Les assemblées ouvrières en Espagne
Publié le 2 Décembre 2021
En 2011, avec le mouvement du 15-M, les pratiques assembléistes resurgissent en Espagne. Le patronat s’inquiète de cette forme de contestation qui devient incontrôlable. Juan Rosell, représentant du patronat, appelle à un renforcement des syndicats. Ces structures bureaucratiques privilégient la négociation plutôt que la conflictualité sociale. Le mouvement du 15-M accuse les syndicats d’empêcher la construction d’une véritable lutte sociale. Il remet en cause la transition démocratique, à partir de 1975, qui repose sur la concorde et le consensus.
Le mythe de la « Transition » insiste sur les évolutions au sommet de l’Etat. Certains politologues estiment même que l’évolution libérale du régime de Franco accompagne l’avènement de la démocratie. En réalité, l’influence des mobilisations sociales reste déterminante pour comprendre le développement d’un nouveau régime démocratique. Après la mort de Franco en 1975, une vague de grèves souffle dans de nombreux secteurs professionnels. En 1976 éclatent 1500 grèves, avec 3,5 millions de grévistes.
Les revendications de meilleures conditions de travail s’accompagnent de demandes politiques (amnistie, dissolution des corps de police armée, liberté syndicale). Mais un reflux de la contestation sociale s’observe dès l’été 1976. Le nouveau gouvernement d’Adolfo Suarez reprend les revendications de l’opposition comme l'amnistie ou la souveraineté populaire. En 1977, les partis et les syndicats sont légalisés et les premières élections législatives sont organisées. Ce qui marginalise le courant assembléiste et les perspectives de rupture. La conflictualité sociale et politique devient institutionnalisée.
L’autonomie ouvrière et les pratiques assembléistes se développent sous le régime franquiste, dans un contexte de clandestinité. En 1970, une grève éclate à Harry Walker dans un quartier de Barcelone. Mais la lutte ne parvient pas à se coordonner avec les autres usines à proximité. Cependant, les assemblées permettent de discuter collectivement de l’organisation des piquets de grève et des actions pour poursuivre la lutte. Ensuite, les assemblées permettent de construire une unité du prolétariat au-delà des sectes idéologiques. Ces pratiques d’assemblées deviennent centrales dans la contestation qui s’amorce en 1975. Arnaud Dolidier revient sur ce moment de l’autonomie ouvrière en Espagne dans son livre Tout le pouvoir à l’assemblée !
Mouvement de 1976 à Madrid
En janvier 1976, une vague de grèves éclate à Madrid. Des secteurs comme la métallurgie et le bâtiment sont particulièrement mobilisés. L’opposition démocratique, incarnée par le Parti communiste espagnol (PCE) et les syndicats, reste présente. Mais une dynamique assembléiste émerge également. Des assemblées de quartiers permettent de réunir les grévistes et les habitants. Ensuite, dans les usines, une assemblée se déroule chaque jour. Le mouvement s’intensifie avec la ville industrielle de Getafe qui se trouve paralysée. Une réunion vise à coordonner les différentes assemblées. Cependant, cette discussion avec de nombreux délégués est réprimée avec 120 arrestations. Les syndicats appellent alors à la reprise du travail et décident de négocier de leur côté.
Des délégués syndicaux lancent des assemblées, mais sans prévoir leur ampleur. Au contraire, les organisations autonomes veulent s’organiser en dehors de l’encadrement des syndicats. Elles insistent sur les grèves sauvages et les pratiques assembléistes. « C’est ce dont témoigne l’action des organisations révolutionnaires et autonomes comme Liberacion qui pensent que l’assemblée ouvrière se suffit à elle-même et qu’elle n’a pas besoin du travail des syndicats », indique Arnaud Dolidier. C’est uniquement au sein des assemblées que doivent être prises les décisions des actions et des perspectives de la lutte.
Cette « démocratie ouvrière » insiste sur la participation de tous les grévistes aux prises de décision. Ensuite, les représentants ouvriers sont élus et révocables à tout instant. Au contraire, les délégués syndicaux insistent sur la hiérarchie des tâches entre base et dirigeants au nom du « réalisme » et de « l’efficacité ». Ensuite, les délégués syndicaux s’abritent derrière l’argument de l’unité du mouvement pour échapper à toute critique. Ce qui ne les empêche pas de négocier un arrêt de la grève qui est loin de faire consensus.
