La nouvelle contestation en Iran
Publié le 9 Février 2023
Le soulèvement de 2022 révèle la crise de la République islamique d’Iran. Ce régime est fondé après la révolution de 1979 par l’ayatollah Khomeyni. En 1989, c’est Ali Khamenei qui lui succède à la tête de cette kleptocratie. Avec ses 95 milliards de dollars, il reste l’une des plus grandes fortunes du monde. En revanche, le pays est en ruine. Les libertés individuelles n’existent pas, notamment la liberté d’expression. Les médias sont devenus des outils de propagande pour les dirigeants politiques. Les manifestations sont réprimées, des dizaines de grévistes sont exécutés et des intellectuels sont assassinés. La mauvaise gestion du pays et la corruption des dirigeants islamistes paralysent la vie quotidienne, avec des Iraniens plongés dans la misère. L’Iran était pourtant un pays riche, avec des ressources naturelles immenses et une civilisation de plusieurs millénaires.
En 1979, la monarchie s’effondre face à un soulèvement social. Les ayatollahs prennent le contrôle d’un État moderne et de l’une des plus puissantes armées du monde, sans savoir comment diriger un pays comme l’Iran. Ils affirment leur pouvoir de manière autoritaire pour étouffer le bouillonnement révolutionnaire. Les religieux sont devenus des hommes d’affaires qui pillent les richesses pétrolières du pays à leur seul profit. Alors qu’une grande partie de la population vit dans la misère, Téhéran finance les groupes paramilitaires impliqués dans les guerres en Syrie, en Irak et au Yémen.
En l’absence de libertés, les réseaux sociaux deviennent le principal moyen d’expression. En novembre 2019, une révolte éclate contre la vie chère. Internet est coupé pour écraser la contestation dans le sang en toute discrétion. Les dirigeants parviennent à étouffer la colère en quelques jours. Lorsque la connexion Internet est rétablie, les images de tueries commises par les forces de l’ordre inondent la toile. La propagande du régime perd toute crédibilité et les réseaux sociaux révèlent la critique d’un pouvoir autoritaire et corrompu. Les médias numériques ne représentent pas la réalité sociale mais ils reflètent la contestation qui traverse la société iranienne. Mahnaz Shirali observe cette opposition virtuelle dans son livre Fenêtre sur l’Iran.
Réseaux sociaux
La peur de l’avenir devient un discours omniprésent chez une jeunesse qui ne parvient pas à trouver sa place dans la société iranienne. Les contraintes sociales pèsent sur la vie quotidienne. Les forces de l’ordre omniprésentes surveillent le comportement et les détails vestimentaires des individus pour qu’ils soient conformes aux préceptes de la charia (la loi islamique). Cette ambiance policière piétine la liberté individuelle. « La répression et l’insécurité ont empêché le fonctionnement correct de la vie collective, ce qui a nui à l’intégration sociale des jeunes et à la satisfaction de leurs besoins sociaux dans une coopération non coercitive », observe Mahnaz Shirali. Mais, face à l’arbitraire du pouvoir, la jeunesse valorise la transgression.
La situation économique et sociale ne cesse de se dégrader avec un appauvrissement général. 75 % de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté et 46 % (soit 38 millions d’Iraniens) habite dans les bidonvilles apparus ces dix dernières années autour des grandes agglomérations. La justice iranienne demeure particulièrement brutale et répressive. « La notion d’autorité, qu’elle soit parentale ou professorale, politique ou religieuse, n’a plus de sens pour les jeunes, qui s’y opposent frontalement. Eux qui ont subi la répression, qui ont été violentés et humiliés, sont devenus à leur tour violents et méprisants », indique Mahnaz Shirali.
L’espace public reste contrôlé et la liberté d’expression demeure limitée. Les réseaux sociaux deviennent alors les principaux espaces de débat mais aussi d’organisation. « En l’absence de partis politiques et de syndicats en Iran aujourd’hui, l’action dynamique s’organise d’abord sur Twitter et Instagram pour peut-être ensuite se manifester dans les rues du pays », observe Mahnaz Shirali. Des rencontres et des groupes affinitaires peuvent se tisser sur les réseaux sociaux. Même si les débats numériques peuvent aussi favoriser la polémique et l’animosité. Les trolls du régime n’hésitent pas à s’appuyer sur ces réseaux pour tenter de manipuler l’opinion. Ils visent à distraire l’attention pour éviter les discussions qui abordent les véritables problèmes du pays.
