Fissurer l'emprise du capital sur la vie

Publié le 30 Juillet 2012

         

 

 

John Holloway analyse les nouvelles formes d'aliénations dans la vie quotidienne. Les frustrations, mais aussi les refus de subordination, deviennent des brèches dans le capital.

 

Dans le contexte d’un renouveau des luttes, la réflexion de John Holloway permet d’articuler théorie et pratique. L’auteur de Crack capitalism s’attache à renouveler le marxisme. Loin du léninisme attaché à la défense de l’État et à un économisme étroit, les courants de la critique de la valeur et de la théorie critique permettent une réflexion originale. John Holloway se réfère aux concepts de Marx, mais aussi aux penseurs de l’École de Francfort. Avec des analyses souvent fines, il peut se rapprocher des courants chauds du marxisme. Pour lui, la sensibilité critique devient un moteur de la lutte sociale. Il souligne également la continuité entre le « jeune Marx » des Manuscrits de 1844 et le Marx du Capital. La critique de la valeur mais surtout du travail traverse l’œuvre du penseur révolutionnaire

Contre les partis et l’État, déconnectés des aspirations des gens, ce marxisme hétérodoxe s’appuie sur la créativité des mouvements sociaux pour renouveler les pratiques de lutte. La politique ne réside plus dans la conscientisation des masses, mais dans les révoltes quotidiennes. Le changement ne provient plus de l’attente d’une révolution dans un avenir incertain ou d’une victoire électorale. Les brèches dans le capital proviennent d’actions, ici et maintenant. 

 

 

               

 

Le refus de la soumission au capital

 

John Holloway souligne l’intériorisation des normes du capital par les individus. Le capitalisme n’est pas uniquement un système économique extérieur. Il renvoie également à la soumission quotidienne des individus à l’ordre marchand. John Holloway souligne l’importance de la résignation. L’acceptation d’un quotidien de routine et d’ennui fonde la domination marchande. « Voilà ce que nous devons briser, ce terrifiant spleen institutionnalisé, qui est actuellement le seul soutien idéologique d’un capitalisme en putréfaction » affirme John Holloway dans sa préface. 

Dans cette période de crise, les dirigeants politiques mettent en avant la dette pour que la population intériorise l’idée de sacrifices nécessaires. L’argumentation de John Holloway est à rebours. « Nous sommes la crise et nous en sommes fiers. Nous ne voulons pas nous conformer aux exigences du capital. Nous voulons briser toutes ses barrières et ses frontières, et, qui plus est, nous avons les moyens de créer un monde différent » affirme John Holloway dans un article récent

 

John Holloway affirme la nécessité d’une rupture avec le capitalisme. Cet ordre social repose sur la logique du profit avec ses conséquences destructrices pour l’humanité. Mais la résistance au capitalisme doit s’appuyer sur d’autres formes de solidarité et sur d’autres façons de vivre. Les individus expriment le refus de la logique marchande à travers des activités alternatives qui reposent sur le plaisir et la passion. Le refus et la désobéissance brisent le carcan de la domination. 

Repérer les brèches du capital devient une urgence théorique et pratique. Les limites, les contradictions, les fissures du capitalisme doivent être repérées. Ses brèches permettent ensuite d’attaquer le capital pour le détruire. « Nous pensons le monde, tout simplement, à partir de notre adaptation à celui-ci » résume John Holloway, attaché à la dialectique négative d’Adorno. 

Les expériences sociales et politiques, comme l’occupation de la ville de Oaxaca, permettent d’élargir les brèches du capitalisme pour le briser. En revanche, John Holloway estime « impossible et indésirable » une perspective de rupture totale avec la société marchande. Pour lui le capitalisme doit être brisé par les petits actes de résistance et de refus au quotidien. Mais cette idée semble la plus faible et la plus naïve de son texte.

 

 

 

Les révolutions dans la vie quotidienne

 

Le refus peut également alimenter la créativité. Les ouvriers qui refusent de travailler peuvent occuper leur usine pour inventer de nouvelles manières de vivre et de créer. Ses espaces permettent de ne plus être des objets mais des sujets, afin de reprendre le contrôle de nos vies. 