En 1975, les assemblées ouvrières permettent des grèves victorieuses en Catalogne. Mais le syndicat des CCOO s’appuie sur cette dynamique pour devenir largement majoritaire au moment des élections. Les délégués syndicaux, en l’absence d’un contexte explosif, accompagnent les assemblées plus qu’ils ne tentent de les canaliser. Ils se présentent comme une avant-garde qui donne des conseils aux grévistes pour les guider.
En Catalogne, pendant le mouvement de janvier 1976, la structure des assemblées reste coiffée par une Intersyndicale qui fonctionne de manière verticale et hiérarchisée. Ensuite, les ouvriers catalans partagent les idées et les objectifs de l’opposition démocratique. Ils insistent sur le pacifisme. Ils soutiennent les négociations des délégués syndicaux au nom de « l’unité » et de la « représentativité ».
Le discours des assemblées reste contrôlé par les dirigeants syndicaux. « Cette stratégie se traduit par la volonté de marginaliser les milieux révolutionnaires et assembléistes qui dénoncent les alliances interclassistes mises en œuvre par l’opposition », souligne Arnaud Dolidier. La grève de Sabadell devient emblématique d’un mouvement ouvrier présenté comme « pacifique » et « civique ». Les patrons saluent même cette grève qui se termine par des négociations. Ce qui n’est pas le cas dans d’autres régions d’Espagne.
Grève à Vitoria
La grève générale de Vitoria, dans le Pays basque, devient emblématique de l’autonomie ouvrière. La ville abrite surtout des petites usines. Des militants sont implantés dans ces entreprises. Mais les syndicats restent peu présents. La coordination des assemblées de Vitoria se construit en dehors de toute forme de bureaucratie syndicale. Néanmoins, cette lutte qui fragilise fortement le régime franquiste reste instrumentalisée par l’opposition démocratique au niveau national.
Les revendications sociales débouchent rapidement vers des revendications politiques. Les patrons refusent de négocier avec des délégués issus des assemblées. Ils ne veulent rencontrer que des membres du syndicat franquiste. Les grévistes organisent une manifestation qui débouche vers plusieurs emprisonnements. Mais la répression ne fait que renforcer la détermination des ouvriers. Le 16 février 1976, la grève se généralise dans les zones industrielles et les quartiers de Vitoria. L’activité économique est bloquée. Les sept prisonniers sont libérés. En revanche, la grève du 23 février reste faible. Les ouvriers élargissent les revendications à la vie quotidienne de l’ensemble des habitants. Ils lancent des assemblées de quartiers.
Le mouvement assembléiste devient un modèle d’auto-organisation et d’action directe qui tranche avec le réformisme. « Les assemblées, les commissions représentatives, les délégués révocables, les piquets… constituent divers niveaux de pouvoir, ainsi qu’une pratique de démocratie ouvrière », insiste la revue Lucha et Teoria en juillet 1976. Les pratiques assembléistes permettent à la classe ouvrière de s’identifier aux valeurs du mouvement autonome. Des mots d’ordre anticapitalistes et révolutionnaires permettent de dépasser les seules revendications salariales.
Les assemblées d’usine restent centrales et seules décisionnaires. Ce qui rend plus difficile la récupération du mouvement par des partis politiques. Les négociations avec les patrons découlent d’un mandat impératif décidé par la base. Au contraire, des tendances trotskistes et maoïstes conçoivent les assemblées de manière instrumentale. Ces militants se vivent comme une avant-garde auto-proclamée, sans prendre en compte la force de la dynamique révolutionnaire qui existe dans les assemblées.
La grève du 3 mars 1976 permet un blocage de l’ensemble des activités économiques et commerciales. Mais la manifestation débouche vers de violents affrontements avec la police. Plusieurs ouvriers sont tués. D’autres sont torturés et emprisonnés. Le régime franquiste dénonce la violence de la manifestation et la manipulation par des minorités révolutionnaires. L’opposition démocratique dénonce la répression violente. Mais elle n’évoque pas la démarche assembléiste de Vitoria. Le PCE estime même qu’il manque à ce mouvement de véritables leaders responsables. Ce discours paternaliste vise à infantiliser les ouvriers. Cependant, ce mouvement de Vitoria contribue à fortement fragiliser le régime franquiste et provoque la chute du gouvernement.
