Les mouvements sociaux depuis 2016
Publié le 16 Janvier 2020
Au printemps 2016 éclate le mouvement contre la Loi travail. Pourtant le quinquennat de François Hollande prend un virage autoritaire avec la mise en place de l’état d’urgence en 2015. Mais la contestation sociale resurgit sous des formes nouvelles au printemps. Ensuite se préparent les élections présidentielles de 2017. Manifestations offensives avec le « cortège de tête », grèves dans plusieurs secteurs, occupations de place avec Nuit debout renouvellent le mouvement social en 2016. Cette contestation est portée par différents acteurs comme les syndicats, les activistes de Nuit debout ou encore les assemblées autonomes.
Plusieurs militants proposent leur regard sur ce cycle de lutte. Fabrice Angéi est syndicaliste de la Fédération des services publics et secrétaire confédéral de la CGT. Il est notamment responsable du suivi des réformes sur la législation du travail. Caroline De Hass, militante féministe, a lancé la pétition en ligne « Loi travail : non merci ». Annick Coupé est cofondatrice du syndicat Solidaires dont elle a été porte-parole de 2001 à 2014. Elle est militante à l’association Attac. Valéry Gérard, enseignante et militante autonome, a participé à Nuit debout.
Alexis Cukier et Amélie Jeammet animent des entretiens croisés pour confronter les points de vue. Le manuscrit est achevé avant le mouvement des gilets jaunes de l’hiver 2018. Néanmoins, ces conversations évoquent les nouvelles formes de lutte qui dépassent le cadre des partis et des syndicats. Elles dressent un bilan des échecs et des réussites. Elles discutent des perspectives stratégiques dans le livre Mouvements sociaux 2016-2018.
Une première conversation est lancée en janvier 2017. C’est l’occasion de dresser un bilan du mouvement de 2016 et d’évoquer ses conséquences sur la recomposition du mouvement social. Valéry Gérard revient sur la chape de plomb qui s’impose depuis 2012. La politique néolibérale passe dans l’indifférence. Même la mort de Rémi Fraisse suscite peu d’indignation. La mise en place de l’état d’urgence impose un climat sécuritaire. Les militants écologistes contre la COP 21 subissent une forte répression. Néanmoins, la Loi travail devient le symbole de cette politique autoritaire au service du patronat.
Le journal en ligne Lundi Matin appelle à soutenir les actions insurrectionnelles de la jeunesse dans un contexte de discrédit du pouvoir politique. « Pour moi, l’horizon du mouvement, c’était ça. En prendre acte, sensibiliser à cette idée, faire que le jeu politique ordinaire ne puisse pas se poursuivre. Au moins », témoigne Valéry Gérard. Elle ne milite pas dans un parti ou un syndicat mais participe aux mouvements sociaux depuis la lutte contre le CPE en 2006. Elle est devenue active dans les AG, les manifestations et les occupations. Une première date de manifestation est lancée le 9 mars 2016 pour déborder le cadre imposé par les syndicats.
Le Mouvement inter-luttes indépendant (MILI) regroupe des jeunes qui veulent prendre la tête de la manifestation du 31 mars devant les syndicats. « A partir de là, à toutes les manifestations, se reformait un cortège de tête qui rassemblait tous ceux et toutes celles qui ne se reconnaissent sous aucune bannière partisane et syndicale, ni dans les manifestations traditionnelles », décrit Valéry Gérard. « Soyons ingouvernable », annonce la banderole emblématique du cortège de tête.
Annick Coupé, figure de Solidaires, évoque un mouvement qui permet de briser la chape de plomb. Surtout, la mobilisation dépasse les sphères militantes habituelles. Fabrice Angéi de la CGT relativise l’importance de la pétition numérique. Il insiste sur la mobilisation dans les entreprises et auprès des salariés pour construire un véritable rapport de force par la grève. « Le numérique est un outil incontournable pour le travail syndical aujourd’hui, mais il ne peut se substituer à la proximité, au contact et à l’échange physique avec le salarié », souligne Fabrice Angéi.
Annick Coupé évoque l’originalité de ce mouvement. C’est la première mobilisation inter-professionnelle contre un gouvernement de gauche. Valéry Gérard insiste sur l’originalité de Nuit debout. L’occupation de la place de la République sort des cadres idéologiques traditionnels. C’est avant tout un espace qui permet de réfléchir et de se politiser. Des personnes très différentes peuvent se rencontrer. Des activistes côtoient des citoyennistes et des pacifistes. Néanmoins, cette occupation reste peu orientée vers l’action et la lutte contre la loi travail. « Cette indétermination politique et identitaire a donc été à la fois quelque chose de positif, mais aussi sans doute la cause d’un certain essoufflement », résume Valéry Gérard.