John Holloway insiste sur les autres formes d’organisation qui se développent en dehors de la logique marchande. L’insubordination au capital ici et maintenant prime sur un projet pour l’avenir. 

Les mouvements anticapitalistes construisent du commun, en rupture avec la logique marchande qui repose sur l’appropriation, la séparation, la clôture. Les brèches dans le capitalisme peuvent être spatiale ou temporelle. Horkheimer estime que faire une activité pour le plaisir peut être considérer comme une brèche anticapitaliste. Cette activité ne correspond pas à une raison instrumentale et utilitariste. La notion de brèche articule la libération immédiate avec une perspective de libération totale de la société. 

Les mouvements de lutte permettent de créer d’autres formes d’organisation. Ses révoltes permettent également de créer de nouvelles relations humaines fondée sur la solidarité et l’amitié. Les grèves permettent d’expérimenter un monde anti-hiérarchique, sans dirigeant ni patron. La démocratie directe s’expérimente ici et maintenant. « L’idée qui est en train de gagner du terrain est que la seule façon de changer le monde est de le faire nous-mêmes et de le faire ici et maintenant » résume John Holloway.

 

John Holloway souligne le conflit qui existe entre les brèches et le monde qui les entoure. Un antagonisme émerge entre la création de nouveaux espaces et l’ordre existant. Mais John Holloway insiste sur la construction d’un autre monde, plutôt que sur la destruction du capitalisme. 

L’État réprime les brèches au nom de la propriété, de l’ordre ou de la loi. La légalité d’une action ne doit pas être jugée au regard du respect de la loi, mais par rapport à ses conséquences pratiques. Rester dans le cadre de la légalité ne permet pas forcément d’échapper à la répression. John Holloway souligne la spécificité de l’État comme organisation à part entière et liée au capitalisme. L’État impose une organisation hiérarchisée et autoritaire. L’État, extérieur à la société, impose des normes et des comportements. « Une organisation politique qui concentre son action sur l’État reproduit inévitablement ces caractéristiques comme forme de relations » souligne John Holloway. 

 

Les brèches se heurtent évidemment à la civilisation marchande. La destruction des relations humaines affecte les brèches qui se conforment progressivement à des rapports de domination. La logique de la valeur, du profit et de la marchandise contribuent également à laminer les expériences alternatives. 

John Holloway critique les activistes qui s’enferment dans leur militantisme. Ils se vivent comme une avant-garde et renforcent la séparation entre la politique et la vie quotidienne. Des personnes qui n’ont pas une conscience révolutionnaire disposent au contraire d’une sensibilité critique. John Holloway évoque l’exemple de la jeune fille qui, au lieu d’aller travailler, préfère lire un livre dans un parc. Elle privilégie alors le plaisir sur la froide logique marchande. Ses gestes de refus et cette sensibilité critique doivent être pris en compte dans la perspective d’une rupture révolutionnaire. Les révoltes invisibles de ceux qui vivent pour le plaisir au lieu de se soumettre aux contraintes semblent plus radicales, dans leur contenu, que les kermesses altermondialistes avec leurs partis et leurs black blocks réformistes soumis à l'agenda du pouvoir. Les mouvements artistiques s’attachent au contraire à attiser une sensibilité critique.

 

            

 

L'emprise du capitalisme sur tous les aspects de la vie

 

 Les réflexions de Marx permettent de comprendre la double nature du travail. Le travailleur est dépossédé de ce qu’il produit et son activité devient étrangère à lui-même. Le travail aliéné se distingue de l’activité vitale consciente. Marx distingue ensuite le travail concret, qui permet de produire des biens utiles, du travail abstrait. Avec le développement de l’échange, les produits ne sont plus créés pour eux-mêmes mais pour leur valeur. Le quantitatif prime alors sur le qualitatif et le plaisir disparaît du processus de production. Le capitalisme apparaît comme le produit de l’activité humaine. C’est l’activité humaine qui le fait, et qui peut le défaire. 

