L’Unité populaire au Chili
Publié le 23 Mai 2024
L’expérience de l’Unité populaire (UP) au Chili influence largement la réflexion stratégique de la gauche. Entre 1970 et 1973 émerge un double pouvoir. Le gouvernement d’Allende dirige les institutions. Mais un pouvoir populaire se construit également à la base à travers les cordons industriels.
L’activité des syndicats et du mouvement social urbain impulse une dynamique depuis la base. Cependant, l’expérience chilienne s’achève dans un coup d’État militaire. Les causes de l’échec de l’Unité populaire font l’objet de nombreux débats. Franck Gaudichaud revient sur ce moment politique et social dans le livre Chili 1970-1973. Mille jours qui ébranlèrent le monde.
Mouvements sociaux
Un mouvement syndical puissant se développe au Chili. Il entretient des relations de collaboration ou d’opposition avec les partis de gauche et les institutions. Le Parti communiste (PC) et le Parti socialiste (PS) deviennent les deux principaux partis ouvriers. Ils cherchent à canaliser et à diriger la force de transformation sociale incarnée par le prolétariat, notamment la classe ouvrière des mines et des grandes industries. Les partis tentent d’orienter le mouvement ouvrier en fonction de leurs objectifs du moment. La centrale unique des travailleurs (CUT) est créée en 1953. Ce syndicat défend la grève générale comme moyen de transformation sociale.
La CUT exprime une position d’indépendance dans un contexte de montée des conflits sociaux. Cependant, au début des années 1960, le syndicat tombe sous la coupe des partis. « Dès cette époque, on note le décalage croissant entre la direction du mouvement ouvrier et la pratique des luttes à la base, qui tendent à déborder l’ensemble des appareils de représentation et de médiation sociale traditionnels », décrit Franck Gaudichaud. A partir de 1965, le nombre de conflits sociaux augmentent. La grève prime sur la négociation. De plus, les grévistes ne se soumettent pas au cadre légal. Ils occupent des usines et bloquent des routes.
Le mouvement des pobladores développe également des formes de pouvoirs populaires pendant la période de l’Unité populaire. Les pobladores sont des secteurs urbains qui vivent en périphérie et dans une grande précarité économique. Ils insistent sur les problèmes du logement et des conditions de vie. Des occupations de terrains illicites se lancent dès 1946. Les pobladores regroupent des chômeurs et des salariés précaires qui ne peuvent pas être intégrés dans les syndicats. Cette population subit également le clientélisme urbain du Parti communiste et de la Démocratie chrétienne.
Le MIR (Mouvement de la gauche révolutionnaire) résulte de l’unification de plusieurs groupes d’extrême-gauche. Cette organisation dénonce l’hégémonie réformiste exercée par le PS et le PC sur la classe ouvrière. Le MIR s’oppose à la « voie pacifique » et se lance dans la lutte armée. Le MIR se tourne vers les pobladores et la paysannerie. Mais son influence sur la classe ouvrière industrielle reste faible. Le MIR compense sa faible insertion sociale par des braquages de banques et entre en clandestinité. Cependant, le MIR soutient le gouvernement Allende et cesse ses activités illégales.
Alliance électorale
Le parti communiste chilien (PC) apparaît comme le principal parti de masse. Cette organisation disciplinée dispose d’une forte capacité militante. Elle devient la principale force de l’Unité populaire. Ce parti défend l’URSS et le stalinisme. Il propose une alliance avec la petite et moyenne bourgeoisie pour développer une économie mixte, qui articule capitalisme d'État et secteur privé. Le Parti socialiste chilien (PS), organisation du président Allende, apparaît comme hétérogène. Le PS comprend plusieurs sensibilités, du centre-gauche jusqu’au trotskysme. Il allie discours révolutionnaire et pratiques politiques réformistes, respectueuses des institutions. Le programme de l’UP propose d’ambitieuses réformes sociales et des nationalisations. Mais sa démarche repose sur un attachement inconditionnel à l’État et une confiance au respect de la légalité de la part des forces armées.
