La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon

Publié le 7 Avril 2022

La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon
Le courant du populisme de gauche incarne désormais la principale force d'opposition dans les institutions françaises. Une enquête sociologique décrit son mode de fonctionnement et les ressorts de son succès. Mais elle évoque également les limites des expériences populistes. 

 

Aux élections présidentielles de 2017, c’est un candidat sans parti ni expérience électorale qui triomphe : Emmanuel Macron. L’autre surprise provient de la France insoumise incarnée par Jean-Luc Mélenchon. Il obtient le nombre de voix le plus élevé pour un candidat de gauche non socialiste sous la Ve République. Ses conseillers en communication insistent sur la stratégie populiste qui abandonne le folklore de la gauche pour s’appuyer sur le clivage entre le peuple et les élites.

Mais ce succès s’explique également par le contexte politique. Le Parti socialiste s’effondre après la présidence Hollande marquée par le mouvement contre la loi Travail et la proposition de déchéance de nationalité. Son électorat en sort particulièrement déçu. Ensuite, le candidat socialiste n’est pas soutenu par son parti et finit à un score ridicule. Surtout, le contexte de défiance croissante envers la politique rend audible des discours plus radicaux.

Cependant, les perquisitions du 16 octobre 2018 marquent un coup d’arrêt dans la dynamique de la France insoumise. Des départs de cadres et de faibles scores électoraux révèlent cet affaiblissement. Les présidentielles de 2022 apparaissent comme l’échéance décisive pour ce courant idéologique. Le sociologue Manuel Cervera-Marzal s’est plongé dans la vie de ce parti politique qu’il présente dans le livre Le populisme de gauche. Sociologie de la France insoumise.

 

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Renouveau de la gauche radicale

 

La campagne de 2017 se démarque de celle de 2012 à travers une filiation revendiquée avec le populisme de gauche. Le clivage entre le peuple et les élites, le rôle du chef charismatique, la récupération de la nation et de la souveraineté associée à la droite, la mobilisation des affects distinguent la démarche populiste. Les expériences de gouvernements progressistes en Amérique latine inspirent la gauche radicale qui adopte un tournant populiste. Cependant, malgré des percées électorales, les partis populistes ne parviennent pas à construire des structures pluralistes et ouvertes. Podemos ou Syriza ont accédé au pouvoir d’Etat et se sont normalisés.

Jean-Luc Mélenchon est parvenu à saisir l’air du temps dégagiste. C’est un vieux routier de la politique qui incarne l’aspiration à la nouveauté, comme Bernie Sanders ou Jeremy Corbyn. Ces vieux parlementaires savent s’entourer de jeunes militants qui maîtrisent les nouveaux codes de la communication. La France insoumise ne se réduit donc pas à son leader mais repose également sur l’activité de ses militants.

L’effondrement de la gauche révèle une impasse stratégique. Les vieilles recettes ne fonctionnent plus. Les partis sociaux-démocrates se sont convertis au néolibéralisme. La gauche reste enfermée dans un cadre capitaliste et productiviste avec une recherche de la croissance économique qui ne tient pas compte des conséquences écologiques. La classe ouvrière n’est plus considérée comme le moteur de l’histoire, selon le modèle marxiste. Même si les ouvriers et les employés composent la majorité des salariés en France. Mais la fragmentation du monde du travail affaiblit la conscience de classe. Jean-Luc Mélenchon s’appuie sur la notion de peuple qui se veut plus englobante.

 

Sur les cendres du modèle du parti, la France insoumise impose un anarcho-césarisme. Les groupes locaux semblent davantage autonomes. Mais cette base militante reste écartée des prises de décisions. L’accès à la sphère dirigeante s’opère par cooptation et par népotisme.

Le pôle populiste se présente comme un débouché politique pour les mouvements d’occupation de places. Même si son discours semble plus gestionnaire. « Néanmoins, il ne propose pas de rompre avec le capitalisme ni avec les régimes politiques représentatifs professionnalisés », souligne Manuel Cervera-Marzal. Son discours se situe du côté de la social-démocratie keynésienne issue des Trente glorieuses, repeinte avec un vernis écologiste.

