Mouvement de révolte en Algérie
Publié le 5 Novembre 2020
En février 2019 éclate le Hirak algérien. Cette contestation ouvre de nouvelles possibilités politiques. La lutte pour l’indépendance a été captée par le FLN. Une clique bureaucratique et militaire s’accapare la rente pétrolière. Un régime autoritaire réprime toutes les oppositions, communistes ou mêmes libérales. Mais le pouvoir ne parvient pas à imposer une mainmise totale sur la population.
Des manifestations de grande ampleur déferlent dans les villes et les villages. Elles sont initiées par la jeunesse étudiante avant d’engager la société dans son ensemble. Les campagnes de désinformation et de manipulation, les arrestations et les emprisonnements ne parviennent pas à écraser la mobilisation. Les slogans et les pancartes révèlent la créativité de ce mouvement. Le Hirak algérien rejoint les soulèvements arabes des années 2010. La revue Mouvements donne la parole à cette révolte dans son numéro 102 intitulé « Hirak, Algérie en révolutions(s) ».
Révolte et créativité
Karim Ouaras évoque le mouvement depuis Oran. Il insiste sur sa dimension culturelle avec la libération de la parole à travers des chants, des slogans, des images, des discours. Ce soulèvement populaire a déjà marqué profondément l’Algérie. « Quoi qu’il en soit, le Hirak est d’une extrême importance non seulement sur le plan politique, mais également sur les plans socio-culturel, linguistique, identitaire, idéologique et historique », estime Kraim Ouaras. Les langues régionales sont réhabilitées dans les slogans, notamment celle de la culture berbère. Le chant Pouvoir assassin, hymne de la révolte Kabyle en 2001, est devenu incontournable. Des couplets attaquent la nature militaire du régime algérien. Le pouvoir réprime l’emblème amazigh. Mais il ne parvient pas à briser l’unité du mouvement.
Hajer Ben Boubaker se penche sur les chants contestataires algériens. Lounes Matoub devient une figure de la chanson engagée dans la culture amazigh, et même au-delà. En 1979, la troupe Debza propose un théâtre militant inspiré de Kateb Yacine. « Leurs textes en arabe algérien et en tamazigh s’attachent à défendre les droits de la classe ouvrière ainsi qu’à dénoncer l’arbitraire du pouvoir », souligne Hajer Ben Boubaker. Mais la contestation ne provient pas uniquement de la chanson militante.
Le raï, musique populaire par excellence, reste méprisé par les tenants de la culture légitime. Le raï évoque les problèmes de la vie quotidienne comme la drogue, la migration économique, l’arbitraire du pouvoir et la condition des femmes. Mais le régime militaire parvient à contrôler cette musique, notamment avec le financement de Khaled et de ses chansons inoffensives. « Ainsi l’Etat oscille entre une censure sévère des contenus à forts échos politiques et une instrumentalisation, folklorisation, des répertoires musicaux qui portent des messages politiques en leur sein », analyse Hajer Ben Boubaker.
De nombreux chants proviennent des mouvements Ultras qui animent les tribunes pendant les matchs de football. Le stade demeure un lieu de contestation du pouvoir en place. Les tribunes permettent des rassemblements massifs autorisés. Les chansons évoquent la répression des supporters mais aussi les questions sociales. La Casa del Mouradia, qui évoque la série La Casa de papel, attaque directement Bouteflika et le régime militaire. Cette chanson dénonce le vol et la corruption. La culture hip hop nourrit également la chanson contestataire avec La liberté ou Allo Système.
Les politistes algériens Belkacem Benzenine et Chérif Driss reviennent sur cette première année du Hirak. Le départ de Bouteflika et l’arrestation de plusieurs figures du régime apparaissent comme des victoires majeures. Néanmoins, les rapports de domination perdurent à travers la bureaucratie, la répression, le clientélisme et la corruption. Le régime est même parvenu à organiser des élections malgré d’importantes manifestations. Le Hirak doit se réinventer.
