L'insurrection en Syrie
Publié le 6 Février 2020
La révolution syrienne semble désormais oubliée et écrasée. Le régime de Bachar a noyé dans le sang le « Printemps arabe » de 2011. La Syrie évoque désormais la guerre civile et l’islamisme. La révolution tunisienne a débouché vers une vague d’insurrections qui s’est propagée dans de nombreux pays. Mais la plupart de ces révoltes ont été écrasées par un redoutable mouvement contre-révolutionnaire. La répression du régime syrien a déjà enterré des centaines de milliers de victimes. La guerre civile a succédé au soulèvement populaire.
Les Etats considèrent que la Syrie, avec son mouvement populaire, n’a débouché que sur le chaos, les massacres, l’obscurantisme et le néant. Moscou, Washington, Paris, Ankara ou Damas partagent ce même discours pour mettre en garde les exploités qui veulent se révolter. Leila al-Shami et Robin Yassin-Kassab ont recueilli de nombreux témoignages qui permettent de décrire la diversité qui traverse la révolution syrienne dans le livre Burning Country.
La Syrie se compose d’une diversité de peuples attachés à leur indépendance. Ce territoire est traversé par des flux commerciaux, mais aussi par des invasions. Aujourd’hui, la Syrie comprend 65% d’Arabes sunnites. Les Arabes alaouites représentent plus de 10% de la population. Mais la Syrie comprend également de nombreuses minorités chrétiennes, kurdes, chiites, ismaéliennes, turkmènes. Mais ces groupes sont eux-mêmes traversés par une diversité, selon le milieu rural ou urbain, la région, la tribu, la famille, le genre ou la classe sociale. Mais la population syrienne partage des intérêts communs. Les alliances ou histoires d’amour peuvent transcender les barrières identitaires ou religieuses.
Dans les années 1950 se développe le nationalisme arabe. Le parti Baas tente de relier lutte contre l’oligarchie à une idée romantique de l’identité arabe. Le Baas aspire à construire un Etat arabe unifié, du Maroc à l’Irak. Sur le plan économique, il s’oppose au féodalisme mais s’appuie sur la petite bourgeoisie patronale. Ce parti développe un comité militaire qui inclut Salah Jedid et Hafez el-Assad. En 1963, les baasistes réussissent un coup d’état et prennent le pouvoir. Jedid impose des nationalisations et des réformes agraires qui s’accompagnent d’une planification sur le modèle de l’URSS. L’armée subie des purges et les opposants sont réprimés.
Des luttes intestines traversent le parti Bass entre les partisans de Jedid et ceux d’Assad. En 1970, un coup d’état interne permet à Hafez el-Assad de prendre le pouvoir. Il met en place un régime absolutiste qui s’impose jusqu’en 2011. Une classe capitaliste corrompue se développe. L’armée et surtout l’administration offrent des emplois publics. Mais la fidélité au régime devient le seul critère de recrutement. L’armée réprime dans le sang les soulèvements urbains de 1963, 1967, 1973, 1980 et surtout 1982. L’opposition politique est écrasée. Après la mort d’Hafez en 1994, c’est le jeune Bachar el-Assad qui succède à son père.
Bachar se présente comme un chef d’Etat moderne et cultivé. Il entend développer une économie de marché compétitive. Au début des années 2000, des intellectuels multiplient les tribunes. Ils demandent la levée de l’état d’urgence, la fin du clientélisme et le pluralisme politique. L’assouplissement relatif de la répression permet le développement d’associations et de journaux indépendants. Mais, rapidement, c’est le retour à l’ordre. Les activistes de la société civile protestent. Mais ils restent marginaux.
Dans la Syrie de Bachar, la prison et la torture deviennent les principaux moyens de contrôle social. Mais Bachar reste populaire. L’autoritarisme est attribué à la vieille garde du régime. Ensuite, la rhétorique pro-arabe, anti-sionniste et anti-occidentale rencontre un écho favorable dans la « rue syrienne ». Bachar s’oppose à la guerre en Irak en 2003 et à Israël. Le régime syrien se présente comme une cible de l’impérialisme américain.
En 2005, la Déclaration de Damas demande une démocratie fondée sur des élections libres et régulières. Mais l’opposition au régime reste fragmentée. Elle est dominée par la gauche laïque mais comprend aussi les Frères musulmans opportunistes. Avec la répression et la censure, l’opposition reste marginale. Les nationalistes, les marxistes, les libéraux et les islamistes sont loin de s’accorder sur une politique économique commune. Bachar mène une politique libérale qui permet surtout l’enrichissement des proches du régime. Les jeunes et les femmes subissent particulièrement le chômage et des conditions de vie difficiles.