Jean-Luc Mélenchon propose un compromis à l’oligarchie néolibérale pour mieux éviter une révolte sociale. « En offrant à la colère populaire une traduction institutionnelle, la France insoumise contribue au changement social mais aussi, paradoxalement, à la stabilisation de l’ordre établi », analyse Manuel Cervera-Marzal. La gauche radicale veut canaliser la contestation et l’orienter vers les institutions.

 

  Le chef de La France Insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon, lors d’un meeting de campagne à Châteauneuf-sur-Isère, le 29 août 2021.

 

Nouveau parti politique

 

En 2012, Jean-Luc Mélenchon fait campagne sous pavillon Front de gauche. Il organise des meetings importants, sur la Place de la République mais aussi à Marseille. Il se rend sur les piquets de grève pour soutenir les salariés menacés de licenciements. Mais ce sont surtout ses prestations sur les plateaux de télévision qui contribuent à sa popularité. Il parvient à sortir de l’indifférence médiatique en assumant la conflictualité. Néanmoins, la campagne de 2012 semble freinée par des tensions avec les communistes qui reprochent au candidat d’attaquer le Parti socialiste de manière trop virulente.

Ce sont des bénévoles qui animent la campagne, et non des agences de communication. La France insoumise reprend les techniques de communication de Podemos. Les réseaux sociaux permettent de s’adresser directement à la jeunesse urbaine qui s’éloigne des médias traditionnels. Ensuite, la communication vise à réenchanter la politique et adopte un ton plus optimiste. Jean-Luc Mélenchon tient à se démarquer du gauchisme grincheux englué dans la défaite. Sa victoire aux élections présidentielles est présentée comme une possibilité sérieuse. « Nos symboles ont échoué, nos manières de travailler ont échoué, le mouvement syndical a échoué. Nous avons été vaincus sur tous les plans », constate Pablo Iglesias.

 Jean-Luc Mélenchon théorise un mouvement « gazeux ». Mais ce fonctionnement repose sur l’opacité et les hiérarchies informelles. « La participation aux décisions est impossible puisque nul ne sait où et quand elles sont prises », ironise Manuel Cervera-Marzal. La plupart des militants sont plongés dans l’incompréhension et la perplexité. Cette organisation contribue à étouffer le débat et la contradiction. Seul le noyau dirigeant décide des stratégies électorales. Sans aucun retour ou bilan critique. Jean-Luc Mélenchon apparaît comme un leader charismatique incontournable, à la fois cultivé et combatif. Cependant, un culte de la personnalité se développe au détriment de la mise en avant de la dimension collective de la France insoumise.

 

17 députés siègent avec la France insoumise depuis 2017. Leur groupe parlementaire détonne avec le reste de l’Assemblée nationale. Ces élus sont les plus jeunes, les plus féminins, les plus populaires et les moins diplômés. Ce sont des députés actifs et visibles. Leurs interventions à l’Assemblée sont souvent reprises par les médias et les réseaux sociaux. Ils rédigent également de nombreux amendements, rapports et propositions de loi. Même si leur parole est rarement prise en compte. Mais les députés insoumis se présentent comme pragmatiques et efficaces, loin d’une démarche idéologique. Ils se veulent également en phase avec les réalités de la vie quotidienne de la majorité de la population.

Mais le groupe parlementaire reste traversé par des tensions. Certains députés, tous des hommes, sont particulièrement sollicités par les médias. En revanche, les femmes députés préfèrent la discrétion. Une hiérarchie s’observe entre les élus médiatiques et les autres. Ensuite, une autre hiérarchie oppose les députés à leurs subordonnés assistants parlementaires. C’est un véritable rapport d’exploitation qui s’instaure. Les élus restent les patrons de leurs assistants. Plusieurs de ces salariés se plaignent de burn-out et de harcèlement au travail. Dans le domaine du sexisme, les députés semblent également avoir des difficultés pour mettre en pratique leurs convictions.

 

    Lors du meeting de campagne de Jean-Luc Mélenchon à Lyon, le 6 mars 2022.