Fabrice Angéi estime que les autonomes n’ont pas permis une mobilisation de masse. Même si la CGT ne parvient plus à mobiliser grand monde. Au contraire, Valéry Gérard estime que c’est le refus des étiquettes idéologiques et bureaucratiques qui est devenu la force du mouvement. « Il me semble que beaucoup de gens ont besoin, pour se bouger, de pouvoir y aller sans le prisme de partis ou de syndicats tellement discrédités, tellement hiérarchiques et bureaucratiques », souligne Valéry Gérard.
Annick Coupé évoque les difficultés pour passer à la grève. L’éclatement des collectifs de travail et la précarité rendent plus difficiles les possibilités de se mettre en grève. Mais la perspective du blocage de l’économie et de la généralisation de la grève a également disparu des mémoires et des perspectives. Les travailleurs préfèrent prendre des jours de congé pour manifester plutôt que de faire grève.
Une autre conversation se déroule en mai 2018. Le président Macron a été élu depuis 1 an. La lutte de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes est parvenue à empêcher la construction de l’aéroport. Des contestations se développent dans les universités et à la SNCF. En mai 2018, après l’élection d’Emmanuel Macron, Caroline De Hass confie sa lassitude des partis politiques. La militante a participé à de multiples tentatives de recomposition de la gauche. Mais ces nombreuses heures de réunions n’ont rien changé dans la société. « Tout cela n’a eu aucun impact sur la réalité que vivent les gens. Or je déteste être inutile dans la vie : j’ai donc décidé d’arrêter », confie Caroline De Hass.
Mais le nouveau pouvoir reste fragile. Valéry Gérard observe que le président Macron a été élu avec une forte abstention. Son socle de soutien dans la population reste limité. Le nouveau pouvoir s’appuie sur la répression et la brutalité. Les acteurs politiques institutionnels comme les partis et les syndicats sont réduits à l’impuissance. A l’automne 2017, la mobilisation contre la « loi travail XXL » n’a pas prise. Néanmoins, l’affaire Théo a débouché vers un grand rassemblement à Bobigny en février 2017. Les mouvements sociaux semblent davantage liés aux quartiers populaires.
Caroline De Hass exprime un profond pessimisme. Elle reste attachée à la vieille gauche et aux partis politiques. Elle regrette que le mouvement féministe MeToo émerge de manière autonome, sans intéresser les partis de gauche. « De mon côté, je n’attends absolument rien des partis politiques et de leurs représentants », tranche Valéry Gérard. Elle observe que la mouvance de François Ruffin sombre dans le ridicule. La France insoumise végète dans la manif kermesse avec ses drapeaux tricolores. Mais des formes d’organisation émergent en dehors des partis, comme pour l’accueil des migrants.
Malgré l’absence de mouvement interprofessionnel, Fabrice Angéi observe un foisonnement de luttes sectorielles. « Aujourd’hui, les gens partent de leur vécu, de leur propre situation, du sens et de leurs conditions particulières de travail », observe Fabrice Angéi. Des luttes émergent, comme dans les hôpitaux, à partir des problèmes de la vie quotidienne. Néanmoins, un réflexe corporatiste empêche l’élargissement du mouvement à d’autres secteurs.
Valéry Gérard insiste également sur l’ancrage local des luttes. Elle évoque la démarche de la Plateforme d’enquêtes militantes et l’importance de créer des liens entre les différents secteurs en grève. Un événement regroupe les travailleurs des catacombes et les postiers. Fabrice Angéi observe les limites des manifestations politiciennes lancées par la France insoumise. Seul un mouvement massif de grèves peut permettre un blocage de l’économie pour imposer un véritable rapport de force. « Or, les choses sont plus difficiles aujourd’hui, puisqu’avec l’éclatement du salariat, une grève massive devient de plus en plus difficile », regrette Fabrice Angéi.
Caroline De Hass insiste sur la propagande idéologique. Elle évoque l’importance de discuter directement avec la population. Au contraire, les groupuscules de gauche restent trop enfermés dans un entre-soi stérile. « On étaient seulement entre personnes convaincues, qui essaient de trouver des moyens de se mettre d’accord, et pas avec d’autres gens », déplore Caroline De Hass.
Le militant CGT Fabrice Angéi insiste également sur l’importance d’aller convaincre ses collègues et les salariés d’une entreprise. Il évoque l’importance des assemblées de travailleurs. Surtout, le syndicalisme doit davantage partir de la base. La bureaucratisation reste problématique. « Mais aujourd’hui, c’est paradoxal, ce qu’on a gagné en terme de représentation du personnel a conduit indirectement à cet éloignement, à cette professionnalisation, cette institutionnalisation », regrette Fabrice Angéi. Des adhérents de la CGT se plaignent de ne jamais voir leurs élus qui préfèrent fréquenter la direction.