Les Comités de l’Unité populaire (CUP) permettent une mobilisation de masse dans la campagne électorale. Ils deviennent ensuite des organes d’un véritable pouvoir de base. Cependant, les CUP doivent rester sous la direction des partis de l’UP. C’est avant tout le travail de propagande électorale qui leur est destiné. Le MIR propose que les CUP se donnent une orientation politico-militaire pour défendre le gouvernement. Cependant, le MIR n’est pas suffisamment implanté dans la population pour sortir de la marginalité. Les CUP ne prennent pas la forme de véritables organes de participation populaire. Le gouvernement craint l’émergence de contre-pouvoirs qui contestent ses orientations politiques.
Le gouvernement réquisitionne des usines paralysées par des mouvements de grève. Il impose ensuite une « Aire de propriété sociale » qui favorise la participation des travailleurs et certaines formes de contrôle sur le processus de production. Cette démarche est portée par les représentants syndicaux. La cogestion entre l’État et les salariés permet de démocratiser l’appareil de production dans certaines entreprises. Toutefois, les représentants de l’État restent plus nombreux que ceux des salariés dans les conseils d’administration. Ensuite, les comités de production restent confinés à des discussions sur la bonne marche de l’entreprise. Les salariés ne participent pas à des décisions sur la planification économique à l’échelle nationale.
Le gouvernement met en place une augmentation des salaires et un contrôle des prix. Les dépenses de l’État se tournent vers les travaux publics et le logement. Cette politique permet une diminution du chômage et une augmentation de la consommation. Les nationalisations permettent de relancer la production industrielle. Cette politique keynésienne se combine avec un discours stalinien. L’injonction à produire et à se sacrifier pour la patrie est portée par le PC et le gouvernement. Les syndicalistes relaient ce discours de la « bataille de la production ».
Grèves et conflits sociaux
Le nombre de grèves ne cesse d’augmenter en 1971 et 1972. Les salariés se saisissent du nouveau contexte politique pour exprimer leurs revendications. Ils redoutent moins la répression de la part d’un gouvernement de gauche. Ensuite, les pratiques de lutte deviennent plus offensives avec des occupations d’usines. « Ce sont des luttes illégales selon le Code du travail et accueillies avec réticence par les cadres syndicaux », indique Franck Gaudichaud. Néanmoins, les occupations lancées par le MIR peuvent également apparaître comme une agitation avant-gardiste qui ne prend pas en compte l’opinion de la majorité des travailleurs.
Début 1972, le gouvernement cesse les réformes sociales et amorce un tournant pour rassurer la bourgeoisie. Les prix sont augmentés pour faire diminuer la consommation. Cependant, cette décision provoque le mécontentement du prolétariat urbain. De plus, l’extrême-droite profite de cette situation de tension pour commettre des attentats. Avec l’arrivée au pouvoir d’Allende, les actions des pobladores se multiplient avec des occupations de terrains. Même si cette mobilisation reste dans une position de dépendance et de clientèle avec l’État et les partis institutionnels.
Le MIR soutient les actions de cette population de pobladores, dominée et précaire, qui ne subit pas l’encadrement syndical. Le MIR participe aux occupations de terrains. La Nueva Havana permet la construction de logements et d’infrastructures sous le contrôle de la population. Ce qui permet d’échapper au schéma politico-administratif très vertical. Néanmoins, une bureaucratie d’extrême-gauche se développe à la Nueva Havana.
En mai 1972, une Assemblée populaire est lancée par le MIR et l’UP dans la ville de Concepcion. Cependant, cette structure se réduit à un meeting qui débouche vers une motion adressée au gouvernement. Ce qui semble éloigné d’une démarche de prise de décision collective et d’action, comme dans les conseils ouvriers. Néanmoins, le président Allende condamne cette assemblée comme une entreprise de division. Il dénonce la perspective d’un double pouvoir, d’autant plus qu’il reste attaché au soutien de la bourgeoisie.