 

Militantisme électoraliste

 

La France insoumise privilégie les dépenses pour la communication et les réseaux sociaux. En revanche, la construction du parti et le développement de groupes locaux semblent délaissés. Les frais de déplacement sont à la charge des militants. « Ça devient une barrière au militantisme. Ça crée des inégalités entre ceux qui ont les moyens de militer et ceux qui ne les ont pas », confie Charlotte Girard. Les mères célibataires sont également oubliées. Les dirigeants, qui sont des jeunes hommes sans enfant, n’ont jamais eu l’idée de mettre en place des garderies.

L’activité militante repose sur la distribution de tracts sur les marchés et le collage d’affiches. Mais l’éducation populaire et la méthode Alinsky tentent de sortir de cette routine. Partir des problèmes concrets des gens doit permettre de susciter un désir d’action. Mais la FI semble surtout tournée vers le recrutement de nouveaux militants. En revanche, la formation semble délaissée. Les enjeux historiques, économiques ou internationaux ne font pas l’objet de formations collectives. Le cybermilitantisme reste valorisé. Les réseaux sociaux doivent permettre d’argumenter et polémiquer. Ce qui permet également de développer des formes plus créatives, comme les visuels ou les chansons détournées.

En revanche, LFI ne favorise pas le pluralisme et le débat. C’est un petit groupe de dirigeants qui prend les décisions. Les groupes locaux doivent se contenter de soutenir, mais pas de réfléchir et de débattre. « Celles et ceux qui estiment qu’on ne peut pas sacrifier la démocratie sur l’autel de l’efficacité finissent donc par prendre leurs distances avec le mouvement. De même que celles et ceux qui considèrent que la fin est dans les moyens comme l’arbre est dans la graine », observe Manuel Cervera-Marzal. Les dirigeants estiment que leur base est lassée de réunions interminables et privilégient l’action concrète. Argument qui permet de mieux étouffer les débats. 

 

En 2017, la droite LR et la gauche PS s’effondrent. Macron apparaît comme le phénomène nouveau qui rassemble les cadres supérieurs, centristes de droite et de gauche. Dans ce climat de faillite des deux grands partis de la Ve République, la campagne Mélenchon apparaît comme l’autre grande surprise. Le tribun s’appuie sur son talent mais aussi sur un contexte qui suit Nuit debout et le mouvement contre la loi Travail de 2016.

L’électorat de la FI semble un reflet de la société française. Il recrute dans toutes les classes sociales. La jeunesse urbaine diplômée et déclassée apparaît comme son socle électoral. « Mélenchon obtient un quart des suffrages, ralliant à sa cause la fraction la plus jeune, la plus urbaine, la plus diplômée, la plus métissée des classes populaires », observe Manuel Cervera-Marzal.

En revanche, le score de la France insoumise aux législatives de 2017 s’effondre. L’électorat jeune et populaire s’abstient fortement à ce scrutin. Ces catégories sociales sont également le socle électoral de la France insoumise. Ce phénomène s’observe également pour les européennes de 2019. Seuls les électeurs les plus fidèles continuent de voter pour la France insoumise.

 

   Meeting de Jean Luc Mélenchon, candidat de La France Insoumise à l’élection présidentielle, à Montpellier, le 13 février 2022.

 

Populisme de gauche

 

La dissolution du Front de gauche pour lancer la France insoumise correspond à un virage populiste. A l’image du modèle de Podemos, le folklore idéologique de la gauche doit être remplacé par un discours plus rassembleur. La lutte des classes qui s’appuie sur la classe ouvrière pour dénoncer l’exploitation est abandonnée. Mélenchon oppose les « gens ordinaires » et l’oligarchie. Mais il ne fait que reprendre la posture du Parti communiste qui choisit de s’adresser à la classe moyenne voire aux petits patrons à partir de 1936. Ce discours n’oppose plus les exploités aux exploiteurs, mais les « petits » contre les « gros ».