La lutte révolutionnaire est présentée comme la lutte du travail contre le capital. Pourtant, le capital et le travail font partis d’un même processus. « Le travail crée le capital, et il crée le capitalisme. Un monde structuré par le travail » souligne John Holloway. Le travail est déshumanisant. Il s’oppose à l’activité vitale consciente mais il détruit également les relations humaines et sociales.

 

Le travail emprisonne les corps, mais aussi les esprits. John Holloway souligne l’assujettissement au travail qui débouche vers la dépossession dans tous les aspects de la vie. Marx analyse la réification des rapports sociaux. Les relations humaines se font à travers les choses. Le producteur et l’acheteur n’ont aucune relation d’amitié ou même de gratitude, mais sont liés par un produit. Contre les flux du faire, les rapports sociaux deviennent figés. Les identités peuvent alors se créer pour renforcer la séparation et le sectarisme.

Le capitalisme personnifie les individus. Chaque personne joue un rôle dans le capitalisme (le bureaucrate, l’étudiant, le capitaliste) et s’identifie à sa fonction dans l’ordre social. Ainsi les individus, ou la classe ouvrière, figés dans leur rôle au sein du capitalisme, ne semblent pas pouvoir s’émanciper par eux-mêmes. Les léninistes s’appuient alors sur le Parti, extérieur à la classe ouvrière, et certains libertaires valorisent les marges. Pourtant ses différentes positions semblent avant-gardistes souligne John Holloway.

 

Le capitalisme impose également des normes et des contraintes sexuelles. La sexualité doit se limiter à la procréation et à la reproduction de la force de travail. Mais comme le souligne Marcuse, le principe de plaisir est subordonné au principe de réalité. La performance caractérise la version moderne du principe de réalité qui domine pour éradiquer toute forme de plaisir. Une sexualité qui repose sur le plaisir attaque directement le principe de performance, fondement de la société du travail. Ensuite, la libido doit se concentrer sur les organes génitaux. Le reste du corps ne doit pas procurer de plaisir mais doit devenir une machine entièrement dédiée au travail. Une révolution sexuelle semble donc indispensable pour libérer les relations humaines.

 

Le capitalisme s’attache au contrôle du temps. E.P.Thompson estime que l’horloge permet d’imposer une discipline du travail. Les vertus de la ponctualité sont inculquées dès le plus jeune âge pour se soumettre au tic tac de l’horloge et éviter la perte de temps. Les horloges imposent une discipline du travail mais aussi « une façon de vivre et de comprendre le monde » souligne John Holloway. « Le temps de l’horloge est le temps d’un monde que nous ne comprenons pas, un monde qui ne réponds pas à l’intensité de nos passions » précise l’auteur. L’attachement au temps suppose également de sacrifier ses désirs immédiats pour un avenir meilleur. 

John Holloway oppose le faire créateur au travail abstrait. La lutte des classes ne doit plus être la lutte du travail contre le capital, mais la lutte du faire contre le travail. Le mouvement ouvrier, dans le sillage du marxisme, sépare la lutte économique de la lutte politique. Mais la lutte économique débouche vers une défense du travail abstrait. 

John Holloway refuse de se focaliser sur l’État qui impose une séparation entre l’économie et la politique. Il refuse « la critique de la politique comme domaine séparé de notre vie quotidienne, de notre faire, de notre façon de manger et d’aimer ».

 

                        

 

Les contradictions et limites du capitalisme

 

La domination capitaliste impose une aliénation dans la vie quotidienne. La rupture avec le capitalisme ne suffit pas. « Changer les rapports sociaux ne peut pas être réduit au changement de propriété des moyens de production: cela signifie un transformation de tous les aspects de nos vies » souligne John Holloway. 

