se donner une direction réformiste.

 

Plusieurs étapes du mouvement ouvrier s’observent. La révolte permet la contestation de la société. La Commune de Paris esquisse même des formes d’auto-organisation pour remplacer l’État. Cependant, la révolte reste souvent locale et minoritaire. Le réformisme vise à additionner des revendications partielles. Cette étape correspond aux pays impérialistes qui peuvent se permettre de céder à des revendications. Le réformisme est porté par les bureaucrates qui deviennent les agents du capitalisme au sein de la classe ouvrière.

La période révolutionnaire s’ouvre en 1917 avec la révolution russe. Cependant ce processus évolue vers l’apparition d’une « bureaucratie révolutionnaire » : le stalinisme. Le réformisme et le stalinisme traduisent l’organisation de la classe ouvrière dans le cadre de la société capitaliste. Les prolétaires doivent combattre l’exploitation capitaliste mais aussi toutes les formes d’exploitation, comme la bureaucratie.

 

 

                     

 

 

Parti révolutionnaire

 

La situation à 1948 ne débouche pas vers la multiplication de comités de grève autonomes, sur le modèle de la lutte à Renault en 1947. Au contraire, le Parti communiste semble reprendre le contrôle sur une classe ouvrière qui ne semble pas encore indépendante de l’emprise du stalinisme. Même si des ouvriers se méfient de la CGT dont la politique semble dictée par la défense des intérêts de l’URSS. Cependant, la défiance à l’égard du stalinisme se traduit par la passivité. Même si la critique des partis et des syndicats traduit un début de conscience instinctive du problème de la bureaucratisation. Néanmoins, aucun débordement de l’encadrement syndical n’émerge. « De plus, ils se rendent très souvent compte de l’impossibilité d’améliorer leur sort dans le cadre du régime actuel et de la nécessité de le renverser », indique le Rapport.

La ligne politique du parti trotskiste n’évoque pas directement la perspective révolutionnaire. Ce sont les mots d’ordre tactiques et l’agitation conjoncturelle qui prédomine. Ensuite, la direction trotskiste brandit le Programme transitoire qui repose sur des revendications. Mais sans préciser si ces revendications sont réalisables dans le cadre du capitalisme ou nécessitent une rupture. Il n’y a donc aucun lien entre ces revendications transitoires et la perspective révolutionnaire. Les ouvriers et même les militants trotskistes semblent désorientés par cette approche confuse. Au contraire, les revendications doivent s’appuyer sur les problèmes immédiats du prolétariat, comme le pouvoir d’achat ou le chômage, pour ouvrir une perspective de rupture avec le capitalisme. Par ailleurs, le Programme transitoire ne propose aucune lutte contre l’encadrement bureaucratique.

 

Ensuite, les trotskistes insistent sur le Front unique. Les partis de gauche et les syndicats doivent s’unir pour un gouvernement PS-PC-CGT. Les staliniens ne sont évidemment pas hostiles à cette perspective peu réjouissante. Au contraire, il semble déterminant de s’appuyer sur les comités de lutte dans les entreprises. L’action de classe doit dénoncer les intérêts de la bureaucratie dans le monde du travail. La mobilisation et l’organisation autonome de la classe elle-même doit primer sur l’unité de la gauche.

Le Parti doit privilégier l’implantation dans les entreprises à travers des journaux d’usine, des groupes de discussions ou des Comités de lutte. « Ce n’est que sur la base d’une telle activité politique quotidienne que l’intervention des militants dans les moments explosifs – les grèves – pourra avoir un sens et des fruits », estime le Rapport. La dynamique autonome des luttes prime sur la revendication. Les ouvriers doivent s’organiser en dehors des syndicats et obtenir des victoires par la lutte des classes plutôt que par la négociation avec le patron.