La France insoumise abandonne le folklore de l’extrême-gauche avec les drapeaux rouges et L’Internationale. Ce sont les couleurs tricolores et La Marseillaise qui s’imposent. Le jeune public connaît davantage l’hymne de l’équipe de France de football plutôt que les codes traditionnels de la gauche. En revanche, le nationalisme de Mélenchon n’est pas ethnique et culturel. Il s’inscrit davantage dans la tradition républicaine issue de la Révolution française. Sur le plan économique, la France insoumise reste attachée au nationalisme de gauche fondé sur le protectionnisme. Mais le racisme reste combattu. L’électorat de Mélenchon reste fortement implanté chez les musulmans et les personnes d’origine immigrée.

Le Parti de gauche créé par Mélenchon en 2008 insiste sur l’écosocialisme. Ce concept provient d’intellectuels comme André Gorz. Il remet en cause le capitalisme et le productivisme. La France insoumise abandonne le concept mais développe davantage son programme écologique. Même si l’addition de mesures de régulation des comportements individuels semble primer sur une remise en cause du mode de production capitaliste. Mélenchon se contente de dire qu’il faut moins manger de viande. « Il aurait fallu qu’il parle de l’industrie agro-alimentaire et des intérêts économiques derrière la question de ce qui est proposé à manger aux gens », dénonce Corinne Morel-Darleux.

 

Le programme L’Avenir en commun n’est pas le produit de tractations d'appareils. Il repose sur des propositions de citoyens et sur des échanges avec des experts. Ce programme se veut également sérieux et chiffré. Mais il reprend également les revendications des principales associations. Des tribunes d’intellectuels et d’artistes sont publiées dans la presse pour soutenir ce programme.

Le renouveau de la contestation sociale permet une résurgence de la gauche radicale. Le populisme de gauche se présente comme une alternative entre une extrême-gauche folklorique et une social-démocratie corrompue. Ce populisme de gauche devient une posture qui se banalise, avec une démocratie numérique au service d’un chef. Podemos en Espagne, Syriza en Grèce, Corbyn en Angleterre et Sanders aux Etats-Unis incarnent cette dynamique nouvelle. Ces partis reprennent les revendications des mouvements sociaux. Mais, une fois au pouvoir, ils n’hésitent pas à écraser la contestation pour défendre l’ordre capitaliste. L’exemple de la Grèce semble éloquent.

 

     Le candidat de La France insoumise à l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, durant son meeting sur la plage du Prado, à Marseille, dimanche 27 mars 2022.

 

Sociologie du mélenchonisme

 

Manuel Cervera-Marzal propose le livre de référence sur le courant incarné par Jean-Luc Mélenchon. Contrairement aux livres plus journalistiques ou politiques, le sociologue replace le leader populiste dans un contexte social et politique plus large. Il évoque les mutations du monde politique à l’échelle nationale et internationale. Il s’appuie sur les outils des sciences sociales pour analyser la France insoumise et ses militants.

Manuel Cervera-Marzal apparaît évidemment comme un grand sympathisant de la France insoumise. Il évoque certaines critiques contre ce mouvement, mais en espérant des améliorations. Loin d’une attaque frontale, le livre de Manuel Cervera-Marzal apparaît presque comme une critique interne. Ce qui permet d'appréhender les points forts mais aussi les faiblesses de son analyse.

Manuel Cervera-Marzal développe une analyse fine du fonctionnement du parti mélenchoniste. Il théorise le concept de « l’anarcho-césarisme ». Son enquête sur le sujet fournit de bonnes critiques et des éléments factuels pertinents. En revanche, le sociologue semble un peu naïf dans ses fantasmes d’un parti ouvert au débat et au pluralisme. Depuis Roberto Michels et sa « loi d’airain de l’oligarchie », le phénomène de la bureaucratisation semble désormais bien connu. Tous les partis et syndicats restent dirigés, de manière formelle ou informelle, par un groupe d’individus.

De même, la critique du penchant autoritaire du populisme semble idéaliste. Les stratèges mélenchonistes connaissent bien ce type de critique et peuvent la balayer facilement en la laissant du côté de la marginalité gauchiste et de l’impuissance politique. Le système de la démocratie représentative repose sur des professionnels de la politique. L’élection, comme son nom l’indique, vise à la désignation d’une élite. Le culte du chef semble alors inéluctable. La période actuelle ne fait que renforcer cette tendance lourde du régime électoral.