Une tension s’exprime entre le faire et le travail abstrait. « Cette tension se manifeste dans les névroses, les frustrations et les luttes constantes de tout travailleur qui essaie d’être créatif dans son travail ou simplement de faire les choses bien, contre les contraintes du temps et de l’argent » explique John Holloway. 

La frustration devient « la contradiction centrale et explosive » du capitalisme contemporain. « La frustration fait référence à la contradiction entre ce que nous faisons et ce que nous pourrions faire, entre notre actualité et notre potentiel » précise John Holloway. L’école, la famille, les institutions sociales imposent de nous plier à la norme du travail pour résoudre cette contradiction. Le management impose également l’adaptation et l’implication des individus dans l’entreprise. Les normes de la compétitivité et de la performance s'imposent à l'ensemble des domaines du quotidien.

 

Face à ce constat, le vieux marxisme attaché au travail et limité à la défense des acquis sociaux ne semble plus crédible. En revanche, la pensée anarchiste semble progressivement redécouverte. Un esprit libertaire irrigue souvent les luttes sociales, à travers le principe de l’action directe notamment. Mais la théorie révolutionnaire doit surtout s’appuyer sur l’analyse de Marx pour se défaire des idéologies, dans leur version anarchiste ou marxiste. Les analyses les plus lucides, à l’image du groupe Krisis, critiquent le travail mais pour faire le constat d’une domination implacable. Les perspectives de libération sont rarement esquissées dans cette littérature qui sépare la critique du capital de la lutte des classes. Les nouvelles luttes anticapitalistes renvoient à une lutte du faire contre le travail.

 

John Holloway insiste sur la crise d’un capitalisme qui n’est plus acceptable. « A un certain niveau c’est une crise permanente: nous sommes la crise permanente du temps de travail abstrait, avec nos refus, nos passions, nos forces intenses » souligne l’auteur.           

 

 

La transformation radicale de l'ordre social

 

John Holloway, pertinent dans ses analyses du capitalisme, se révèle plus limité dans ses conclusions politiques. Il critique le point de vue de la « totalité » avec la destruction de l’ordre social et la création d’une société nouvelle. Cette stratégie est associée à la prise du pouvoir d’État à travers le Parti. Mais il est possible de s’organiser différemment. Des assemblées de luttes peuvent se coordonner à travers une organisation non hiérarchique. Pierre Bance souligne l'apport historique du mouvement ouvrier anti-bureaucratique. John Holloway avoue lui-même ne pas connaître la tradition anarchiste. L'histoire des luttes révèle la possibilité de détruire l'ordre social sans passer par la prise du pouvoir d'Etat.

Mais John Holloway souligne à juste titre l’importance de transformer également les relations humaines. Cet aspect semble souvent occulté par les révolutionnaires, y compris libertaires. Pourtant il insiste naïvement sur le changement dans la façon de vivre à travers des petites défections individuelles. En clair, il s’oppose à un soulèvement généralisé de la population dans une perspective de révolution sociale. Le groupe Vosstanie évoque, à juste titre, un réformisme non étatique. Selon John Holloway le changement social doit se réaliser progressivement, en accumulant des petites libérations. Mais les changements qui ne se révèlent que partiels sont rapidemment intégrés et récupérés par la logique du capital.

 

Pour John Holloway, l’antagonisme social n’oppose plus les exploités aux exploiteurs, mais traverse chacun d’entre nous. Cette idée semble pertinente mais débouche vers une idéologie qui suggère la soumission comme un choix. Si le travail abstrait s’impose sur le faire, ce phénomène découle directement d’un système d’exploitation. Il ne s’agit pas d’un choix individuel ou d’une servitude volontaire, mais d’un ordre social qui impose ses normes et ses contraintes. 