Un mouvement de femmes se forme pour réclamer l’égalité. Même si cette lutte ne fait pas consensus au sein du Hirak. Cette révolte est traversée par une importante diversité. Elle comprend des militants, des syndicalistes, mais surtout de nombreuses personnes qui se mobilisent pour la première fois. Diverses générations sont présentes. « Le Hirak se présente plus comme un ensemble de mobilisations dispersées que comme une action collective. Il regroupe différentes composantes sociales : des groupes sociaux pauvres, de la classe moyenne et même de la classe aisée », observe Chérif Dris. Aucun parti politique ou tendance idéologique n’est parvenu à s’imposer. Ce soulèvement populaire reste indépendant et même méfiant par rapport aux appareils partisans.
Aucun projet de société consensuel ne se dégage du Hirak. Cette révolte insiste sur la dignité et sur le respect de la volonté de la population algérienne. De nombreux débats s’ouvrent sur l’armée, la religion, la condition des femmes. Ils sont initiés spontanément par des gens ordinaires et non pas encadrés par des militants. Diverses sensibilités politiques avancent leurs propres revendications.
Acteurs et actrices du mouvement
Layla Baamara se penche sur des trajectoires militantes. Lina et Riad s’engagent à travers le mouvement de 2011, dans le sillage du Printemps arabe. Ils sont alors étudiants et participent activement au mouvement universitaire. Ils décident ensuite de rejoindre des organisations de gauche. Mais ils se désengagent rapidement. Les raisons évoquées reflètent un mépris avant-gardiste et élitiste à l’égard d’une population algérienne qui se désintéresse de la politique. Les militants s’enfoncent dans le fatalisme. Ensuite, de manière plus lucide, Lina et Riad observent l’impuissance d’un petit milieu militant recroquevillé sur lui-même et déconnecté des préoccupations de la vie quotidienne. « Faible nombre, entre soi, problème d’ego, déconnexion vis-à-vis du reste de la société sont autant de caractéristiques mises en avant qui peuvent expliquer l’abandon progressif de ses activités militantes », observe Layla Baamara. Ensuite, Lina et Riad aspirent à se recentrer sur leur vie personnelle et professionnelle après leurs études.
Lina et Riad retrouvent leur enthousiasme avec la révolte de 2019. Ils participent au mouvement, mais sans arborer leur passé militant ou une étiquette susceptible de diviser. Ils pensent même que les organisations de gauche doivent rester en retrait pour favoriser l’auto-organisation. Les groupuscules militants privilégient une apparition propre, avec leurs propres carrés et dates de manifestation. Ce qui apparaît grotesque et révèle une position d’extériorité par rapport au mouvement. Au contraire, Riad considère qu’il « faut laisser le mouvement continuer d’émerger et créer de nouveaux espaces ». Lina délaisse également les groupuscules et leurs proclamations grandiloquentes largement hors sol. Elle préfère agir sur le terrain, dans les comités et réunions de quartier. « Le fait qu’il et elle préfèrent aujourd’hui se joindre aux mobilisés ordinaires pour exprimer leur contestation aide à prendre la mesure du caractère révolutionnaire du mouvement en cours », souligne Layla Baamara. Lina et Riad veulent dépasser les partis de gauche pour s’ouvrir à l’inédit et à la nouveauté du mouvement.
Ghaliya N. Djelloul évoque la participation des femmes. Mères de famille, jeunes activistes ou retraités, elles sont très présentes dans la rue à partir du mois de mars. Elles retrouvent une force collective à travers les chants et les slogans. Un carré féministe se forme pour permettre aux femmes de se regrouper et de marcher ensemble. Ce cortège insiste sur la critique du patriarcat et des violences faites aux femmes. Mais des hommes s’opposent à cette expression autonome. « Dès la semaine suivante, des violences – verbales et physiques – les visent spécifiquement, tout comme les militantes féministes collant des affiches à Alger, pour les dissuader de poursuivre leur action », observe Ghaliya N. Djelloul. Les carrés féministes sont critiqués pour diviser le mouvement et faire ressortir les clivages de la société. Mais ces critiques proviennent surtout de conservateurs qui ne veulent pas que les femmes expriment leur propre voix.