Des vagues collectives d’indignation sur les réseaux sociaux reflètent la colère de la population. Ces moments sociologiques permettent de comprendre la société iranienne. Le 18 septembre 2020, Twitter et Instagram s’enflament après l’annonce de la condamnation de trois jeunes adolescents, accusés de vol, à l’amputation de quatre doigts de la main droite. La mutilation des enfants déclenche une vague d’indignation qui dénonce la sauvagerie de la charia. Ce mouvement de protestation repose avant tout sur l’émotion, plus que sur l’action collective. Les réseaux sociaux comprennent un aspect individuel qui s'entremêle avec une dimension collective. « Religion, politique, morale, affections, antipathies… quelle que soit la matière, le contenu des discussions reste émotionnel et transforme les réseaux sociaux en lieu de déversement de souffrances et de passions », indique Mahnaz Shirali.
Les Iraniens, virulents sur les réseaux sociaux, refusent souvent de critiquer ouvertement le régime dans le monde réel. Le risque de la répression est évidemment évoqué. Cependant, cette démarche reflète également une contestation qui passe davantage par l’indignation individuelle plutôt que par l’action collective « Il en résulte que personne ne boude ses intérêts personnels, même si c’est aux dépens des autres et au détriment de l’avenir du pays », souligne Mahnaz Shirali. De plus, il existe une distance importante entre le dire et le faire, entre le réel et le virtuel.
Société iranienne
Le régime a mené une épuration et une islamisation de l’université. Les professeurs et le contenu des enseignements ont été changés, notamment dans les sciences sociales jugées perverties par l’Occident. La jeunesse étudiante, même lorsqu’elle critique le pouvoir, semble conditionnée par l’idéologie islamiste. Elle reprend les terminologies forgées par les mollahs et ne développe pas une argumentation étayée. « Ils remettent en cause le système religieux avec les instruments intellectuels et rhétoriques de ce même système », précise Mahnaz Shirali. La critique de l’Occident relève de la méfiance à l’égard de puissances colonialistes. Mais les Iraniens semblent également influencés par le complotisme du régime qui ne cesse de dénoncer l’Occident comme responsable de tous les problèmes.
La jeunesse semble nourrir peu d’espoir pour un avenir meilleur. Elle devient alors complice malgré elle du régime et de l’ordre établi. La jeunesse nourrit également une méfiance à l’égard de tous les acteurs politiques comme les dirigeants occidentaux, les partis politiques iraniens, les défenseurs des droits de l’Homme, les féministes, les avocats ou les journalistes. Elle se méfie particulièrement des politiciens qui prétendent réformer le régime.
Mais le pouvoir sait aussi manipuler cette vigilance critique pour discréditer facilement ses opposants. L’éducation imposée par le régime ne permet pas aux jeunes de développer une analyse critique. « Ils s’opposent au régime, à ses normes et valeurs, sans pouvoir l’analyser, déchiffrer ni comprendre. Ils s’inventent un monde à l’extrême opposé de celui des ayatollahs, tout en restant enfermés dans les cadres de la pensée idéologique que les ayatollahs leur ont enseignée », estime Mahnaz Shirali.
Donald Trump est même devenu populaire auprès de cette jeunesse contestataire. Les sanctions financières des États-Unis ont affaibli le régime des mollahs. La République islamiste ne peut plus redistribuer ses richesses vers les pouvoirs d’Irak et du Liban. Des révoltes éclatent dans ces pays en 2019. La contestation se propage en Iran. Néanmoins, la République islamiste peut se tourner vers la Chine pour trouver un soutien financier.
Les hommes semblent peu solidaires des femmes. Ils considèrent la revendication de s’habiller et de sortir librement comme secondaire. Même au moment de révoltes, les femmes ne parviennent pas à se faire entendre. « Dès que ces dernières font la moindre allusion à leurs souffrances quotidiennes, à l’apartheid sexuel et aux contraintes qu’on leur impose au nom de l’islam, les hommes recouvrent leurs voix en parlant de l’injustice qu’ils subissent quotidiennement, de leurs difficultés à vivre et à assurer le bien-être de leur famille », observe Mahnaz Shirali.
Le port du voile obligatoire permet à la République islamiste d’affirmer son autorité dès 1979. C’est le fondement d’un régime théocratique qui impose des contraintes et une limitation des libertés à l’ensemble de la société. « Le corps voilé de la femme devient le point de départ de l’exercice du pouvoir par les religieux shi’ites, pour s’étendre ensuite à toute la société », souligne Mahnaz Shirali. Les hommes sont également soumis à des règles vestimentaires, même si elles restent moins contraignantes. Le code de la famille et celui du travail institutionnalisent une discrimination contre les femmes. Ce statut inférieur dans la loi favorise les violences contre les femmes dans l’espace public, dans leur famille et sur leur lieu de travail.