Des révoltes spontanées éclatent en Tunisie, en Egypte, au Maroc et embrasent toute la région. Ces mouvements dénoncent la répression d’Etat, la corruption des élites, les inégalités sociales et la pauvreté. Ces révoltes s’appuient sur la spontanéité et l’auto-organisation. Elles rejettent les partis politiques et les vieilles idéologies du socialisme, du nationalisme ou de l’islamisme. Les grèves et les occupations de place se développent. « Le peuple veut la chute du régime » devient un mot d’ordre commun. Mais peu de propositions concrètes sont discutées pour ce qui doit être fait après la chute du régime.
En Syrie, un « jour de la colère » est lancé le 5 février. La police anti-émeute se déploie en masse pour empêcher tout rassemblement. Le 17 février, 1500 personnes se rassemblent contre le tabassage d’un individu par la police. Le 15 mars se déroule une manifestation pacifique. Mais la répression se révèle violente. Le lendemain, un rassemblement demande la libération des prisonniers.
La ville de Deraa reste un bastion du parti Baas, malgré l’incurie gouvernementale. Mais, le 6 mars, quinze écoliers sont arrêtés et torturés. Le 18 mars, un rassemblement s’organise. La police tire et tue les quatre premiers morts du mouvement. Bachar finit par ordonner la libération des enfants. Mais il durcit la répression, avec de nouveaux morts.
Des manifestations se propagent dans de nombreuses villes. Mais la propagande du régime évoque un complot ourdie par des « gangs armés », des « infiltrés » et des « agents de l’étranger ». Pourtant les images qui circulent sur les réseaux sociaux montrent des manifestants sans armes qui se font massacrer. Les discours méprisants de Bachar attisent la colère. La popularité du régime s’effondre. Les discussions se propagent dans les foyers, les cafés et les entreprises. Les gens apolitiques commencent à se politiser.
La répression du régime vise à dissuader de descendre dans la rue. Mais les violences policières alimentent davantage la colère. Ensuite, Bachar s’appuie sur les divisions ethno-culturelles. Il tente de soutenir les minorités, notamment les Kurdes, et les islamistes. Toutes les manifestations ne subissent pas le même niveau de répression. Ce qui accentue la colère de la population sunnite. Ensuite, les prisons se retrouvent remplies de manifestants. Ce qui leur permet de discuter et de s’organiser.
La bourgeoisie de Damas ne soutient pas le mouvement. Les chefs d’entreprise craignent une insurrection ouvrière. Ensuite, la population semble davantage résignée dans la capitale du régime. De plus, de nombreux emplois publics achètent la paix sociale. Pourtant, des manifestations massives dans les villes comme Damas et Alep dès 2011 auraient peut-être pu permettre une victoire et éviter de nombreux massacres. Mais la révolte se propage dans toute la Syrie. Les manifestants n’attendent plus de simples réformes du régime. Ils aspirent à une véritable révolution.
Auto-organisation
La révolte repose sur la spontanéité et l’auto-organisation. Des comités de coordinations se créent dans les quartiers, les villes et les villages. Ces organisations préparent les manifestations, les slogans, les banderoles et les barricades. Ces comités organisent ensuite les soins et le ravitaillement.
Les Comités locaux de coordination (CLC) permettent de relier les noyaux révolutionnaires et faire converger les perspectives politiques. Les CLC valorisent la résistance non-violente, rejettent le sectarisme et le principe d’une intervention militaire extérieure. Des grèves s’organisent. Ensuite, les CLC filment et documentent la répression pour contrer les discours du régime à la fois au niveau national et à l’étranger.
L’Union des coordinateurs de la Révolution syrienne (UCRS) soutient le droit à la résistance armée et organise des campagnes de boycott contre les entreprises liées au régime. La Commission générale de la révolution syrienne (CGRS) coordonne ses activités avec l’opposition politique et l’Armée syrienne libre. Mais de nombreux activistes se méfient de ces groupes qui ont vocation à les représenter.