Au milieu de l’année 1972, les conflits sociaux s’amplifient avec des occupations d’usines. Des routes sont également bloquées. Les pobladores organisent des manifestations pour exproprier les terrains occupés. Des bâtiments administratifs sont pris d’assaut pour régler le problème des habitants sans logis. Une coordination de ces différentes luttes permet la création d’un Cordon industriel à Santiago.
Cordons industriels
Dans la commune de Maipu se déroulent de nombreuses luttes ouvrières. Les frontières imposées par l’affiliation partisane et le légalisme finissent par se briser pour permettre une unification du mouvement ouvrier à la base. Les luttes des habitants pauvres exigent davantage de transports collectifs.
Ensuite, des salariés en lutte occupent le Ministère du travail pour résoudre leurs problèmes. Un clivage se dessine entre le camp du gouvernement et du syndicat de la CUT d’un côté et des salariés en lutte de l’autre. « Nombre de militants et dirigeants syndicaux cherchent alors à dépasser tout d’abord les limitations de la CUT, incapable de répondre aux exigences du mouvement, mais aussi les déficiences du gouvernement, notamment en ce qui concerne la constitution de l’Aire sociale », souligne Franck Gaudichaud. Le gouvernement craint de se voir dépasser par des luttes sociales qu’il tente de contrôler.
Le Cordon repose sur la solidarité des salariés entre les différentes usines en lutte. La sociabilité ouvrière et l’expérience des luttes collectives passées favorisent cette coordination spontanée. Des solidarités émergent en dehors du fractionnement économique dans lequel chaque salarié est inséré. Mais le PS parvient à reprendre le contrôle avec un de ses militants qui est désigné président du Cordon.
En septembre 1972, l’inflation explose. C’est alors la droite qui est à l’offensive. Une grève de camionneurs est financée par le gouvernement des États-Unis et des multinationales. Des milices fascistes et paramilitaires lancent des manifestations. L’extrême-droite organise des attentats dans les entreprises nationalisées et les sièges des partis de gauche. Le patronat chilien renforce la pénurie. La société semble divisée en deux blocs opposés. Le président Allende appelle à cesser toute forme d’action directe, comme la réouverture de force des commerces bloqués. Il appelle également à collaborer avec les forces armées.
Néanmoins, pendant « l’Octobre Rouge », les actions directes se multiplient avec des ouvertures de commerces et des réquisitions. Les Cordons industriels et les mouvements de pobladores organisent le ravitaillement. Des formes de contrôle de contrôle ouvrier se développent dans des usines occupées pour reprendre la production. Néanmoins, seule une minorité de salariés se mobilise contre la « grève patronale ».
Double pouvoir
Les débats sur la dualité des pouvoirs se réfèrent à la révolution russe. Les partis de gauche considèrent que les Cordons industriels risquent d’affaiblir le gouvernement. Les partis insistent sur des structures qui restent encadrées plutôt que sur une auto-organisation autonome. Pour les militants du MIR, les Cordons doivent également soutenir le gouvernement pour l’aider à lutter contre l’appareil bureaucratique de l’État. Mais il n’est jamais envisagé que les Cordons deviennent un pouvoir populaire qui remplace le gouvernement d’État. Surtout, ces débats surgissent alors que les Cordons semblent en phase de repli faute de perspectives politiques.
Les syndicats freinent également le développement des Cordons. Des dirigeants de la CUT intègrent le gouvernement, aux côtés de militaires. La direction du syndicat aspire à encadrer et à canaliser les structures d’auto-organisation. « L’apparition des Cordons industriels illustre le dépassement potentiel de la structuration syndicale, de sa bureaucratie », analyse Franck Gaudichaud. Les salariés peuvent s’organiser et lutter sans s’appuyer sur des syndicats et encore moins sur leurs directions. Ils développent de nouvelles pratiques de lutte en dehors de la routine des appareils et de l’institutionnalisation.