 

 

              

 

 

Luttes ouvrières

 

Dans ses « Notes sur la situation internationale », publiées en 1949, Cornélius Castoriadis observe des grèves qui sortent de l’encadrement bureaucratique. Un conflit éclate dans l’industrie automobile américaine, notamment dans les usines Ford. Le syndicat de l’UAW négocie avec le patronat pour demander une augmentation des salaires. « Le rôle "gestionnaire productif" de la bureaucratie syndicale, son intervention croissante pour "régler" au mieux des intérêts de la production les conflits du travail, apparaissent ici clairement », souligne Cornélius Castoriadis. Ensuite, les ouvriers protestent contre les cadences et la rationalisation du travail. Ces revendications ne sont pas prises en compte par le syndicat davantage attaché à la défense de l’emploi à vie, sans remettre en cause les conditions de travail dans les usines. Néanmoins, une grève éclate dans un atelier de montage et se propage à travers des débrayages.

En Angleterre, le gouvernement travailliste est dirigé par d’anciens bureaucrates syndicaux. Mais ils veulent imposer un socialisme d’Etat contre les ouvriers. Une grève éclate spontanément chez les cheminots qui ne veulent pas loger hors de chez eux plus souvent. Un comité de grève s’organise en dehors des syndicats qui restent liés au gouvernement. Néanmoins, ce comité de grève reste dirigé par des éléments modérés qui appellent à la reprise du travail.

Une grève des cheminots éclate également à Berlin contre les dirigeants staliniens. Les staliniens calomnient les grévistes comme provocateurs et nazis. Le régime envoie des briseurs de grève. Les Occidentaux qui soutiennent ce mouvement pour des raisons idéologiques dénoncent les grévistes dès que le transport est bloqué dans la ville. « Cette grève a démasqué ouvertement les staliniens comme briseurs de grève et comme exploiteurs », souligne Cornélius Castoriadis.

 

« La crise du capitalisme mondial et l’intervention dans les luttes » est rédigé par la tendance de Cornélius Castoriadis au sein du PCI en 1947. Ce texte observe un affaiblissement de l’influence de la CGT sur la composante la plus combative de la classe ouvrière. La tendance s’oppose à la stratégie trotskiste focalisée sur l’entrisme dans la CGT. Elle propose la création de Comités de lutte pour lancer et généraliser la grève pour permettre un débordement de l’encadrement corporatiste.

« Quelle que soit la forme que prennent les Comités ici ou là, ils auront cependant pour activité essentielle de débattre des moyens de faire démarrer la lutte dans une entreprise déterminée, de préparer l’organisation du Comité de grève, d’établir des contacts d’usine à usine en vue de la généralisation de la grève », précise le texte. Ces Comités de lutte ne doivent pas devenir des annexes de la CGT. Ils ne doivent pas non plus sombrer dans le bavardage ou devenir un simple groupe de discussion théorique d’ultra-gauche.

Le Comité de lutte s’apparente à un organe de classe autonome dans les usines. Il combat à la fois la bourgeoisie et le stalinisme. Ces Comités doivent être ouverts à tous les ouvriers indépendamment de leur position syndicale ou politique pour éviter les risques de sectarisme et de bureaucratisation.

 

 

                

 

 

Critique du capitalisme et révolution

 

Il semble important de saluer la nouvelle publication des textes de Cornélius Castoriadis. Il propose des analyses stimulantes qui sortent des dogmatismes militants. Sa critique du capitalisme se révèle particulièrement originale. Certes, ces textes comprennent des passages ardus qui reposent sur l’abstraction mathématique. Ensuite, de nombreuses prévisions ont échoué. Les considérations géopolitiques et la posture de surplomb peuvent ainsi montrer leurs limites. Cependant, les textes de Cornélius Castoriadis s’attachent à une analyse d’ensemble de la situation remise dans le contexte de la dynamique du capitalisme.