Certes, les hommes relativisent les contraintes qui pèsent plus fortement sur les femmes. En revanche, la majorité des iraniennes s’opposent au port du voile obligatoire et dénoncent une justice en faveur des hommes. Néanmoins, la plupart des femmes intériorisent la soumission à l’ordre patriarcal et à la hiérarchie sexuelle. Les femmes endossent la responsabilité de leur propre oppression. « Ainsi se trouvent-elles seules et sans défense face aux hommes, devenus complices de l’ordre établi, parfois à leur insu et d’une manière inconsciente », observe Mahnaz Shirali. Les hommes veulent remettre en cause le régime islamiste, mais pas une domination masculine qui les avantage.
Oppositions politiques
Les oppositions politiques en Iran se combattent mutuellement. Les clivages entre nostalgiques de la monarchie et républicains restent virulents. Ensuite, les oppositions semblent moins structurées par des courants politiques clairs que par un complotisme diffus. Si ce sont des puissances occultes qui dirigent le monde, l’action collective semble alors vaine et impuissante.
Aucun courant de l’opposition ne propose une analyse de la révolution de 1979. Le passé permet pourtant de comprendre l’émergence et la solidité du régime actuel. Ensuite, les oppositions ne se risquent pas à une critique de la religion. Surtout, ces diverses mouvances ne proposent aucune véritable perspective pour l’avenir de l’Iran. « Pour que les mouvements subversifs prennent de l’ampleur, l’insatisfaction ne suffit pas, il faut aussi qu’il y ait de l’espoir », souligne Mahnaz Shirali. Les groupes d’opposition semblent tout aussi désunis, incohérents et corrompus que les ayatollahs eux-mêmes. Les leaders de l’opposition aspirent davantage à être reconnus auprès des dirigeants occidentaux pour récolter des fonds, plutôt qu’à impulser une véritable lutte contre le régime islamiste.
Le mouvement des femmes conteste le régime dès 1979. Il resurgit avec le mouvement de révolte de 2009. Les réseaux sociaux favorisent également la diffusion des revendications des femmes. « Certes, elles sont toujours seules face au régime et n’occupent pas encore une place centrale dans le mouvement de révolte contre la République islamique, mais elles ne sont pas loin de réussir à obtenir progressivement l’adhésion d’une partie de la société des hommes, particulièrement les plus jeunes », observe Mahnaz Shirali. La lutte des femmes dépasse la condition féminine et contribue à la prise de conscience des droits humains fondamentaux. Ce mouvement s’oppose clairement à toutes les lois islamistes.
Les moudjahidine proposent une interprétation de l’Islam qui s’oppose à l’autorité des religieux. Ils se nourrissent de l’imaginaire des guérillas marxistes. Ils exercent une véritable influence avant la révolution de 1979. Mais ils subissent une répression féroce sous le régime islamiste qui ne supporte pas de voir contester son interprétation de l’Islam comme religion de l’ordre. Leur influence décline quand ils soutiennent l’Irak de Saddam Hussein contre les soldats iraniens. Surtout, leur attachement aux contraintes religieuses tranche avec le désir de liberté de la jeunesse. Ils se considèrent comme le seul véritable groupe d’opposition légitime et s’enferment dans le sectarisme.
D’autres courants d’opposition existent. Mais ils semblent encore plus marginaux. Les constitutionnalistes, les communistes, les indépendantistes, les anarchistes s’expriment sur les réseaux sociaux. Mais la jeunesse iranienne semble plus préoccupée par sortir de l’impasse actuelle plutôt que de développer des perspectives pour l’avenir. En revanche, le courant des réformateurs semble discrédité. Peu d’Iraniens pensent qu’il est possible de changer la République islamiste de l’intérieur. D’autant plus que ce courant des réformateurs apparaît comme une opposition autorisée et manipulée par le régime. « Déchirés, regardés avec méfiance par les Iraniens, manipulés et réprimés par le régime, les différents groupes d’opposition sont actuellement incapables de communiquer entre eux. C’est pourquoi ils ne sont pas en mesure de se rassembler, encore moins de rassembler les Iraniens », observe Mahnaz Shirali.
Les partis d’opposition sont discrédités. Ils ne cessent de polémiquer entre eux. Mais ils refusent de dénoncer la mascarade électorale. Ensuite, les partis apparaissent comme des structures hiérarchisées qui ne correspondent plus aux aspirations de la jeunesse. « L’idée de suivre un leader ne les séduit pas. Si, jusqu’à présent, personne ni aucun parti politique n’est parvenu à prendre la tête de leur mouvement, c’est peut-être parce nous assistons à l’émergence de nouvelles formes de protestations populaires », analyse Mahnaz Shirali. Les réseaux sociaux permettent l’émergence de nouvelles formes d’organisation, moins centralisées et plus spontanées. Des manifestations émergent et se structurent en dehors des partis d’opposition. Des mouvements de grève se développent également de manière autonome.