Le président Allende, le PC et le MIR estiment que les Cordons doivent se soumettre à la direction de la CUT. « Tout au long de la période, le MIR considère les Cordons industriels en tant que rassemblement territorial de certains syndicats et refuse de les envisager comme de possibles embryons d’un pouvoir populaire autogéré », observe Franck Gaudichaud. L’aile gauche du PS défend davantage l’autonomie des Cordons. Cependant, ce sont les socialistes qui président majoritairement les Cordons. Par ailleurs, des militants socialistes qui dirigent des Cordons sont également des cadres de la CUT. La gauche chilienne, imprégnée par une idéologie marxiste-léniniste, ne parvient pas à imaginer une autonomie ouvrière et des Cordons réellement indépendants du pouvoir.
Ensuite, le fonctionnement des Cordons n’apparaît pas comme un modèle de démocratie directe. Ce ne sont pas des assemblées de base qui désignent des délégués avec un mandat précis. Les assemblées se composent surtout de militants politiques et syndicaux. Les Cordons sont alors dirigés par des cadres des partis de gauche et conseillés par des militants étudiants. Même les révolutionnaires se considèrent comme une avant-garde qui doit guider les masses. « D’où cette tentation permanente de substituer le militant ou le parti à la classe elle-même, au risque d’aller à l’encontre de l’idée autogestionnaire de "pouvoir populaire", et de l’étouffer dans l’œuf », analyse Franck Gaudichaud. Néanmoins, les ouvriers qui participent aux Cordons critiquent cette bureaucratie militante déconnectée de la base des assemblées.
Répression et coup d’État
Les élections législatives de mars 1973 permettent une nouvelle victoire du PS et de la gauche. Dans ce contexte, les Cordons industriels se réactivent, notamment à Santiago. Des grèves et d’importantes manifestations sont lancées. Même si les blocages de routes et les occupations de terrains sont levés sur ordre du PS. Des Cordons se créent ou se réactivent dans différentes villes. Le mouvement des pobladores relance la lutte pour le logement et le ravitaillement.
L’échec de la droite aux élections lui laisse peu de perspectives pour combattre le gouvernement de gauche. Le 29 juin 1973, une tentative de coup d’État est menée par des militaires fascistes. Mais la majorité de l’armée ne suit pas cette tentative. Le général Pinochet lui-même participe à l’écrasement de blindés. La gauche chilienne s’illusionne alors sur le loyalisme de l’armée à l’égard du gouvernement. En réalité, les militaires comprennent qu’une tentative de coup d’État ne sera pas confrontée à beaucoup de résistance du côté de la gauche. Mais la droite est inquiète par la dynamique de la lutte des classes que le gouvernement ne semble pas capable de contrôler entièrement.
En juillet 1973 se déroule le dernier assaut offensif des derniers Cordons industriels. Les ouvriers affrontent les forces de l’ordre. Une cassure se produit entre le mouvement social et les dirigeants politiques. Le président Allende choisit son camp. Il préfère se reposer sur les militaires plutôt que sur le mouvement ouvrier. « Allende plutôt que de s’appuyer sur cette "révolution par en bas" mal définie, décide de placer ses dernières chances politiques dans un cabinet qui donne la part belle aux militaires : c’est le cabinet de "sécurité nationale" », décrit Franck Gaudichaud.
La droite décide de s’organiser pour riposter. Des attentats visent des usines occupées. La droite peut s’appuyer sur le soutien financier de la CIA. Mais aussi sur le gouvernement de gauche qui vote des lois pour réprimer les mouvements sociaux. Le général Pinochet applique la loi qui vise à désarmer les militants de gauche. Le gouvernement le considère comme un officier apolitique qui doit permettre d’éviter la guerre civile. L’expérience de l’Unité Populaire s’achève dans un sanglant coup d'État militaire mené par Pinochet. Cette expérience de gauche de l’Unité populaire se solde par un échec redoutable avec une dictature militaire. Il devient donc indispensable de penser les potentialités et les limites de cette période.
