Littérature et crise sociale

Publié le 8 Septembre 2022

Aux animaux la guerre (2018)

Aux animaux la guerre (2018)

La littérature et la fiction permettent de jeter un regard sensible et subjectif sur la crise sociale. Les conséquences du capitalisme sont alors incarnées dans des personnages et des affects. Littérature et cinéma permettent de mieux percevoir les enjeux qui traversent l'évolution des sociétés marchandes. 

 

 

La crise sociale est devenue un enjeu décisif dans la littérature, mais aussi le cinéma. Des écrivains se penchent sur les problèmes sociaux à travers des approches esthétiques et politiques diverses. Ces artistes reflètent une multiplicité de regards sur la crise. La littérature apparaît désormais comme une marchandise industrielle. La critique de livres est remplacée par des émissions de promotion commerciale. Au contraire, il semble important de se pencher sur les enjeux et le fonctionnement d’une œuvre et du champ culturel contemporain. Les artistes de notre temps reflètent des interrogations sur les enjeux politiques et sociaux. La revue Zone Critique consacre son premier numéro à la « Crise sociale ».

 

Pierre Poligone évoque une « Littérature en état d’urgence ». La littérature du XIXe siècle (Zones subversives) s’empare de la question sociale. Lamartine s’engage dans la révolution de 1848. Les Misérables de Victor Hugo et Germinal de Zola accompagnent les révoltes de la classe ouvrière. La littérature du XXIe siècle se penche également sur la question sociale. Face au capitalisme néolibéral s’observe un retour de la contestation sociale. Les romans évoquent désormais la crise économique, la précarité des salariés et même des scènes d’insurrection . La littérature peut également s’appuyer sur la sociologie pour raconter des vies et les trajectoires d’individus.

 

          Page de couverture ZC papier #1

 

Crise du capitalisme

 

Gauthier Nabavian se penche sur la littérature de la crise financière. Cet effondrement économique n’a pas touché tout le monde de la même manière. L’inflation, la baisse du pouvoir d’achat, les licenciements apparaissent comme les réalités concrètes de cette crise. La littérature sur la haute-bourgeoisie financière émerge en Amérique avec le roman de Tom Wolfe Le Bûcher des vanités (1987). Il montre la chute d’un Golden Boy après un accident. L’auteur se réclame d’un naturalisme à la Zola pour décrire l’univers de Wall Street.

Bret Easton Ellis renouvelle le genre avec American Psycho. Ce roman présente un trader psychopathe. Il associe la réussite du modèle américain et la folie du consumérisme. Le filon du psychopathe parfaitement intégré à la société capitaliste se banalise progressivement. « Si le roman est ultraviolent et quasi pornographique, son succès de scandale donnera naissance à  toute une série d’avatars populaires — le plus connu étant sans doute le Dexter de la série du même nom », observe Gauthier Nabavian.

Néanmoins, peu de romans s’immergent dans le monde de la finance. Cet univers reste souvent évoqué et apparaît dans de nombreux récits. Mais sans devenir le thème central de ces romans. « Le sujet n’a pas encore son 1984, son œuvre-synthèse, aux topoï si forts qu’il sera difficile de proposer autre chose après », précise Gauthier Nabavian. La littérature de la finance en crise apparaît comme trop politique et suppose de jeter un regard critique sur le monde de l’argent. La dénonciation consensuelle des méchants traders prime sur une description de l’ensemble du capitalisme financier.

 

Marie Gué se penche sur les romans qui évoquent la crise sociale et la crise environnementale. Ces récits permettent de s’appuyer sur une approche sensible à partir de la vie quotidienne de personnages. Ce qui permet de compléter l’approche plus généraliste des livres de sciences sociales. « En montrant tous les aspects de la vie de ceux qui subissent la crise sociale, le roman nous invite à la replacer dans un mouvement plus global et à en examiner les causes et les conséquences, même dans ce qui semble insignifiant d’un point de vue économique, mais qui est signifiant d’un point de vue humain », souligne Marie Gué.