La classe ouvrière reste peu organisée. Le mouvement en Syrie ne peut pas s’appuyer sur les grandes grèves industrielles qui ont joué un rôle déterminant dans le renversement des dictatures en Tunisie et en Egypte. Le secteur industriel ne comprend que 16% de la population. Ensuite, l’économie se compose surtout de petites entreprises.
L’anarchiste Omar Aziz publie un Programme des comités locaux. Les structures de base doivent permettre de résoudre les problèmes de la vie quotidienne. Mais elles doivent également déboucher vers une réorganisation de la société. Ce réseau de conseils révolutionnaires doit favoriser l’entraide pour agir en rupture avec toute forme d’Etat et d’autoritarisme.
De nombreux comités locaux s’organisent à partir de 2012. Mais ils ne sont pas toujours conformes à l’idéal libertaire d’Omar Aziz. Des comités sont traversés par des luttes pour le pouvoir et des pratiques autoritaires. Des tensions apparaissent entre les jeunes révolutionnaires et les chefs traditionnels. Des groupes comme les Frères musulmans tentent de prendre le contrôle de ces comités.
Dans les régions kurdes du Rojava émergent également des formes d’auto-organisation. Les parti du PYD, issu d’une tradition marxiste-léniniste, se tourne vers le municipalisme libertaire de Murray Bookchin. Selon ce modèle, des structures de 300 personnes élisent leurs propres représentants. Les décisions sont prises à l’échelle locale. Mais ce processus reste sous la direction du PYD qui demeure un parti autoritaire et centralisé. L’opposition politique reste réprimée et l’engagement militaire est obligatoire, y compris pour les enfants.
A partir de 2012, le mouvement se militarise. Les comités auto-organisés sont remplacés par des chefs de guerre qui imposent une hiérarchie. Ensuite, les femmes, très actives dans le mouvement, sont marginalisées par la militarisation de lutte. Néanmoins, cette évolution découle de la violence et de la barbarie du régime. Des jeunes qui sortent de prison veulent également se venger.
Les déserteurs de l’armée, qui refusent de tirer sur les manifestants, forment le début de « l’Armée syrienne libre ». Cette organisation n’est pas centralisée. Elle se compose d’une multitude de milices qui ne respectent aucun code et peuvent commettre des exactions. Le haut-commandement de l’ASL est secoué par les rivalités entre officiers, financés par différents Etats et manipulés par divers services de renseignements occidentaux. L’ASL se compose de milices qui pratiquent souvent le pillage à leur propre profit et n’hésitent pas à massacrer leurs ennemis.
La répression du régime se durcit, avec des bombardements de quartiers civils. Durant l’été 2013, les offensives rebelles atteignent Damas à 8 kilomètres du palais présidentiel. Le régime répond par des bombardements sur la Ghouta, région dans laquelle se réfugient les rebelles. Bachar n’hésite pas à utiliser des armes chimiques.
La proximité de la mort et l’isolement des détenus incitent les individus à se tourner vers la religion. Ce qui permet la montée de diverses formes d’islamisme. Ensuite, le régime favorise les divisions confessionnelles. Il cible les sunnites et rallie les alaouites et les chiites. Surtout, la violence de la répression débouche vers la guerre civile. Bachar se pose ensuite comme la seule réponse face au chaos. Ce qui lui permet de rallier les minorités religieuses. Surtout, l’Occident accepte la violence et la dictature comme un moindre mal.
En 2011, le régime libère 1500 militants salafistes. Il leur facilite même le travail dans la création de groupes armés. Ce qui permet la propagation de l’islamisme. Ensuite, la résistance armée se tourne progressivement vers la confessionnalisation. Le Qatar et l’Arabie Saoudite financent les groupes armés qui se revendiquent de l’islamisme. En revanche, les Etats occidentaux ne fournissent aucune aide aux résistants laïcs. De plus, les islamistes incarnent la discipline et l’efficacité alors que l’ASL semble discréditée par sa corruption et sa désorganisation.
Des combattants arrivent de pays étrangers. Dans le contexte des bombardements, personne ne leur prête attention et leur aide est bienvenue. Mais les soldats de Daech ont combattu en Irak et entendent s’imposer sur le territoire syrien. Les islamistes imposent la terreur avec les mêmes méthodes barbares que le régime. Bachar refuse de bombarder le quartier général de Daech. Pourtant, les médias occidentaux présentent le régime syrien comme le seul rempart face à l’islamisme.