Mouvement assembléiste
Les grèves assembléistes sortent du cadre légal imposé par le régime. Ensuite, elles dépassent les revendications salariales pour porter un discours politique, comme l’amnistie des prisonniers. L’opposition démocratique dénonce ces grèves sauvages incontrôlables. La démocratie libérale, le parlementarisme et les élections restent la voie privilégiée. Dans cette optique, les dirigeants syndicaux doivent pouvoir contrôler et arrêter une grève.
L’opposition démocratique veut rétablir les bonnes vieilles hiérarchies et séparations du mouvement ouvrier. Les dirigeants syndicaux sont les seuls capables de décider de la conduite de la grève. Ensuite, les ouvriers doivent se contenter de porter des revendications salariales sans tenter d’ouvrir de nouvelles perspectives politiques. « Exclure la politique du monde du travail revient à assigner les ouvriers à leur propre tâche et à leur dénier tout rôle ou influence dans la gestion des affaires publiques », analyse Arnaud Dolidier. La politique et le syndicalisme sont alors considérés comme deux domaines séparés.
Les CCOO, selon la ligne imposée par le PCE, doivent devenir un véritable syndicat sans renoncer à son héritage assembléiste. Les CCOO visent à défendre les idées modérées de l’opposition démocratique dans le mouvement ouvrier et les assemblées. Les responsables des CCOO fustigent le « maximalisme » des luttes sociales et proposent de négocier entre ouvriers et patrons, mais aussi entre Etat et opposition, de manière raisonnable et pragmatique. Selon le PCE, les délégués syndicaux ne doivent pas avoir de mandat impératif mais doivent librement négocier avec le patron.
Au contraire, les grévistes se méfient de ces syndicalistes qui négocient la fin de la grève dans le dos des assemblées. Ensuite, les enjeux de la grève et les moyens pour renforcer le mouvement ne sont plus discutés dans les assemblées. Les syndicalistes se contentent d’annoncer un bilan comptable. Ils considèrent les assemblées comme de simples chambres d’enregistrement des décisions qu’ils ont prises auparavant. Le 12 novembre 1976, les syndicats lancent une journée de grève nationale pour montrer leur force dans l’objectif de négocier une transition démocratique.
Le mouvement assembléiste perdure en 1977, même après la légalisation des partis et des syndicats. Des grèves locales sont lancées à l’initiative d’assemblées. Entre novembre 1976 et février 1977, la grève de Roca en Catalogne refuse toute forme de médiation syndicale. La légalité ouvrière et la souveraineté des assemblées s’opposent à la légalité capitaliste. Les barricades et les affrontements avec les forces de l’ordre sont présentés comme une autodéfense ouvrière face à la répression du patronat et des autorités. Même si l’opposition démocratique dénonce la violence des grévistes, les pratiques assembléistes renforcent l’unité de la classe ouvrière et la légitimité de cette longue lutte.
Domestication des assemblées
Le mouvement des cordonniers à Elda et Elche en août 1977 montre la force de l’assembléisme. Les socialistes du PSOE, deuxième parti politique, dénonce même la « marginalisation » de son syndicat de l’UGT face à la dynamique assembléiste qui menace une transition démocratique pacifiée.
Les pactes de la Moncloa visent à libéraliser le marché du travail avec la facilitation des licenciements et des contrats courts. Les pactes de la Moncloa symbolisent surtout l’unité des partis et des syndicats derrière la démocratie libérale. Mais les ouvriers rejettent le modèle néo-corporatiste qui repose sur les négociations entre patrons et syndicats comme partenaires sociaux.
Les ouvriers restent attachés aux assemblées qui leur permettent de décider collectivement. Au contraire, le discours du consensus imposé par les élites politiques défend la démocratie parlementaire comme seul modèle. La population ne peut plus prendre de décision directement mais doit se contenter de désigner des représentants.