Nicolas Mathieu, dans Leurs enfants après eux, évoque le désœuvrement et la pauvreté dans une ancienne région industrielle. Il montre une société marginalisée qui subit l’éclatement du sentiment collectif créé par la ruralité ou l’usine. « L’atmosphère pesante du roman nous fait ressentir l’absence de perspectives des personnages, et un ennui que rien ne vient combler », décrit Marie Gué. Les personnages perdent leur autonomie, avec les savoir-faire manuels qui sont rendus obsolètes par la société moderne. Les normes standardisées ne permettent plus de prendre des initiatives personnelles.

Les romans évoquent également la dégradation esthétique des ces zones périphériques bétonnées. Les centres commerciaux apparaissent comme des zones d’activités hors de la ville et hors de la vie. « Des dizaines de millions de francs de marchandise reposaient là en vain, canapé cuir, téléviseurs, cornets de glace et jacuzzis, attendant muettement que la vie reprenne, à l’abri dans leur boîte en fer. Hacine avait du mal avec ce sentiment de mort et d’abondance », décrit Nicolas Matthieu. Ces romans permettent de relier la crise sociale et la crise environnementale à travers la dégradation du cadre de vie. Mieux vivre en traitant mieux le monde qui nous entoure apparaît comme une nécessité urgente.

 

 Lionsgate

 

Roman politique

 

Sébastien Reynaud évoque les diverses approches littéraires pour évoquer la révolte sociale. Yannick Haenel, dans Les Renards pâles, glorifie une insurrection. Il oppose le « Nous » des opprimés au « Vous » des oppresseurs. Il assume une posture manichéenne et militante. Au contraire, dans En guerre, François Bégaudeau s’attache à incarner les différents points de vue au cours d’une scène de séquestration de la direction dans une usine.  « En effet, alors que le roman militant vise d’abord à illustrer une thèse, le roman politique restitue la complexité humaine et sociale de la situation qu’il observe au microscope », indique Sébastien Reynaud. François Bégaudeau présente les contradictions qui traversent chaque personnage. Il explore la complexité sociale et politique.

Yannick Haenel  privilégie une lecture simpliste et propagandiste, avec les gentils sans papiers et les flics pourris. « Au contraire, dans En guerre, le flux de conscience permet d’abord de dire les contradictions dans lesquelles se débattent les personnages, quel que soit leur origine ou leur positionnement », observe Sébastien Reynaud. Ce roman politique apporte de la nuance et de la précision dans la mise en scène des situations. Il vise à cartographier la situation plutôt qu’à prescrire une idéologie. Les sensations, les émotions et les sentiments de chaque personnage sont rendus palpables. Le roman doit percuter le lecteur plutôt que de le conforter dans ses certitudes. Il doit ouvrir le débat sur ses interprétations.

 

Dans un entretien, François Bégaudeau revient sur son goût pour la littérature alors que la non fiction et le documentaire sont davantage mis en avant. « J’aime inventer des personnages, des situations, élaborer des scénarios, etc », confie l’écrivain. En guerre permet d’expérimenter la rencontre entre deux milieux sociaux opposés. Une rencontre amoureuse se déclenche malgré les conditionnements de classe. La fiction permet de tordre l’ordinaire et de bifurquer de la probabilité.

L’écrivain s’attache à restituer la complexité d’une situation plutôt que de sombrer dans l’univocité idéologique. « Mon questionnement devant un personnage n’est jamais : est-il bon ou méchant ? Mais toujours : quelle est sa mécanique affective et sociale au sein d’une situation ? », précise François Bégaudeau. Le romancier ne doit pas juger, mais présenter les ambivalences des personnages.