Les carrés féministes portent la question de l’égalité entre hommes et femmes. Cet enjeu ne doit pas être minorisé ou occulté au nom d’un unanimisme qui ne peut qu’empêcher une véritable transformation de la société. Ensuite, contre l’accusation de séparatisme, les femmes s’engagent dans toutes les questions qui traversent le Hirak, comme la libération des prisonniers ou les inégalités sociales. Mais le carré féministe permet surtout une réappropriation de la rue et une solidarité face au régime. « C’est le même mécanisme qui opère chez l’ensemble des marcheur.ses qui, par l’attention et le soin qu’ils et elles s’accordent, produisent une fraternité et une sororité qui transforme la matrice émotionnelle de la peur et de la honte en révolte », souligne Ghaliya N. Djelloul.
Renverser le régime
Saphia Arzki revient sur l’histoire du pouvoir militaire au cœur du régime algérien. « Etat civil, pas militaire » reste un des slogans phares du Hirak. Dès 1958, une lutte de pouvoir oppose le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) et l’Etat-major général (EMG) pour le contrôle du FLN. Le nouveau régime de Ahmed Ben Bella, issu du GPRA, s’appuie sur les militaires pour réprimer la contestation. En 1965, Houari Boumediene arrive au pouvoir à l’issu d’un coup d’état militaire. Il meurt en 1978. Ce sont les militaires qui nomment son successeur parmi un des leurs : le colonel Chadli Benjedid. Les services secrets, avec la fameuse SM (Sécurité militaire), jouent un rôle crucial dans cette nomination.
En 1992, les généraux décident d’interrompre le processus électoral qui annonce la victoire du FIS. Ce n’est pas pour défendre les libertés ou combattre l’islamisme, mais pour conserver leur position dominante au sein du régime. Les militaires vont chercher Mohamed Boudiaf, figure morale du FLN alors en exil. Mais le nouveau président est assassiné avant de mettre en œuvre ses projets de changements. L’armée se retrouve seule au pouvoir pour imposer une répression brutale sous couvert de lutte contre le terrorisme. Les militaires permettent ensuite à Adelaziz Bouteflika d’accéder à la présidence en 1999.
En 2019, les manifestations s’opposent à un cinquième mandat de Bouteflika. Il finit par renoncer à la présidence. Mais c’est le chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah qui prend le pouvoir. Il oscille entre la conciliation et la répression. Il parvient à faire élire Abdelmadjid Tebounne, ancien ministre du président déchu. Gaïd Salah meurt en décembre 2019. Mais l’institution militaire conserve le pouvoir malgrè une façade démocratique.
El Mouhoub Mouhoud se penche sur le régime de croissance économique algérien. Cet Etat s’appuie sur une rentre pétrolière. Mais sa population demeure nombreuse et jeune. Les richesses engendrées par le secteur de la rente sont concentrées en un faible nombre de personnes. Pourtant, la croissance repose sur le secteur pétrolier contrôlé par l’Etat. C’est alors une économie informelle qui se développe.
La baisse des prix du pétrole et de la demande mondiale en hydrocarbures affecte directement l’économie réelle et ses revenus. « Au total, l’économie rentière algérienne engendre des afflux de revenus vers l’Etat, qui évincent le secteur privé tout en favorisant les subventions publiques et les embauches dans le secteur public », décrit El Mouhoub Mouhoud. Le contrôle de la rente pétrolière par l’Etat favorise le clientélisme et le capitalisme de connivence.