Valéry Gérard évoque les modes d’action des autonomes. La ZAD expérimente des manières de vivre différentes. Mais la grève, certes parfois invoquée, n’est pas une pratique développée. Les militants autonomes sont souvent extérieurs au monde du travail. Surtout, le salariat est devenu fragmenté, avec des statuts de précaires et d’auto-entrepreneurs. Le Collectif des livreurs autonomes parisiens (Clap) permet une auto-organisation des livreurs auto-entrepreneurs qui travaillent pour des plateformes comme Deliveroo, Stuart ou Uber. Le 1er mai 2018 s’est formé un important cortège de tête. Ce défilé autonome regroupe des blacks blocks mais aussi des salariés en lutte comme les soignants de l’AP-HP.
Le livre d’entretiens croisés reste une démarche rare, originale et stimulante. Des actrices de mouvements sociaux, qui viennent d’horizons divers, confrontent leurs points de vue. Dans une période de repli sur son petit milieu militant, la discussion entre différents courants du mouvement social semble indispensable. C’est à travers un débat que les différentes positions peuvent émerger.
Ensuite, l’entretien ne se réduit à des questions théoriques. Ce sont des pratiques de lutte et des perspectives stratégiques qui sont discutées. Ces aspects sont trop souvent absents, y compris dans les réunions militantes. Il reste indispensable de lever le nez du guidon, de prendre du recul, de dresser des bilans critiques, de discuter des pratiques et des stratégies de lutte. La théorie et la pratique doivent être constamment reliées pour ne pas sombrer dans l’abstraction sans prise sur le réel ou dans l’activisme qui tourne à vide.
Ces entretiens sont en prise directe avec l’actualité des luttes. Les gilets jaunes semblent avoir balayés le mouvement social traditionnel. Pourtant, les discussions montrent une mutation des luttes sociales. De nouvelles pratiques émergent en dehors des partis et des syndicats. Les prises de position par rapport au cycle de lutte de 2016 annoncent l’implication dans le mouvement des gilets jaunes et les luttes à venir.
Plusieurs courants peuvent s’observer. Caroline de Hass incarne la vieille gauche, dans tout son désarroi. Son analyse creuse sur le mouvement de 2016 se réduit à plastronner autour de sa grotesque pétition numérique. Mais la militante de gauche se révèle plus pertinente lorsqu’elle confie ses doutes. Elle observe que la gauche est un cadavre. Les réunions militantes qui visent à recomposer la gauche en vue des prochaines élections ne mènent à rien. Néanmoins, Caroline de Hass conserve ses vieux réflexes avant-gardistes qui visent à insister sur l’éducation populaire. Pourtant, les exploités n’ont pas besoin d’éducateurs et de militants pour connaître la misère de leurs conditions de vie.
Fabrice Angéi reste également peu pertinent pour évoquer le mouvement de 2016. Il se recroqueville sur une défense identitaire de la CGT. Il évoque l’importance du syndicalisme pour l’implantation dans les entreprises et organiser des grèves locales. On en est loin. Mais il se révèle plus intéressant lorsqu’il évoque les limites sur syndicalisme. Il observe une bureaucratisation avec des élus déconnectés des salariés. Il regrette également la difficulté d’organiser des réunions dans les entreprises et de lancer des grèves. La fragmentation du monde du travail et la précarité fragilisent des syndicats historiquement implantés dans les grandes entreprises et les administrations. Mais Fabrice Angéi ne va pas jusqu’à remettre en cause l’outil syndical. Il pense que la CGT peut s’adapter à survivre. Evidemment, il refuse de remettre en cause le rôle d’encadrement des luttes et la dimension autoritaire de l’appareil syndical.
Annick Coupé exprime bien la position de Solidaires. Ce syndicat sympathique et marginal ne cesse de vouloir concilier l’inconciliable. Annick Coupé discute avec tout le monde, de la France insoumise aux autonomes. Elle défend les pratiques de lutte les plus diverses, de la ZAD à Nuit debout, en passant par le syndicalisme traditionnel ou les actions de blocage économiques. Cette position œcuménique ne permet pas de trancher les débats. Surtout, Annick Coupé ne voit pas les limites de ces différentes pratiques de lutte. Elle se réjouit même de la venue de Philippe Martinez, chef de la CGT, à Nuit debout. Pourtant, un bureaucrate syndical qui discute au milieu de hippies parisiens n’a rien de particulièrement réjouissant.