Pour John Holloway, nous fabriquons le capitalisme. Pour abattre le capitalisme, il suffit donc de cesser de le fabriquer. Son argumentation, loin d’être convaincante mobilise des exemples tous plus absurdes les uns que les autres, comme utiliser une voiture comme un pot de fleur et des billets de banque pour allumer un feu. Certes ses exemples semblent poétiques mais, dans l’immédiat, relèvent davantage du luxe que de la possibilité concrète. Les conclusions politiques de John Holloway s’inscrivent dans l’idéologie alternativiste. Le changement social provient de petites expériences isolées selon lui. Mais il souligne les limites de cette idéologie. Toutes ses expériences et les individus eux-mêmes sont traversés par les rapports sociaux capitalistes. La fuite, l’en dehors, la révolte à la marge apparaissent comme une illusion. 

 

Mais la réflexion de John Holloway brise un dogme révolutionnaire. La plupart des militants, y compris libertaires et autonomes, se perçoivent comme les seuls révolutionnaires dans une société de crétins aliénés. Ils tentent alors de conscientiser les masses. Pourtant, l’important n’est pas la conscience politique mais la sensibilité critique d’une révolte du faire contre le travail. Réaliser ses désirs et ses passions et vivre pleinement devient alors une attaque directe contre la logique du travail et du capital. 

John Holloway développe également une conception exigeante de l’anticapitalisme. Contrairement aux anarchistes, il ne se contente pas de promouvoir une forme d’organisation, l’autogestion, mais il s’attache également à son contenu. « Mais le point central est crucial: l’anticapitalisme consiste à assumer nos responsabilités, à nous réapproprier nos vies, à rejeter le capital qui est une continuelle expropriation, pas seulement de nos produits mais de nos faire, de nos façons de penser, de décider et de vivre » estime John Holloway. En revanche, considérer qu’il est possible de passionner la vie sans exproprier les moyens de production relève de l’imposture. Transformer l’activité humaine, bouleverser tous les aspects du quotidien, libérer la créativité et la jouissance suppose au moins une révolution sociale. Sinon, toutes les révolutions minuscules du quotidien sont largement récupérées et incorporées à la logique du capital. L'enjeu ne doit pas consister à se construire un petit nid douillet dans la fournaise du capital. Au contraire, il semble indispensable de détruire l'ordre marchand afin de libérer la créativité, les désirs, les passions. La révolution doit alors permettre de vivre pleinement, à travers un quotidien fondé sur la jouissance.

 

 

Source: John Holloway, Crack Capitalism. 33 thèses contre le capital (traduit de l’anglais par José Chatroussat), Libertalia, 2012

 

Articles liées:

Aliénation marchande et libération sexuelle

La bureaucratisation de la vie quotidienne

Créer des communautés contre le capitalisme

Pressions et gestes pour agir contre le capital

 

Pour aller plus loin:

Radio : Crack capitalisme ! Autour de John Holloway avec José Chatroussat, émission Sortir du Capitalisme diffusée sur Radio libertaire le 16 février 2016

Préface du livre de John Holloway, Crack Capitalism sur le site "Critique de la valeur"

Textes de John Holloway sur le site de la revue Variations

Textes de John Holloway sur le site La voie du Jaguar

John Holloway, "1968 et des portes ouvertes sur de nouveaux mondes", publié sur le site Infokiosques en février 2009

La révolution contre le travail. Entretien avec John Holloway, publié sur le site de l'Organisation communiste libertaire (OCL) le 1er octobre 2012

Dietrich Hoss, "Le cri de la mouche dans la toile d'araignée - Apropose de John Holloway", dans le bulletin de l'URDLA, juin 2012

Vosstanie, "Dans la cuisine de John Holloway", juin 2012

Pierre Bance, "John Holloway, comme une ombre d'anarchie", publié sur le site Autre Futur en mai 2012

Julien Bordier, "Nous sommes la crise du capital et nous devrions en êtres fiers", entretien avec John Holloway publié dans CQFD n°102 (juillet-août 2012)

Hicham-Stéphane Afeissa, "Il faut lire John Holloway", publié sur le site nonfiction.fr le 10 janvier 2013

Rédigé par zones-subversives

Publié dans #Marxisme anti-bureaucratique

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Blog(fermaton.over-blog.com),No-8. - THÉORÈME SACRÉ. - La pensée moderne ?
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