Surtout, Cornélius Castoriadis accorde une importance décisive aux conflits dans les entreprises et aux luttes sociales. Il sort du déterminisme marxiste qui considère que la situation économique conditionne la révolte sociale. Comme les opéraïstes, Cornélius Castoriadis considère que ce sont au contraire les conflits sociaux qui provoquent les évolutions du capitalisme. C’est ce point de vue de classe sur le capitalisme qui semble le plus actuel. La posture de l’économiste et de ses prévisions douteuses semble ringardisée. En revanche, il semble important de partir des conditions de vie et de travail des exploités pour analyser les mutations du capitalisme.

Cornélius Castoriadis observe de nouvelles stratifications dans les entreprises. Les conflits n’opposent pas seulement les ouvriers au patron. Une classe moyenne se développe avec un encadrement composé de salariés avec des hauts salaires qui défendent les intérêts du patron. Ces évolutions débouchent vers de nouvelles luttes qui attaquent également la classe d’encadrement et les conditions de travail qu’elle impose directement aux ouvriers.

 

Les polémiques avec les trotskistes prolongent cette approche. Cornélius Castoriadis insiste sur les luttes dans les entreprises. Il s’appuie sur la spontanéité ouvrière et sur les grèves qui sortent de l’encadrement des partis et des syndicats. C’est à partir de ces luttes sociales que doivent s’ouvrir des perspectives révolutionnaires. Il critique l’approche idéaliste des trotskistes qui insistent sur le programme politique et sur les revendications comme déclencheurs de la lutte. Cornélius Castoriadis insiste sur les nouvelles formes de luttes, avec des comités de grève qui permettent l’auto-organisation des ouvriers. Ensuite, ces conflits dans les usines portent de nouvelles revendications qui révèlent les évolutions du capitalisme depuis le monde du travail

Au contraire, les syndicats comme la CGT imposent un discours formaté plutôt que d’observer les évolutions du monde du travail. Cornélius Castoriadis reste attaché à la pratique de l’enquête ouvrière et peut alors souligner les nouvelles revendications ouvrières. La CGT insiste sur la dimension quantitative avec l’augmentation des salaires. Cornélius Castoriadis observe également une dimension qualitative. Les ouvriers remettent en cause les conditions de travail, les cadences et même l’autoritarisme des contremaîtres. Les syndicats refusent de mettre en avant ces revendications qui peuvent remettre en cause l’ensemble de l’organisation du travail. Au contraire, Cornélius Castoriadis perçoit bien que ces nouvelles revendications attaquent l’ordre de l’usine. Ce qui préfigure la contestation des années 1968 et même les luttes anti-travail.

 

 

                 G~Rêve Générale

 

 

Pensée en évolution

 

Ce recueil de textes permet de montrer les évolutions de la pensée de Cornélius Castoriadis. Dans les textes de 1947 et de 1948, il propose une critique percutante du trotskisme. Pourtant, sa tendance reste attachée au marxisme-léninisme. Cornélius Castoriadis est toujours membre du PCI et il en partage les principaux objectifs. Il veut recruter de nouveaux militants pour renforcer ce groupuscule considéré comme l’avant-garde qui doit mener la révolution. Cette tendance soutient les grèves, mais pas uniquement pour permettre des luttes victorieuses. L’objectif reste de rencontrer et surtout de recruter des ouvriers révolutionnaires pour former un parti avec une « ligne juste ».

Cette démarche repose sur la séparation entre les ouvriers supposés conscients et ceux qui ne le sont pas. Ce qui instaure une hiérarchie et surtout une frontière rigide. Les moments de grève permettent de construire une conscience révolutionnaire beaucoup plus rapidement que n’importe quelle campagne idéologique d’une secte trotskiste. Surtout, les militants révolutionnaires sont supposés guider les masses. Ce qui s’apparente à une forme de posture autoritaire qui reprend le dogme léniniste sur l’avant-garde comme nouvelle classe dirigeante.