L’écrivain explore les affects au croisement du social et du psychologique. « On est un écrivain social, non pas parce qu’on fait des livres sur le prolétariat ou qu’on s’intéresse à une thématique sociale, mais lorsqu’on pense puissamment que le corps d’un personnage est largement façonné par le corps social », indique François Bégaudeau. Son roman décrit également les évolutions du monde du travail. Le personnage de Catherine Tendron incarne le management horizontal et participatif qui tient à se démarquer du management vertical, autoritaire et patriarcal. La conflictualité frontale ne fonctionne plus dans la gestion des entreprises. Des stratégies plus subtiles s’élaborent.

 

       photo

 

Science-fiction

 

Pierre Poligone se penche sur Alain Damasio et ses romans de science-fiction. Cet écrivain porte un regard critique sur l’évolution de la société qui renforce le conformisme et le contrôle social. « La poétique de Damasio décloisonne l’imaginaire et se donne pour objectif de libérer notre puissance d’agir, d’interroger nos façons de vivre et de nous désenclaver d’une société toujours plus coercitive », présente Pierre Poligone. Face aux discours administratifs et à la langue technocratique, il rend la parole vivante.

Le totalitarisme orwélien de 1984 et le contrôle de l’Etat reste souvent dénoncé. En revanche, Le Meilleur des mondes de Huxley semble plus méconnu. Le bonheur conforme dans une société aseptisée reste moins critiqué. « Nos modèles démocratiques se construisent autour du consensus et du confort, enfermant insidieusement le citoyen dans une toile dont il peine à s’extraire », souligne Pierre Poligone.

Les dystopies d’Alain Damasio évoquent également le délitement des relations sociales dans un monde qui repose sur la concurrence. Comme dans le monde cyberpunk, ce sont les multinationales qui prennent le pouvoir dans Les Furtifs. Se déplacer sur le territoire dépend du niveau de richesses des individus. La justice condamne à des Travaux d’intérêt commerciaux pour domestiquer les corps par le travail.

 

Ce roman évoque également la confusion entre le réel et le virtuel. Une bague permet aux individus de modifier leur perception du réel. Mais cet outil permet également de les tracer et de mieux les contrôler. « Cette bague trace les individus, anticipe leurs désirs et propose à son utilisateur des services hors du commun pourvu qu’il accepte d’abdiquer toute notion de vie privée », décrit Pierre Poligone. Dès le plus jeune âge, les individus sont conditionnés à vivre avec cette bague.

Mais Damasio ne se contente pas d’un constat critique. Il insiste sur l’ouverture des possibles et les utopies à partir des révoltes. Dans La Zone du Dehors, une révolution débouche vers la création de multiples communautés autogérées. Chacune propose un système social indépendant. Même si des projets sont tiraillés entre des intérêts particuliers. Dans Les Furtifs, une microsociété se construit en marge. Elle repose sur l’entraide et les corvées communes. Une insurrection débouche vers une vie en collectivité qui fait songer à la Zone à défendre (ZAD). L’effervescence, le bouillonnement et la contradiction animent cette communauté qui repose sur des Assemblées Générales particulièrement vivantes.

 

Olivier Maillart revient sur la série Alien. Tandis que Star Wars repose sur un affrontement entre des Etats ou des systèmes politiques, le monde d’Alien reste structuré par le capitalisme. Ce sont des entreprises qui dirigent les sociétés humaines et envoient des vaisseaux pour explorer la galaxie. Ensuite, la hiérarchie de l’équipage correspond à celle du monde du travail, avec ses mécaniciens mal payés. Alien reprend le modèle du huis-clos dans le vaisseau spatial avec une menace qui décime progressivement l’équipage.

Prometheus et Covenant évoquent les savants, militaires et autres hommes d’affaires fascinés par le « xénomorphe ». Ces films ne se contentent pas d’opposer le Bien et le Mal mais dévoilent la monstruosité qui traverse chaque personnage. « Au fond, dans la saga Alien, la bête est là pour rendre manifeste les structures sociales et imaginaires du monde qui vit ces aventures ; et donc, aussi, du monde composé par ceux qui les regardent avec effroi », analyse Olivier Maillart. L’alien révèle la décomposition d’une société en crise permanente.