Perspectives révolutionnaires
Ce numéro de la revue Mouvements propose diverses contributions pour comprendre le Hirak algérien. Des articles évoquent la nature d’un régime militaire. D’autres se penchent sur la créativité de la contestation. Une attention particulière est portée sur le mouvement des femmes. La lutte attaque un régime autoritaire, mais l’aspiration à la liberté s’étend sur tous les domaines de la vie quotidienne. Le combat contre les violences faites aux femmes et contre le patriarcat restent centrales. Surtout, les femmes se libèrent à travers cette révolte qui leur permet de descendre dans la rue et de s’exprimer.
Néanmoins, la revue se fait discrète sur l’autre question épineuse qui traverse le Hirak : l’Islam. Cette religion d’Etat permet pourtant de justifier une société patriarcale et un régime autoritaire. Mais les universitaires restent frileux sur la question. Ils ne veulent pas alimenter un débat qui nourrit le racisme. Mais ils peuvent aussi nourrir quelques illusions décoloniales sur l’Islam comme forme de contestation du régime. Néanmoins, avec le passé de l’Algérie, il semble difficile de voir l’islamisme comme une voie émancipatrice.
L’addition de contributions ne permet pas une analyse d’ensemble du Hirak, mais simplement la juxtaposition de points de vue spécialisés. Surtout, les universitaires expriment le point de vue de la petite bourgeoisie intellectuelle qui valorise un peuple avec sa supposée homogénéité sociale. La composition sociale du Hirak comprend effectivement diverses classes sociales. Mais il semble important de ne pas gommer les revendications sociales. Hocine Bellaloufi insiste sur la critique des politiques néolibérales et sur l’importance de la dimension sociale. Le Hirak ne doit pas uniquement renverser un régime militaire. Il doit également attaquer les inégalités sociales et la misère.
La revue Mouvements insiste surtout sur la libération de la parole et sur la construction d’un Etat de droit. Dans cette perspective, la revendication d’élections constituantes devient le summum de la révolution. Une transition démocratique semble effectivement souhaitable. L’écrasement des soulèvements dans les pays arabes et notamment l’exemple syrien jouent en faveur de réformes institutionnelles immédiates. Mais l’exemple de la Tunisie montre également que la transition démocratique reste une étape partielle. La misère et les inégalités sociales ne cessent de perdurer en Tunisie malgré les nouvelles institutions.
Nejib Sidi Moussa porte des perspectives plus enthousiasmantes que des élections qui débouchent vers un banal régime représentatif. Il insiste sur l’importance de l’auto-organisation à la base à travers la création de structures autonomes. Il semble également important d’insister sur les grèves et les luttes ouvrières au sein du Hirak pour trancher avec la vision interclassiste et porter des revendications sociales. Il reste assez révélateur que les grèves des ouvrières du textile et dans d’autres secteurs passent sous les radars des universitaires et même d’une extrême-gauche algérienne focalisée sur la constituante.
Le Hirak algérien s’inscrit surtout dans un nouveau cycle de lutte, avec des révoltes qui éclatent dans de nombreux pays : Hong Kong, Liban, Soudan, Chili, et dernièrement Etats-Unis Ou Indonésie, illustrent ce renouveau des soulèvements populaires. La crise liée à la pandémie mondiale risque de propager ce vent de révolte. Dans ce contexte, des politiciens insistent sur la démocratisation et sur des réformes institutionnelles. Mais des grèves éclatent et portent des aspirations sociales. La lutte des classes peut alors porter des perspectives de rupture avec le capitalisme et pas uniquement une négociation de la défaite. Face à la crise de l’économie mondiale, la seule solution reste l’abolition de l’exploitation pour construire une société sans classe et sans Etat.
Source : Revue Mouvements n°102, « Hirak, Algérie en révolutions(s) », La Découverte, 2020
Extrait publié sur le site de la revue Mouvements
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