Les élections syndicales s’accompagnent d’une institutionnalisation des assemblées. Ce n’est plus le vote à main levée dans la ferveur d’un mouvement de grève, mais le suffrage universel à bulletin secret dans un contexte pacifié. Les assemblées deviennent progressivement des comités d’entreprise avec des délégués du personnel. Ensuite, les commissions fonctionnent mal et restent sous le contrôle des syndicats. L’implication des ouvriers dans les assemblées s’affaiblit fortement. Au moment des élections, les syndicats convoquent des assemblées qui se transforment en meeting. Avec cette bureaucratisation, les travailleurs restent cantonnés au rôle de spectateurs plus que de décideurs.
Ensuite, la transition démocratique impose une culture du consensus qui renvoie la conflictualité sociale à la sauvagerie et à l’irrationalité des ouvriers. La presse considère que les grévistes sont manipulés par des « minorités radicales » qui complotent pour déstabiliser une démocratie fragile. « De façon générale, les discours journalistiques mettent en évidence la violence ouvrière et passent sous silence les causes de celle-ci, à savoir la violence patronale », observe Arnaud Dolidier. Le camp du patronat est considéré comme raisonnable et à la recherche de l’apaisement. La grève de Fasa-Renault en 1979 permet de raviver des pratiques assembléistes associées à l’identité collective des ouvriers.
Entre 1969 et 1979, les assemblées restent au cœur des mobilisations sociales en Espagne. Cependant, des débats existent sur le rôle de ces structures. Pour les syndicats et les partis de gauche, les assemblées apparaissent comme un simple outil d’organisation de la grève. Pour les partisans de l’autonomie ouvrière, les assemblées doivent devenir des structures à partir desquelles peut se lancer une réorganisation de la société. « Pour l’autonomie ouvrière, l’assemblée est le socle de la nouvelle alternative politique à partir de laquelle se construit une autre subjectivité politique révolutionnaire », analyse Arnaud Dolidier.
La plupart des assemblées restent sous le contrôle des syndicats. Mais, à partir de 1976, les grèves de Vitoria et de Roca reposent davantage sur de véritables pratiques d’auto-organisation. Mais l’opposition démocratique parvient à imposer une « transition démocratique » avec les élections syndicales et l’institutionnalisation des assemblées. L’histoire de l’autonomie ouvrière semble progressivement gommée et oubliée.
Autonomie ouvrière
Arnaud Dolidier propose un livre particulièrement précieux sur le mouvement autonome en Espagne. Il décrit cette histoire oubliée, avec ses mouvements de grève et ses pratiques d’auto-organisation. Ensuite, il propose des réflexions sur le rôle des assemblées dans le mouvement ouvrier. Ce qui permet de donner une actualité à ces pratiques de lutte.
En France, le mouvement autonome apparaît comme une posture idéologique déconnectée de la lutte des classes. Dans l’Europe méditerranéenne, l’autonomie ouvrière des années 1968 a véritablement ébranlé l’ordre capitaliste. L’autonomie italienne et la révolte au Portugal en 1974 restent des références historiques incontournables. En revanche, l’autonomie ouvrière espagnole semble davantage méconnue, même dans les milieux militants. Ce moment autonome permet de comprendre les forces et les faiblesses de la lutte des classes.
Les pratiques assembléistes permettent de sortir des clivages idéologiques. Les ouvriers, quelle que soit leur obédience, s'organisent dans un cadre commun. Les assemblées permettent de reprendre le contrôle de la lutte, en dehors des partis et des syndicats. Ces espaces permettent une discussion collective directement reliée à l’organisation du mouvement. Loin du modèle de l’assembléisme citoyen, les discussions sont reliées à l’action et aux enjeux de la grève. Elles permettent d’organiser des piquets et des actions de blocages de routes et d’entreprises.
L’assemblée permet également d’ouvrir des perspectives révolutionnaires. Les grévistes dépassent les revendications classiques pour le salaire. Ils remettent en cause l’ensemble des hiérarchies imposées par le monde marchand. La politique n’est plus réservée à une classe dirigeante. Les grévistes décident directement et l’assemblée devient une pratique d’auto-organisation qui peut se propager pour permettre une réorganisation de la société.