 

    Une scène du film britannique de Ken Loach,

 

Cinéma social

 

Corantin Destefanis Dupin se penche sur le documentaire social. Le groupe Medvedkine permet aux ouvriers de s’emparer de la caméra pour porter un regard de classe sur la société. « Au même titre que le fusil, la caméra est une arme, et pour les ouvriers, il suffit de s’en emparer, de la saisir à pleines mains, pour qu’elle devienne l’extension sensible de la main, l’outil performatif de leur colère et de leur capacité  — d’abord par le regard - à changer le monde », observe Corantin Destafanis Dupin. Surtout, les ouvriers abandonnent les constats misérabilistes pour passer à l’action. Classe en lutte montre la création d’une section syndicale CGT dans une usine d’horlogerie à Besançon.

Coline Feldmann revient sur le cinéma de Ken Loach. Ses films suivent les parcours de personnages ordinaires. Ces anti-héros attachants permettent d’incarner la crise sociale. « Il représente les milieux ouvriers délaissés et les relations familiales marquées par la honte de classe et la reproduction sociale. Il montre aussi les ravages du capitalisme, de la société normée, de la complexité administrative jusqu’à l’absurde », indique Coline Feldmann.

Ken Loach s’attache notamment à la situation des travailleurs précaires. Le drame social favorise l’empathie du public qui s’identifie facilement à ces personnages aux marges de la société. La misère économique est reliée à la richesse d’âme. Le cinéaste insiste sur l’humanité des personnages qui cultivent l’entraide et la solidarité. Ken Loach est également connu pour ses films historiques. Land and freedom (1996) se penche sur la révolution espagnole de 1936. Le Vent se lève (2009) évoque la lutte pour l’indépendance en Irlande. Le mépris social débouche vers des soulèvements populaires. En 1996, il filme la lutte des dockers de Liverpool.

 

Ken Loach adopte également la forme de la comédie. Dans La Part des anges (2012), des petits délinquants tentent de faire fortune dans la production de whisky. L’humour permet également de pointer la précarité et les tensions sociales. « La fracture sociale, les aspirations de ceux d’en-bas à s’élever sont présentées sur un ton humoristique », souligne Coline Feldmann. Looking for Eric (2009) évoque la passion pour le football. Mais il montre également un postier enfermé dans la routine du quotidien et l’ennui au travail.

Ken Loach reste un cinéaste populaire également dans sa pratique du cinéma. Les comédiens amateurs et les décors naturels renforcent l’authenticité de ce cinéma. Il peut se lancer grâce aux aides de la télévision publique britannique, plus audacieuse et ouverte qu’en France. En 1996, il interrompt la promotion de Land and freedom pour filmer une grève de dockers. Ensuite, son cinéma se veut ouvert et accessible avec la diffusion de ses films sur YouTube.

 

  Roschdy Zem (à droite) dans la série « Aux animaux la guerre », créée par Nicolas Mathieu et Alain Tasma.

 

Regards sur la société en crise

 

La revue Zone critique propose une diversité de regards sur le monde contemporain. Ce numéro sur la crise sociale permet d’appréhender les enjeux économiques et sociaux. La revue privilégie une littérature qui ne se contente pas de dénoncer mais qui observe finement les évolutions du capitalisme. La littérature et la fiction permettent d’aborder des enjeux politiques et sociaux à travers sa propre sensibilité. Certains romans peuvent se contenter de délivrer un discours de propagande. Ils confondent alors la littérature et le tract militant. Au contraire, la force de la fiction consiste à aborder les sentiments et les émotions. Les conséquences de la crise du capitalisme doivent s’observer dans les trajectoires individuelles, les discours, les affects.