Autonomie ouvrière et partis politiques
Le livre de Franck Gaudichaud permet de comprendre la complexité de l’Unité populaire chilienne. Cette expérience de gauche ne se réduit pas à la figure du président Allende trahit par l’armée et la CIA. L’Unité populaire repose avant tout sur une dynamique de mouvements sociaux. Franck Gaudichaud se penche également sur les diverses composantes de ces mouvements sociaux, entre les partis de gauche et des pratiques d’auto-organisation. Au sein des Cordons industriels, diverses tendances s’observent également. Un courant reste proche du gouvernement tandis qu’un autre exprime la perspective d'un pouvoir populaire. Au sein de cette composante, certains veulent cogérer des entreprises nationalisées tandis qu’une autre tendance envisage les Cordons comme l’embryon d’une société nouvelle. Bref, les clivages et les débats qui traversent ce moment restent particulièrement intenses et stimulants.
Ces débats qui traversent la gauche et le mouvement social permettent également d’éclairer la faillite sanglante de l’Unité populaire. Le recul historique permet évidemment plus facilement d’analyser cette période. Les acteurs et actrices de l’époque sont au contraire plongés dans une période intense de luttes et de conflictualité. Le livre de Franck Gaudichaud permet de comprendre les causes de l’échec de ce processus socialisme par la voie légale et démocratique. Les partis de gauche ne se portent pas une démarche pragmatique qui s’appuie sur l’État pour obtenir quelques avancées sociales. Le Parti socialiste semble enfermé dans l’illusion légaliste. La confiance dans les institutions et même dans l’armée devient aveuglante pour une gauche qui perd toute forme de lucidité et d’analyse.
Au contraire, les partis de gauche se méfient de l’autonomie des luttes. Ils tentent d’encadrer et de contrôler les mouvements sociaux. Le PC veut intégrer les Cordons industriels dans la CUT sous sa tutelle. Le PS tente de conserver son contrôle sur les Cordons pour éviter une autonomie d’action des prolétaires en lutte. La notion de « pouvoir populaire » semble également ambigüe. Elle se réfère à l’Aire de propriété sociale et à la cogestion au sein d’entreprise nationalisés. Ce qui renvoie à une participation des syndicats et des travailleurs à l’exploitation capitaliste. Mais le pouvoir populaire peut également renvoyer à des structures de classe autonome qui doivent permettre une auto-organisation sans État ni patron.
Les Cordons industriels demeurent l’élément décisif de cette période. Les débats les plus stimulants se déroulent au sein de ses organisations ouvrières. Les Cordons interpellent le gouvernement, le critiquent mais visent également à le soutenir. La lutte sociale doit alors permettre d’obtenir des avancées sociales de la part du gouvernement. En revanche, un courant plus minoritaire considère les Cordons comme l’embryon d’une société nouvelle. Néanmoins, il semble également important de relativiser l’ampleur et les potentialités des Cordons industriels. Ils sont présents dans quelques grandes villes mais n’apparaissent pas comme un phénomène aussi massif que les soviets de la révolution russe. La gauche chilienne demeure alors très attachée aux partis politiques et limite le développement d’une véritable autonomie ouvrière.
Source : Franck Gaudichaud, Chili 1970-1973. Mille jours qui ébranlèrent le monde, Presses Universitaires de Rennes, 2013
Extrait publié sur le site Open Edition
Extrait publié sur le site de la revue Contretemps
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Radio : Vers l'Unité populaire, histoire de la gauche chilienne, diffusée sur France Culture le 28 septembre 2023
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Articles de Franck Gaudichaud publiés sur le site de la revue Contretemps