Mais Arnaud Dolidier montre également que les assemblées peuvent également être manipulées et noyautées par des sectes gauchistes ou syndicalistes. Ce qui rejoint le vieux débat sur les soviets russes. Les marxistes-léninistes conservent une vision instrumentale de l’assemblée. C’est un simple outil de lutte efficace. Mais c’est uniquement le parti d’avant-garde qui doit discuter des perspectives révolutionnaires. Ensuite, les syndicats peuvent également lancer des assemblées qui ne permettent pas une véritable discussion collective. Seuls quelques bureaucrates prennent la parole, uniquement pour annoncer les décisions prises par leur syndicat. L’assemblée se transforme alors en meeting politique soporifique.
Arnaud Dolidier montre bien l’importance du mouvement assembléiste pour renverser la dictature franquiste. Mais il évoque trop peu les limites de l’autonomie ouvrière en Espagne. Ce mouvement apparaît davantage comme une addition de grèves exemplaires, et non pas comme la propagation et la généralisation d’un mouvement de grève à l’ensemble de la classe ouvrière. Le mouvement autonome semble se réduire à quelques entreprises du secteur industriel, notamment dans la région basque. Mais la pratique assembléiste ne semble pas massive dans l’ensemble des entreprises en Espagne.
La comparaison avec le voisin ibérique montre bien les limites du mouvement espagnol. Le Portugal de 1974 semble connaître une véritable propagation de l’autonomie ouvrière et des pratiques d’auto-organisation. Néanmoins, quelle que soit leur portée politique, les assemblées ouvrières restent une expérience à faire revivre pour développer des pratiques d’auto-organisation qui orientent la lutte des classes dans une perspective de rupture révolutionnaire.
Source : Arnaud Dolidier, Tout le pouvoir à l’assemblée ! Une histoire du mouvement ouvrier espagnol pendant la transition (1970-1979), Syllepse, 2021
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Pour aller plus loin :
Film : Autonomia Obrera (Autonomie ouvrière), mis en ligne sur le site Camarade le 10 mars 2021
Vidéo : Arnaud Dolidier et Jean-Marc Rouillan, “La transmission de la mémoire du mouvement Anarchiste espagnol”, mis en ligne sur le site Luttes des savoirs et savoirs des luttes le 2 mars 2019
Freddy Gomez, Assembléisme, autonomie et « transition », publié sur le site A Contretemps le 16 septembre 2021
Frédéric Thomas, Tout le pouvoir à l’assemblée ! Une histoire du mouvement ouvrier espagnol pendant la transition (1970-1979), paru dans lundimatin#301, le 23 août 2021
Christian Mahieux, Tout le pouvoir à l’assemblée !, publié sur le site Cerises la coopérative le 5 juin 2021
Arnaud Dolidier, L’Espagne après Franco : le mouvement ouvrier pendant la transition démocratique, publié sur le site de la revue Ballast le 13 octobre 2020
Arnaud Dolidier, Déstabiliser les récits dominants et le mythe de la transition espagnole, publié sur le site Luttes des savoirs et savoirs des luttes le 23 avril 2019
Arnaud Dolidier, « L’affaire Scala et les anarchistes » : représentations sociales du désordre pendant la transition démocratique espagnole », publié dans la revue Essais n°3 en 2013
Arnaud Dolidier, L’ennemi intérieur ou la fiction de l’anarchiste-terroriste espagnol, paru dans CQFD n°179 en septembre 2019
Jean-Octave Guérin-Jollet, « L’autonomie politique dans l’Europe des années 1970 : approches transnationales d’un phénomène protéiforme », publié dans la revue Histoire Politique n°42 en 2020
Acción Proletaria, A propos d'un forum sur l'autonomie ouvrière : Qui peut en finir avec le capitalisme ?, publié sur le site du Courant Communiste International le 24 octobre en 2005
Site du livre Le pari de l'autonomie. Récits de luttes dans l'Espagne des années 70
Emilio López Adán, Introduction à une histoire du mouvement autonome et assembléiste au Pays basque, publié sur le site Infokiosques en 1996
Henri Simon , Un militant de "Camarades", L’autonomie dans la lutte de classe suivi de Autonomie ouvrière et groupes autonomes, publié sur le site Infokiosques le 16 août 2009