Mais Daech devient progressivement une réelle menace pour le régime, et plus un simple moyen pour discréditer la révolution. Ensuite, Bachar doit également combattre Daech pour se poser en rempart face au terrorisme islamiste aux yeux des occidentaux.
La révolution syrienne permet un renouvellement culturel. Le pays sort de la propagande et de l’élitisme. La Syrie baigne dans une culture sclérosée avant la révolte. Des nouveaux médias émergent. Le mouvement en Syrie est devenu la révolution la plus documentée. La revue Tumurrud (Rébellion) ouvre des débats sur le libéralisme, le socialisme ou la pensée de Marx. Des caricatures, des danses, des chants et d’interminables débats rythment la vie des zones libérées. La révolution syrienne alimente des spectacles de hip-hop et de nombreux documentaires.
La Coalition s’engage dans des négociations fumeuses déconnectées de la réalité de la vie quotidienne et des affrontements. Les discussions pour un processus de paix se révèlent illusoire. Bachar n’aspire pas à cesser les massacres et à laisser place à un régime de transition. La Coalition se contente d’un pathétique lobbying auprès de la communauté internationale. Mais ses démarches n’aboutissent pas.
Les Etats-Unis refusent même de livrer des missiles sol-air à l’ASL. Ce sont pourtant les seules armes qui permettent d’empêcher les bombardements. L’objectif des Etats-Unis consiste à amener Bachar à la table des négociations, sans jamais renverser son régime. C’est un échec cuisant.
L’écrasement de la révolte syrienne révèle l’impuissance des forces sociales. Aucune unité politique et militaire ne s’est construite entre les armées kurdes et arabes. Il semble indispensable de dresser une autocritique. Néanmoins, la rébellion s’est heurtée à un régime brutal, mais aussi à des Etats étrangers comme « l’Etat islamique ». De plus, les Etats-Unis, l’Iran, la Russie, la Turquie et d’autres pays s'opposent à la révolution syrienne.
L’armée kurde du PYD a collaboré avec les Etats-Unis et la Russie. Elle a libérée des villes avec des bombardements américains. Les kurdes ont renversé des formes d’auto-organisation locales pour imposer leurs militants au pouvoir. Les kurdes, loin de la propagande du « confédéralisme démocratique », veulent imposer un Etat centralisé. Ce projet nationaliste se révèle contre-révolutionnaire. Néanmoins, l’élite arabe de l’opposition a refusé de défendre l’autonomie kurde depuis le début.
Assad semble avoir remporté cette guerre. Pourtant, le régime syrien demeure durablement affaibli. Il s’appuie sur des bandes armées et des puissances étrangères. Ensuite, la résistance perdure. Elle reste armée et déterminée. « En Syrie, les manifestations de rue et l’activisme révolutionnaire n’ont pas cessé un seul jour », soulignent Leila al-Shami et Robin Yassin-Kassab.
Leila al-Shami et Robin Yassin-Kassab proposent un éclairage indispensable sur une situation syrienne particulièrement complexe. De multiples acteurs interviennent pour défendre leurs propres intérêts. Mais ce livre rappelle l’importance de la révolte sociale, au cœur des évènements. La lecture des relations internationales en termes complotistes ou confessionnels insiste sur l’importance des Etats. Il semble au contraire indispensable d’insister sur l’importance des prolétaires et sur leur rôle d’acteur autonome qui peut renverser le cours de l’histoire. Seule une analyse de classe permet de comprendre les grands enjeux internationaux. Les massacres, la barbarie, le terrorisme islamiste, les bombardements étrangers n’ont qu’un seul objectif : empêcher une révolution.
Leila al-Shami et Robin Yassin-Kassab ironisent sur les grilles d’analyse qui prédominent en France. Les experts en géopolitique et les journalistes insistent sur la dimension confessionnelle, alors même que ses divisions restent surtout alimentées par le régime syrien. Les gauchistes privilégient une analyse campiste. Bachar est perçu comme une figure de résistance contre l’impérialisme américain. La révolte n’est qu’un complot ou une manipulation par des puissances étrangères. Toutes ces analyses visent à nier la lutte des classes et l’autonomie de la révolte syrienne. Des prolétaires peuvent effectivement s’organiser par eux-mêmes et se révolter pour changer la société. Leila al-Shami et Robin Yassin-Kassab évoquent également la dimension sélective de la solidarité internationale. Les anarcho-gauchistes s’indignent pour le pouvoir kurde de Kobané. Mais ils ne réagissent pas quand la révolte d’Alep subit des bombardements. Le folklore et le nombrilisme gauchiste prime sur la solidarité de classe et l’internationalisme.