 

Cependant, les textes de Cornélius Castoriadis dévoilent quelques évolutions qui tranchent avec le marxisme-léninisme. Sa stratégie révolutionnaire se rapproche du communisme de conseils. Ce n’est pas le parti qui doit guider les masses vers la révolution. La tendance de Cornélius Castoriadis insiste sur l’importance des Comités de grève. Ces structures se développent en dehors des partis et des syndicats pour permettre une auto-organisation des prolétaires. Ces Comités de grève peuvent ensuite se transformer en Comités révolutionnaires pour permettre une réorganisation de la production et de la société. Ces Comités peuvent s’inscrire dans cette perspective révolutionnaire uniquement lorsqu’ils sont portés par une immense majorité dans un contexte de multiplication de luttes et de grèves. Cette stratégie révolutionnaire fonde la pensée du meilleur Castoriadis, celui du militant de Socialisme ou Barbarie. Ce sont les luttes autonomes qui doivent se généraliser pour ouvrir une perspective révolutionnaire à l’échelle internationale.

En revanche, la pensée de Castoriadis évolue tristement vers l’abandon du marxisme. Certes, Cornélius Castoriadis prétend rester révolutionnaire et opposé au capitalisme. Mais son discours devient davantage incantatoire et moins tourné vers l’action. L’échec des luttes et la consolidation du capitalisme des Trente glorieuses débouchent vers une posture pessimiste et de résignation dans la défaite. Cornélius Castoriadis développe un discours autour de concepts creux comme « autonomie », « démocratie » et même « imaginaire ». Le basculement révolutionnaire se confine dans le ciel des idées et dans les mentalités. Il devient idéaliste, abstrait et incantatoire. Au contraire, la révolution ne peut s’appuyer que sur les luttes sociales et sur leur généralisation. Cornélius Castoriadis abandonne le militantisme avant Mai 68, dont il a pourtant annoncé les prémisses dans les luttes des années 1950. Si les prévisions de Cornélius Castoriadis sont parfois fausses, ces analyses des luttes sociales révèlent alors toute leur pertinence.

 

Source : Cornélius Castoriadis, Sur la dynamique du capitalisme et autres textes suivie de L’impérialisme et la guerre (Ecrits politiques 1945-1997), VIII, Le Sandre, 2020

 

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Radio : Cornelius Castoriadis : un titan dans le labyrinthe (1922-1997), émission diffusée sur France Culture le 8 décembre 2018

Philippe Caumières, Castoriadis et le projet d’autonomie, publié dans la revue en ligne En attendant Nadeau le 1er décembre 2020

Olivier Fressard, Castoriadis : l’actualité d’une pensée radicale, publié sur le site Nonfiction le 29 septembre 2020

Philippe Petit, Castoriadis, ou l'imagination au pouvoir, publié sur le site du magazine Marianne le 9 décembre 2020

Christophe Premat, Études sur l’imaginaire, l’économie et la géopolitique, publié dans la revue en ligne EspacesTemps le 18 février 2021

Daniel Bensaïd, Politiques de Castoriadis. Castoriadis corrige Marx ?, publié sur le site de la revue Contretemps le 26 décembre 2017

Amador Fernández-Savater, De l’autonomie au commun. Sur Cornelius Castoriadis entretien avec Pierre Dardot et Christian Laval, publié sur le site de la revue Vacarme le 10 juin 2016

Sébastien Chapel, L’imaginaire selon Cornélius Castoriadis, publié sur le site La Vie des Idées le 26 novembre 2008

Maxime Ouellet, Castoriadis et la critique de l’économie politique, publié dans la la revue Cahiers Société Numéro 1 en mai 2019

Une théorie du mouvement révolutionnaire. Retour sur le débat et la scission de Socialisme ou Barbarie en 1963, paru dans lundimatin#229, le 10 février 2020

Manuel Cervera-Marzal, Penser le conflit avec, ou sans, Karl Marx ? Une querelle de famille entre Mouffe, Lefort, Castoriadis et Abensour, publié dans la Revue du MAUSS n°40 en 2012

Galaad Wilgos, Castoriadis ou l’autonomie radicale, publié sur le site de la revue Ballast le 22 juillet 2017

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