Comprendre la révolte de 2022
Mahnaz Shirali propose un livre précieux pour comprendre les contradictions qui traversent la société iranienne. Ses observations sociologiques permettent également d’éclairer les enjeux du soulèvement de 2022. Mahnaz Shirali intervient d’ailleurs régulièrement dans de nombreux médias pour apporter son expertise. Elle fait partie des universitaires qui comprennent le mieux les aspirations de la jeunesse révoltée. Ce propos, au plus près de la société iranienne, tranche avec le discours fataliste et surplombant des pseudo-experts en géopolitique. Mahnaz Shirali s’enthousiasme pour cette révolte de 2022. Sur tous les plateaux audiovisuels, elle affirme sa confiance inébranlable dans la détermination, le courage et la créativité de la jeunesse iranienne. Mais il semble évident que le discours médiatique de Mahnaz Shirali semble autant politique que sociologique. Dans les grands médias, il semble déterminant d’affirmer un soutien sans faille à la révolte. Même si d’autres espaces doivent permettre de pointer ses limites.
Le livre de Mahnaz Shirali jette un regard plus nuancé que ses propos médiatiques. Son propos semble même parfois méprisant pour la révolte spontanée de la jeunesse. La référence réactionnaire à la psychologie des foules de Gustave Le Bon dénonce une révolte moutonnière et irrationnelle. Au contraire, tous les soulèvements, quelles que soient leurs limites, sont avant tout des moments d’actions et de réflexion collective. Ces révoltes permettent de briser la routine du quotidien pour affirmer un désir de liberté. Mahnaz Shirali adopte également la posture professorale qui consiste à mépriser une jeunesse qui renouvelle les codes de la politique. Malgré l’éducation abrutissante, il ne faut pas sous-estimer la réflexion autonome des individus et son affinement à travers les débats politiques.
Dans ses interventions médiatiques, Mahnaz Shirali abandonne cette posture surplombante et parfois méprisante à l’égard de la jeunesse iranienne. Elle sombre même dans l’excès inverse pour parer les jeunes manifestants de toutes les vertus révolutionnaires. Le livre de Mahnaz Shirali permet de nuancer ce regard idyllique pour pointer les contradictions des nouvelles formes de protestation. Les réseaux sociaux favorisent l’indignation émotionnelle, mais surtout l’isolement. Les polémiques sur Twitter permettent rarement de passer à l’action collective. Les médias numériques permettent davantage de s’indigner plutôt que de s’organiser. Même si les réseaux sociaux peuvent aussi permettre de lancer des initiatives spontanées, avec des appels à manifestation qui deviennent largement suivis. Surtout, les moments de révolte permettent de sortir de l’isolement pour se rassembler dans la rue.
Le propos de Mahnaz Shirali semble parfaitement épouser la révolte iranienne de 2022, avec ses forces et ses limites. Le livre de Mahnaz Shirali permet de comprendre la forme spontanée de ce mouvement. Les partis d’opposition sont discrédités et la contestation se construit depuis la base. Ce constat semble d’ailleurs valable pour de nombreux pays dans le monde aujourd’hui. Des nouvelles de contestation s’expriment en dehors des partis, de manière créative et spontanée. De nombreux soulèvements à travers le monde illustrent cette dimension. Même si la révolte iranienne de 2022, face à un pouvoir impitoyable, illustre bien ce renouveau des formes de contestation.
Mahnaz Shirali épouse également les limites de cette révolte. La dimension sociétale semble primer sur la dimension sociale. Ce qui reste évidemment compréhensible dans un pays comme l’Iran. Dans le contexte d’une dictature théocratique, la liberté d’expression et de réunion ne peut pas se réduire à une banale « liberté bourgeoise ». De même, la révolte des femmes reste un moteur précieux. Il est évident que la révolte en Iran doit passer par une égalité entre hommes et femmes. Le mouvement de 2022 franchit un cap précieux dans ce sens.
En revanche, la parole des avocats, des politiciens et des prix Nobel ne doit pas non plus servir à recouvrir la lutte des classes. Le prolétariat reste largement majoritaire en Iran. Entre la population précaire, qui vit souvent dans des bidonvilles, et la classe ouvrière particulièrement puissante dans l’industrie pétrolière, il semble évident que le prolétariat reste le principal acteur de l’histoire. Bruno Astarian analyse les limites d’un mouvement qui converge autour des intérêts d’une classe moyenne minoritaire. Les revendications sociales et les grèves ouvrières doivent également s’exprimer pour sortir de l’impasse. La lutte pour les salaires et contre la vie chère reste un puissant moteur de révolte qui peut former un cocktail explosif avec le désir de liberté des femmes et de la jeunesse.
Source : Mahnaz Shirali, Fenêtre sur l’Iran. Le cri d’un peuple bâillonné, Les Pérégrines, 2021
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Articles de Mahnaz Shirali publiés sur Huffingtonpost
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