Leila al-Shami et Robin Yassin-Kassab reviennent sur les raisons de l’échec de cette révolte syrienne. Les causes extérieures au mouvement sont nombreuses pour expliquer cet écrasement. La violence d’Assad et ses soutiens étrangers restent une force contre-révolutionnaire particulièrement puissante. Néanmoins, la révolte syrienne comprend ses propres limites. L’absence de grève et d’un mouvement de masse dès le début révèle la relative faiblesse de la révolte. Assad a bien joué sur les divisions confessionnelles. L’opposition politique au régime est alors restée divisée. Ensuite, les bureaucrates ont mis la main sur la révolte. Des coalitions et des politiciens ont négocié avec les Etats étrangers et les ONG. L’auto-organisation à la base a alors été dépossédée de la direction du mouvement.
Leila al-Shami et Robin Yassin-Kassab reviennent sur l’importance de cette auto-organisation. Des comités de base permettent une organisation sans hiérarchie. Néanmoins, des petits chefs surgissent. Surtout, avec la violence du régime, c’est la hiérarchie militaire qui s’impose. La situation syrienne montre qu’une révolution reste violente et difficile. Un processus révolutionnaire pose de nombreux problèmes, théoriques et pratiques. Néanmoins, la population syrienne continue de lutter pour sa liberté. La révolte a été vaincue, mais elle a considérablement affaibli le régime de Bachar. Le feu de la révolution couve encore sous la braise.
Source : Leila al-Shami et Robin Yassin-Kassab, Burning Country. Au cœur de la révolution syrienne, traduction collective, L’échappée, 2019
Extrait publié sur le site Entre les lignes
L'écrasement des soulèvements arabes
Les révolutions arabes depuis 2011
Réflexions sur le Printemps arabe
Retour sur la révolte tunisienne
Radio : Au cœur de la révolution syrienne – entretien avec Leila Al-Shami, émission diffusée sur le site Sortir du capitalisme
Radio : Au cœur de la révolution syrienne, émission Actualité des luttes diffusée le 27 mai 2019
Radio : Syrie #1 : Burning Country, au cœur de la révolution syrienne, émission diffusée sur Radio Grenouille le 24 juin 2019
Radio : Burning Country, au coeur de la révolution syrienne, émission diffusée sur Radio Royans le 26 décembre 2019
Radio : Révolution, contre-révolution et guerre en Syrie, émission diffusée sur le site Sortir du capitalisme
Radio : émissions sur la Syrie diffusées sur France Culture
Leila al-Shami, « Les Syriens ne se sont pas soulevés contre la dictature d’Assad pour la remplacer par une autre », publié sur le site Basta ! le 11 septembre 2018
Leila al-Shami, À propos de l’offensive turque dans le Nord-Est syrien, publié sur le site du journal CQFD le 17 octobre 2019
Articles de Leila al-Shami publiés sur le site Gauche anticapitaliste
Nedjib Sidi Moussa, « L’Algérie n’est pas la Syrie » : au-delà du slogan et de la propagande, publié dans la revue en ligne MME le 22 novembre 2019
Burning Country. Au cœur de la révolution syrienne, paru dans lundimatin#182, le 10 mars 2019
Eugénie Bourlet, Au cœur de la révolution syrienne : terre brûlée, esprits tenaces, publié sur le site du Magazine Littéraire le 15 mars 2019
Anne-Frédérique Hébert-Dolbec, «Burning Country»: les révolutionnaires oubliés du conflit syrien, publié sur le site du journal Le Devoir le 20 avril 2019
Pierre Prier, Comment peut-on être Syrien ?, publié dans la revue en ligne Orient XXI le 19 septembre 2019
Laura Raim, Le conflit syrien, un front à gauche, publié sur le site du magazine Regards le 1er mars 2018
Abou Kamel (Omar Aziz), Sous le feu des snipers, la révolution de la vie quotidienne. Programme des « comités locaux de coordination » de Syrie, publié sur le site des Editions Antisociales
Articles sur la Syrie publiés sur le site Paris-luttes.info
Dossier sur la Syrie publié dans le journal CQFD n°136 en octobre 2015
Rubrique En Route ! sur le site Lundi matin
Blog Un oeil sur la Syrie