La revue Zone critique permet de sortir des cloisonnements et des hiérarchies culturelles établies. Certes, c’est un regard littéraire qui est privilégié. Mais les romans contemporains ne sont pas méprisés. Bien au contraire, la littérature reste vivante et son renouveau permet de se pencher sur un capitalisme en constante mutation. Le cinéma est également abordé, sans le considérer comme un sous-genre de la littérature. Le réalisateur consacré et multi-palmé Ken Loach peut côtoyer les blockbusters américains comme Alien. La revue Zone critique s’attache à une diversité des regards, des approches, des sensibilités qui permet de respirer dans un milieu médiatique et culturel élitiste, sectaire et cloisonné.

La littérature permet également de se pencher sur les évolutions des sociétés modernes. Nicolas Mathieu évoque le délitement social dans les zones périurbaines. François Bégaudeau observe les clivages sociaux et culturels qui traversent la société française. La science-fiction aborde le contrôle social et l’emprise des multinationales sur la vie quotidienne. Le cinéma social insiste sur la précarité mais aussi la solidarité des classes populaires. Plutôt qu’une approche sociologique surplombante, la fiction s’appuie sur la vie quotidienne d’individus singuliers. Elle se penche également sur leurs émotions et sur leurs affects pour montrer les conséquences du capitalisme avec plus d’impact et de profondeur qu’une courbe statistique. Le regard des écrivains semble plus intuitif, mais il permet souvent de bien saisir les caractéristiques d’une époque et les mutations du monde social.

 

Certaines contributions de la revue Zone critique semblent plus contestables. Des approches privilégient l’esthétique plutôt que le contenu politique des œuvres. Certes, c’est la lecture dominante dans la critique littéraire et le journalisme culturel. Mais il semble difficile de se contenter de romans creux qui se réduisent à de simples exercices de style. Un article revient sur le cynisme désabusé de Houellebecq. Malgré ses observations sociales parfois pertinentes, sa littérature transpire le mépris élitiste pour le bas peuple. Elle débouche sur la résignation bougonne et la rancœur pessimiste.

Inversement, le cinéma de Ken Loach peut sembler un peu agaçant dans son manichéisme, avec le bon peuple victime et gentillet. Les comédies du réalisateur évoquent d’ailleurs davantage la roublardise de prolétaires qui cherchent avant tout à s’en sortir. Elles semblent plus percutantes que les drames larmoyants formatés pour la Palme d’or. La littérature, comme le cinéma, propose un regard politique sur le monde. Elle décrit les conséquences du capitalisme sur les vies humaines. Elle permet d’appréhender les évolutions des sociétés modernes. Elle exprime un regard sensible sur le monde qui peut également inciter à s’indigner voire à se révolter contre un ordre social injuste.

 

Source : Revue Zone Critique #1, « Crise sociale », 2019

 

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Pour aller plus loin :

Vidéo : Zone Critique // N°1 La Crise sociale, mis en ligne le 23 septembre 2020

Vidéo : Présentation - Revue papier, mis en ligne le 3 février 2022

Vidéo : Zone critique, c'est quoi ?, mis en ligne le 4 mars 2022

Vidéo : Revue Culturelle Zone Critique, mis en ligne par ESCP Business School le 22 février 2022

Vidéo : Amour et lutte des classes - François Bégaudeau, émission diffusée sur Le Média TV le 16 octobre 2018

Radio : La Libre Pensée - Littérature, cinéma et crise sociale, diffusée sur France Culture le 13 septembre 2020

Johan Faerber, Zone Critique : « Inventer une parole critique vivante, qui pense les grandes interrogations de la littérature actuelle », publié sur le site de la revue Diacritik le 8 octobre 2019

Thibault Scohier, Zone critique. Une nouvelle revue de littérature et de cinéma, publié sur le site Karoo le 30 mars 2020

Hugo Pradelle, Zone Critique : un numéro papier annuel, publié sur le site Ent’revues le 27 mars 2020

Publié dans #Contre culture

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C
Seul l'accomplissement des rêves d'enfance peut apporter le bonheur.
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