Annick Coupé refuse d’admettre que certaines pratiques de lutte sont des impasses. Mais cette approche permet à Solidaires d’être en phase avec tous les mouvements sociaux. Si la CGT et la vieille gauche sont passés à côté de la révolte des gilets jaunes, Solidaires n’a pas snobé le mouvement. Cette organisation a refusé de signer le communiqué inter-syndical qui dénonce les violences des manifestations. Solidaires a souvent mis a disposition sa logistique, locaux et impressions, au service du mouvement. Néanmoins, les militants de ce syndicat ne sont pas intervenus collectivement dans ce mouvement. Ils soutiennent tous les mouvements sociaux, sans trancher sur les perspectives stratégiques.
Valéry Gérard exprime le point de vue du mouvement autonome, avec sa lucidité et ses limites. Elle insiste sur le surgissement de mouvements en dehors des partis et des syndicats. L’effondrement des vieux appareils favorise l’éclosion de nouvelles modalités de lutte. Valéry Gérard reste la seule à refuser la séparation entre le social et le politique. Sur la question du débouché politique du mouvement, elle répond clairement que le seul débouché reste l’élargissement de la lutte. Une prise de position rare et salutaire dans un contexte de confusion politicienne.
Néanmoins, le mouvement autonome se complaît dans la posture de la marginalité. Les ZAD et les expériences alternatives sont particulièrement valorisées. Les luttes en faveur des minorités sont bien prises en compte. En revanche, cette composante du mouvement autonome semble éloignée de la lutte des classes. Elle s’adresse à certains secteurs cloisonnés et spécialisés pour tenter ensuite de créer des convergences.
En revanche, la perspective d’un mouvement de l’ensemble des exploités n’est pas envisagée. La grève active pour élargir les actions de blocages économiques reste peu évoquée. Valéry Gérard semble également enfermée dans un petit milieu libertaire qui lit Lundi Matin et semble peu ouvert aux pratiques de lutte menées en dehors de ce ghetto. Valéry Gérard reste également engluée dans une posture toto citoyenne qui tolère tous les collectifs du moment qu’ils se proclament autonomes. Il semble important de se montrer davantage critique à l’égard des pratiques réformistes de négociation et aux revendications d’aménagement de l’exploitation. Néanmoins, le mouvement autonome reste le courant le plus à l’aise avec l’insurrection des gilets jaunes. L’action directe et l’auto-organisation ouvrent de nouvelles perspectives pour les luttes à venir.
Source : Fabrice Angéi, Annick Coupé, Caroline de Hass, Valéry Gérard, Mouvements sociaux 2016-2018, La Dispute, 2019
Une analyse du mouvement de 2016
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Radio : Annick Coupé, responsable irresponsable, mis en ligne sur le site Là-bas si j'y suis le 20 mai 2016
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Radio : émissions avec Fabrice Angéi diffusées sur France Inter
Radio : L'engagement citoyen 2.0, émission diffusée sur France Inter le 3 mai 2016
Radio : « LOI TRAVAILLE ! » Chronique d’une offensive antisociale annoncée, émissions diffusées sur le site Vosstanie les 8 et 14 mai 2017
Radio : Une analyse critique du mouvement du Printemps 2016, émission mise en ligne sur le site Sortir du capitalisme
Annick Coupé : « Le syndicalisme est un outil irremplaçable », publié sur le site de la revue Ballast le 28 juillet 2018
Nicolas Haeringer, Maxime Combes et Coupé Annick, Quand la grève gêne… entretien avec Annick Coupé, porte parole de l’Union Syndicale Solidaire, mis en ligne sur le site de la revue Mouvements le 29 janvier 2009
Maïa Courtois, Annick Coupé : « Les jeunes s’engagent, différemment de nous, mais avec les mêmes colères », mis en ligne sur le site du journal Libération le 26 août 2018
Lorène Lavocat, « La seule réponse de Macron à la colère du peuple, c’est la répression », mis en ligne sur le site Reporterre le 26 mars 2019
Annick Coupé : Syndicalisme et perspectives politiques, publié sur le site Syndicollectif le 26 mars 2014
Articles d'Annick Coupé mis en ligne sur le site Europe Solidaire Sans Frontières
Valérie Gérard, Par affinités : Amitié politique et coexistence, paru dans lundimatin#186, le 9 avril 2019
Gilets Jaunes, Nuit Debout etc. Et le syndicalisme dans tout ça ?!, mis en ligne sur le site de l'UCL Montpellier le 6 octobre 2019
De la place Tahrir aux Nuits debout : compilation d’analyses des « mouvements de place », publié sur le site Rebellyon le 31 mars 2019