 

Manuel Cervera-Marzal évoque également le réformisme du programme mélenchoniste. Mais sans trop appuyer sur cet aspect. Il pointe également les limites des gouvernements populistes à respecter leurs engagements une fois au pouvoir. Les exemples de l’Amérique latine et de la Grèce permettent de pointer les limites de la transformation sociale depuis la prise du pouvoir d’Etat. Pour autant, Manuel Cervera-Marzal ne semble pas entièrement rejeter cette démarche institutionnelle. Surtout, lorsque les partis populistes reprennent et traduisent les revendications des mouvements sociaux dans leurs programmes.

C’est sans doute l’angle mort le plus sérieux du livre de Manuel Cervera-Marzal. Il adopte le point de vue de la sociologie politique, du système électoral et des partis. Dans ce champ d’action, la gauche radicale reste éminemment sympathique. Mais, si on ouvre la focale vers les soulèvements à travers le monde, cette gauche réformiste apparaît comme un ennemi. Ce courant s’appuie sur les tendances réformistes des mouvements sociaux pour accéder au pouvoir. Ce courant renforce la négociation et la collaboration avec les institutions.

Surtout, le populisme combat les perspectives de rupture avec le capitalisme. Cette gauche radicale comprend bien les évolutions de l'opinion, mais beaucoup moins les mutations du capitalisme et du monde du travail. Cette gauche citoyenniste défend l'État et l’exploitation capitaliste qu’il est envisagé d’aménager, mais jamais de supprimer. Cette mouvance colporte un programme réformiste ni désirable ni même réaliste. Au contraire, il semble important de soutenir la tendance de l’autonomie de classe et de la réorganisation de la société à partir des structures qui émergent dans les dynamiques de lutte.

 

Source : Manuel Cervera-Marzal, Le populisme de gauche. Sociologie de la France insoumise, La Découverte, 2021

 

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Pour aller plus loin :

Vidéo : Pablo Pillaud-Vivien, Manuel Cervera-Marzal : « Mélenchon 2022, c’est la dernière cartouche du cycle populiste », diffusée sur le site de la revue Regards le 1er octobre 2021

Vidéo : Le populisme de gauche est-il une stratégie durable ?, diffusée sur Mediapart le 29 septembre 2021

Vidéo : Manuel Cervera-Marzal et Judith Bernard, Enquête sur La France insoumise, diffusée sur le site Hors-Série le 25 septembre 2021

Radio : émissions avec Manuel Cervera-Marzal diffusées sur France Culture

 

Pierre Girier-Timsit, « En 2017, Mélenchon n’a en aucun cas abandonné la gauche, sa culture, son histoire, son identité » – Entretien avec Manuel Cervera-Marzal, publié sur le site Le Vent Se Lève le 13 novembre 2021

S.B, La France Insoumise au-delà de Mélenchon, publié sur le site Les Influences le 3 septembre 2021

Xenophon Tenezakis, Note de lecture publiée dans la revue Esprit en avril 2022

Diego Chauvet, Populisme de gauche : « Des percées électorales fulgurantes mais éphémères », publié sur le site du journal L'Humanité le 28 décembre 2021

Manuel Cervera-Marzal, Fin de cycle pour le populisme de gauche ?, publié sur le site du journal Libération le 25 juin 2020

Manuel Cervera-Marzal, Présidentielle 2022 : pourquoi Jean-Luc Mélenchon parle davantage aux seniors, publié dans le JDD le 12 novembre 2021

Manuel Cervera-Marzal, France insoumise : un César à la tête d’un mouvement anarchique ?, publié sur le site The Conversation le 24 octobre 2021

Manuel Cervera-Marzal, Après trois décennies d’hégémonie néolibérale, voici venu le « moment populiste » ?, publié dans la revue Mélanges de la Casa de Velázquez, 50-2 en 2020

Manuel Cervera-Marzal, Le tournant populiste : salut ou tombeau de la gauche ?, publié sur le site d'Attac France le 1er octobre 2019

Publié dans #Sociologie critique

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